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NERAC
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Nérac, capitale du Pays d’Albret

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERAUne balade à Nérac est incontestablement une balade au coeur de l’Histoire. Partout en ville, promenades, sites ou monuments rappellent l’important passé historique de cette sous-préfecture, chef-lieu d’arrondissement.

Les recherches attestent d’une occupation humaine dès l’Age de bronze dans le quartier de Nazareth. Néanmoins, c’est l’époque gallo-romaine qui laisse encore aujourd’hui les traces les plus remarquables, comme la villa du IVe siècle, avec ses mosaïques, toujours visibles aujourd’hui à l’entrée du parc de la Garenne ou  sur les murs intérieurs de l’Hôtel de ville.

La donation d’Arsieu d’Olbion a l’abbaye bénédictine de Condom en 1088 peut être considérée comme l’acte fondateur de la ville. En découlent la construction d’un bourg fortifié avec un marché, puis un prieuré, puis l’édification des églises Saint-Nicolas et Saint-Michel. Près d’un demi-siècle plus tard, une partie des droits seigneuriaux reviennent par donation à Amadieu III, sire d’Albret. De 1310 à 1440, le développement de la ville se poursuit intensément, avec notamment, l’édification d’une seconde ligne d’enceinte et de portes fortifiées. Les Albret, dont le pouvoir se développe également, obtiennent en 1306, la juridiction complète de Nérac. Mariages et acquisitions permettent aux Albret de devenir un des premier lignage du royaume, héritiers de la couronne de Navarre, puis de France.

Jeanne-AlbretA partir du XVIe siècle, Nérac devient la résidence favorite des Albret et un fief du protestantime. Une page importante de l’Histoire de France va s’écrire ici. Jeanne d’Albret impose la doctrine calviniste et la ville reçoit les écrivains de la Réforme. Son fils, Henri III de Navarre, futur Henri IV en fait ensuite une place politique importante. Il a passé une partie de sa jeunesse à Nérac et y a forgé sa réputation de “Vert galant” qui a notamment laissé une légende, celle de Fleurette, fille de jardinier, qui se serait noyée dans les eaux de la Baïse, par dépit amoureux.Détail_Henri_IV_-_Lentrée_dHenri_IV_à_Libourne_-_XIXe_PJ_Lordon_S_Gueble_Creuzet

Nérac accueille la Chambre des comptes (1527) et la Chambre de l’Edit de Guyenne (1598). Nérac devient capitale du duché d’Albret. De 1578 à 1579, Catherine de Medicis vient y négocier la paix au cours desConférences de Nérac. Au XVIe siècle toujours, s’enchainent les constructions, trois ailes supplémentaires pour le château, hôtels particuliers… Les Jardins du Roy sont aménagés ainsi que le parc royal de la Garenne, que l’on doit à la reine Margot, épouse d’Henri IV.

Après le faste de la Renaissance, Nérac marque le pas au XVIIe siècle. En 1621, la ville, protestante, plie devant l’armée royale et doit se rendre au Duc de Mayenne. L’heure est à la destruction. Les institutions sont transférées à Bordeaux et Pau.
Au XVIIIe siècle, Nérac retrouve le chemin de la prospérité, grâce notamment à sestanneries, ses minoteries et le commerce de farine vers les Antilles. La Révolution marque la destruction de trois des quatre ailes du château.

Bien assise sur ses bases historiques, la ville se transforme encore et prend son visage actuel au XIXe siècle, sous l’influence du baron Haussmann, sous-préfet de 1832 à 1840. Puis le Mézinais Armand Fallières maire de Nérac, conseiller général et député (puis Président de la République en 1906) contribue également à cette transformation en favorisant notamment le développement du chemin de fer. Fin XIXe et durant toute la première moitié du XXe affirme son activité industrielle, grâce à plusieurs usines metallurgiques, deux brasseries, des usines de chaussures et de sandales, une fabrique de pâtes alimentaires…

Au fil de son histoire, Nérac a inspiré de célèbres écrivains de George Sand à Marcel Prévot en passant par Alexandre Dumas.

Ils sont nés à Nérac :

Jacques de Romas, physicien et inventeur du 1er cerf-volant électrique, considéré comme l’ancêtre du paratonnerre.
Victor Griffuelhes, syndicaliste, secrétaire général de la CGT de 1901 à 1906.
René Léon Bourret, géologue et zoologiste.
Michel Polnareff, chanteur.
Yves Chaland, scénariste et dessinateur de bande-dessinée.
Annie Grégorio, comédienne.

Saison culturelle

La saison culturelle de l’Espace d’Albret est composée de spectacles de disciplines artistiques très variées puisque, chaque année, elle est composée de rendez-vous en musique classique, chanson, danse, théâtre, nouveau cirque, jazz, rock, spectacles jeune public, humour, etc. La volonté affichée par la municipalité est de rendre accessible cette programmation au plus grand nombre, en proposant des spectacles pouvant intéresser jeunes et moins jeunes, spécialistes de disciplines artistiques ou simples curieux…

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COMMUNIQUE DE LA VILLE DE NERAC 

Des entreprises de diagnostic thermique ou de lutte contre les termites se présentent au domicile de certains Néracais en se prévalant d’une recommandation de la Mairie.

La Mairie tient à informer les Néracais qu’elle ne donne aucune accréditation pour des démarches de ce type et appelle donc chacun à faire preuve de la plus grande prudence.


 Liste des Associations Nérac


Revue de presse

Le nouveau parc naturel de Tiffon est ouvert

Le lotissement à insectes a été implanté en plein milieu du parc, tandis que des panneaux informatifs sont implantés le long des allées./Photos G.Béars

Un nouvel espace dédié à la biodiversité vient de s’implanter dans la cité d’Albret. Situé près de la station d’épuration de Tiffon, ce parc naturel a été conçu par les élus du conseil municipal des jeunes. Mais il n’a pas encore de nom…

L’ancien emplacement d’une plantation de peupliers, au bord de la Baïse, reprend vie et de la plus belle des manières. Car ce sont des enfants qui ont imaginé ce nouvel endroit, que le public peut désormais parcourir. «Je tiens à féliciter les élus du conseil municipal des jeunes de Nérac qui ont travaillé sur ce beau projet» a lancé Nicolas Lacombe, le maire, lors de l’inauguration de ce nouveau parc. «Ils ont été formidablement accompagnés par Sébastien Carion et les espaces verts de la ville. Nous voulions, à cet endroit, un espace sauvage.» Et le cahier des charges a été bien respecté. Fini les lignes de pelouses bien alignées et bien taillées. Ici la nature reprend ses droits. Tout est fait et pensé pour laisser le temps à la biodiversité de s’installer. Comme avec cet hôtel à insectes. «On peut même parler de lotissement à ce niveau» s’amuse Sébastien Carion, chargé de mission développement durable.

Un poumon vert, un de plus !

«Il y a eu un réel effort de réflexion sur ce mobilier. Tous les éléments sont de la récupération. Les équipes du centre technique et des espaces verts nous ont aidés. C’est un partenariat intelligent.» Grâce à ces installations, la faune et la flore vont pouvoir réinvestir le site. «Nous allons également gérer les zones de différentes façons. Par exemple, sur différentes parcelles, nous n’allons pas faucher avec la même technique. L’objectif, c’est de comprendre le comportement de la végétation, de voir ce qui est bon pour elle.» Ce nouvel endroit de promenade prolonge la balade le long de la Baïse, et dans un cadre écologique. «On peut aller du parc de la Garenne jusqu’ici, en longeant les bords de Baïse. On peut même aller jusqu’au Lud’O Parc en le traversant !» Par ailleurs, les allées de ce jardin écologique pourront être changées à n’importe quel moment, si la végétation ne les accepte pas. Un poumon vert de deux hectares qui ne porte pas encore de nom officiel. Du moins pour l’instant.

Les Miss pourront compter sur leurs fans

L'élection des Miss lancera les fêtes 2016. Et ce couronnement se passera en public. Une surprise est également attendue lors du défilé.

Même l’élection de Miss Albret n’échappe pas à cet élan de fraîcheur et de nouveautés. Et c’est tant mieux ! Le changement est, en plus, assez radical et ne pourra être que bénéfique pour donner toute la place qu’il mérite à cette élection de la reine de beauté. Cet événement ne se déroulera plus huit jours en amont des festivités du mois de mai. Désormais, il donnera le grand coup d’envoi des festivités néracaises, le jeudi 28 avril, à partir de 20 heures. L’élection de Miss Albret quitte également la salle des écuyers pour s’offrir la scène de l’Espace d’Albret, en lever de rideau du radiocrochet et du Grand Tremplin. Cette soirée ne se tiendra plus à huis clos mais devant un public. Enfin ! Les jeunes demoiselles candidates à l’écharpe pourront compter sur leurs fans pour cette élection. «Il était important de dépoussiérer tout cela», lâche Eric Germain, le président du comité des fêtes «des idées ont été émises et on en a tenu compte».

Dernier changement, le corso fleuri. Les Miss ne défileront plus sur un char. «On prépare une belle surprise pour la Miss et ses dauphines», conclut le président. Elles défileront dans un écrin pour le moins surprenant. Les filles souhaitant participer à cette élection doivent être âgées de 14 à 25 ans.

Infos complémentaires et inscriptions au 05 53 65 07 99.

UNE GARENNE PARTIE PLUS DENSE ET PLUS ÉCLECTIQUE

Le maire Nicolas Lacombe a présenté la cinquième édition de la Garenne Partie en compagnie de Marc Gély, adjoint au maire en charge de la culture, de Céline Bouzigon du service culturel et de Sébastien Carillon chargé du dossier du développement durable pour la ville de Nérac./ Photo DDM - Ch. C.

Hier, en fin de journée, le voile a été levé sur le contenu de la prochaine Garenne Partie. Une manifestation plus courte dans le temps mais plus dense en terme d’animations. Pour la première fois, l’éco-festival néracais accueillera un village dédié au développement durable…

Au fil des années, le rendez-vous s’est solidement ancré dans le programme culturel de la cité d’Albret. À plus forte raison cette année, à l’occasion de son cinquième anniversaire. Une édition importante pour cet éco-festival que la municipalité porte à bout de bras «grâce à l’implication de l’ensemble des services». «Il a su se forger une identité et conserver cet esprit d’éco-festival. De plus en plus d’associations y participent et on ne peut que s’en féliciter», a expliqué Nicolas Lacombe, hier en fin d’après-midi, lors de la présentation officielle de la programmation 2016. Adjoint au maire en charge de ce dossier et de la culture, Marc Gély a mis lui aussi en exergue «l’implication importante des bénévoles et du tissu associatif». «Il est de plus en plus important au fil des éditions», a-t-il poursuivi.

Certes plus court que l’an dernier, le festival sera en revanche plus dense. Les grands incontournables ont été maintenus. Durant huit jours, seize spectacles dont trois concerts se déclineront en 27 représentations. Trois visites d’exploitations sont inscrites au programme. Trois apéro-débats autour du développement durables alimenteront les sujets de conversation. Onze ateliers seront tenus autour de la cité’récup qui se déroulera, cette année, au kiosque. Jeux de rôles, rendez-vous historiques et diverses visites agrémenteront cette cinquième édition de la Garenne Partie.

«Les grands classiques comme la Soupe Partie ou la Kid Palace seront de la partie», souligne Céline Bouzignon du service culturel. Au niveau musique, les jeunes seront à la fête avec, entre autres, «Stadium Tour The Wackids» ou «TNT AC : DC Tribute band». Sans oublier le grand carnaval tout de vert auréolé.

La grande nouveauté de cette édition anniversaire sera la grand village de D.D. Près d’une cinquantaine d’acteurs institutionnels, économiques, environnemental, culturel ou associatif seront regroupés dans des barnums installés à l’entrée de la Garenne. «Information, ateliers, conférences et débats seront animés sur la thématiques. Un moment d’échanges important», conclut Sébastien Carillon.

Nérac : l’office de tourisme met sa gastronomie en valeur

Les acteurs du tourisme lors de la pause apéritive au château de Frandat, à Nérac.

Les professionnels locaux se sont retrouvés, jeudi dernier, pour mettre en place une synergie commune, avec une première réunion tournée vers les produits locaux.

Jeudi dernier s’est déroulé le 16e Éductour, sous la houlette de l’Office de tourisme du Val d’Albret (OTVA). Le thème – qui portait sur la gastronomie en Albret – était particulièrement alléchant et a attiré plus 70 participants dont des prestataires, des propriétaires de structures touristiques et des hébergeurs en grande majorité. « Le but est qu’ils se connaissent entre eux afin de de favoriser les échanges », explique Djamila Lagarde de l’OTVA.

Ces mêmes acteurs du tourisme local ont attentivement suivi le parcours élaboré, tout au long de la journée, et consacré à la découverte des produits du terroir. Le programme de la matinée a été rythmé par la visite de la truffière expérimentale de Gabriel Chazallon, à Calignac, ainsi que l’intervention de Francis Elléro, président des trufficulteurs de Lot-et-Garonne. Puis, place à la visite du château de Frandat, à Nérac, où Laetitia et Mickaël Le Biavant ont initié les visiteurs aux différentes étapes de production et de vinification, sans oublier la traditionnelle dégustation, accompagnée de toasts au beurre truffé.

Après une pause au restaurant Les Deux Gourmands, de Sainte-Maure-de-Peyrac, la journée s’est poursuivie au domaine de Campet, à Sos, avec la découverte de l’alambic et dégustation de l’Albresia, nouvel apéritif gascon, pure création du couple de viticulteurs Carole et Joël Buisson. La découverte des richesses et des produits de l’Albret aurait été incomplète sans la visite de la ferme de Haouas de Mézin, reconnue pour sa production de foie gras, puis toujours sur la même commune, celle de la ferme de Gagnet, réputée pour ses flocs, son armagnac ou encore les pruneaux et canards.

Une réunion sur… l’insolite

Les Éductours sont à l’initiative d’Ana Paula Bès, vice-présidente de l’office de tourisme communautaire, et présidente de la commission Accueil, promotion tourisme, et sont soutenus par Jean-François Garrabos, président de l’OTVA qui « cautionne » ces journées et « l’étude sur le terrain ». Habituellement au nombre de trois, cette année ce sont cinq manifestations identiques qui se dérouleront à raison d’une par mois sur les périodes hors saison.

L’an passé, la session s’était clôturée sur une journée mettant à l’honneur les artisans d’art. La prochaine édition, prévue en mars, se penchera sur les lieux insolites. Il s’agira de faire la promotion des hébergements et les activités sortant de l’ordinaire.


 

CFM Radio s’implante en Albret

L'équipe de CFM Radio prête à conquérir l'Albret./ Photo DDM, G.B.

Ça bouge sur les ondes ! Depuis l’année dernière, CFM Radio a ouvert une fréquence qui couvre tout l’Albret. Son président fondateur, Patrick Alfaré de Lorenzo, qualifie cette radio de «généraliste, mais ancrée dans la vie locale. CFM Radio, c’est la première radio à émettre en Lot-et-Garonne, en 1981. J’ai commencé dans un garage, à l’époque des radios pirates. On avait même fabriqué notre propre émetteur». Mais aujourd’hui, cette radio associative qui compte quatre salariés ne cesse de croître. L’ouverture de la fréquence sur Nérac et ses alentours, sur le 92.10 FM, n’est que la première étape : «On aimerait, à terme, couvrir tout l’est du département». Une stratégie qu’il mène en proposant de l’actualité locale et des émissions à thème. «On a des émissions de salsa, de swing, de musique classique, d’autres en occitan, de la lecture et de la voyance, etc. Musicalement, c’est très varié. Ce qui fait notre force, c’est que les 35 bénévoles animent leurs propres émissions.»

Un décrochage pour Nérac ?

Une radio faite par des Lot-et-Garonnais pour des Lot-et-Garonnais. Patrick Alfaré de Lorenzo aimerait pousser le concept encore plus loin en ouvrant un studio à Nérac, et pour y faire des émissions dédiées à l’Albret. «Pour l’instant, rien n’est acté, mais j’en parle avec le maire Nicolas Lacombe». En attendant, si certains ont envie de faire vibrer les ondes, la radio recrute des bénévoles pour proposer de nouvelles chroniques dans les différentes émissions de la station. Il suffit de se rendre au siège, à Casteljaloux. Plus une seconde à perdre, tout le monde se branche sur le 92.10 FM !


 

Le milieu rural apprécie la musique classique

Soirée passée sous les bons auspices des concerts à venir./Photo DDM Henri Nouilhan

Mardi dernier, réunie en assemblée générale autour de la présidente Marie-Odile Daniel, l’association Festival de musique en Albret faisait son bilan de l’année écoulée et proposait les manifestations à venir. Cette association diffuse en milieu rural la musique dite classique sous toutes ses formes : orchestrale, vocale, musique de chambre et récitals, jazz, musiques du monde et musiques improvisées. Elle engage des musiciens professionnels, souvent très jeunes, issus des conservatoires nationaux supérieurs de musique, pouvant être lauréats de concours nationaux ou internationaux. En 2015, neuf concerts ont ainsi été donnés sur le Néracais. «Le nombre d’abonnements a augmenté de 12,5 %, ce qui en fait une formule intéressante pour suivre plusieurs concerts de son choix» observe la présidente. «Nous observons avec plaisir une réelle fidélisation du public ; nous avons compté 1 135 entrées payantes hors abonnement soit une augmentation de 13 %.» La gratuité pour les moins de 18 ans a permis à des familles de venir au complet. La présidente remerciait les municipalités permettant la démocratisation de la culture musicale en facilitant l’accès aux lieux d’accueil. L’association s’efforce aussi de faire profiter de ces magnifiques moments musicaux des personnes qui en sont éloignées : personnes très âgées en maisons de retraite, enfants des centres de loisirs ainsi que les touristes français et étrangers venus apprécier le pays d’Albret.

PERPECTIVES POUR 2016

Les concerts programmés en juillet et août s’adressent à un très large public, jouant comme toujours sur la diversité dans l’exigence de qualité. Les dates n’étant pas totalement arrêtées, nous savons déjà que juillet verra se produire Sirba Octet/Musiques du monde, cœur de l’âme yiddish, entre musique de chambre et musique du monde, un spectacle à découvrir absolument ; François Chaplin et Didier Sandre/piano et récitant ; Vincent Peirani (accordéon) et Emile Parisien (saxophone) lauréats des Victoires du jazz pour ces deux musiciens ; François Salque et l’Orchestre de violoncelles avec Hélène Walter, soprano pour des joyaux à découvrir, spécialement écrits pour ensemble de violoncelles. En août : duo Humoresque : Xénia Maliarévitch et Clara Zaoui (piano/violoncelle) ; duo de guitares ou un ensemble vocal (Duo Décime ou duo Palissandre ou duo Résonances). Un duo de guitares ou un ensemble vocal de femmes et, vers mi-août, un quintette à vents avec un beau répertoire. Des précisions seront apportées ultérieurement. La présidente apportait quelques précisions avant de conclure : «Cette manifestation est rendue possible par un soutien renouvelé des institutions territoriales : le conseil régional d’Aquitaine, le conseil départemental de Lot-et-Garonne, la communauté de communes du val d’Albret, la commune de Nérac, les communes de Francescas et Mézin que je remercie ainsi que tous les bénévoles impliqués dans le festival. L’association est ouverte aux spectateurs qui peuvent devenir adhérents et elle peut recevoir des dons en faveur de la culture, dons déductibles des impôts.».

La réunion se terminait autour du verre de l’amitié.

UNE «LOCO» VAPEUR POUR LE TRAIN TOURISTIQUE

Le train touristique veut changer de braquet pour sa deuxième saison./Photo archives DDM — Ch.C.

Après une première année d’exploitation satisfaisante, le train touristique repartira le 10 avril prochain pour de nouvelles aventures. Avec une «loco» vapeur en prime et en attendant un développement du circuit vers Vianne !

Après une première année d’exploitation satisfaisante avec une fréquentation de 6 124 visiteurs, le gérant d’exploitation du train touristique, Xavier Passini, ne veut pas s’endormir sur ses… rails pour agrémenter la nouvelle saison qui se profile et dont le coup d’envoi sera donné le 10 avril prochain. Tout d’abord, d’imposants travaux seront réalisés sur cette ligne de chemin de fer reliant Nérac à Mézin, longue de 14 km. «Nous allons procéder au remplacement de 1 400 traverses», souligne le gérant. De plus, des travaux d’éclairage vont être entrepris dans le tunnel de Lamothe-Douazan, long de 1 237 m. «On va y poser des éclairages très sympathiques», souligne Xavier Passini. Différentes autres interventions techniques sont prévues «par-ci, par-là» pour régler quelques petits détails. Les travaux débuteront au début du mois de mars et s’achèveront à quelques jours du début de la saison. «Une enveloppe de plus de 100 000 € sera consacrée à l’ensemble de ces travaux», explique le responsable.

Un allongement en direction de Vianne

Pour l’heure, pas d’allongement de ce parcours. «Du moins sur le court terme. Après Mézin, de toute manière, il n’y a pas de possibilité», précise-t-il. En revanche, à l’horizon 2017-2018, un circuit à destination de Vianne et de Feugarolles est déjà à l’étude. «Une manière d’être attractif et de proposer de la nouveauté à la clientèle». En attendant, l’équipe du train touristique travaille sur la mise en service de nouvelles voitures «pour augmenter la capacité d’accueil des voyageurs». L’an dernier, 85 voyageurs, au maximum, pouvaient profiter de cette balade. «Ça sera deux à trois voitures de plus», précise Xavier Passini. Ce dernier espère «changer de braquet» et voit plus grand. Une locomotive vapeur va arriver à Nérac. «Cela est prévu pour le mois de mai», conclut-il. Cela suscitera indéniablement un attrait supplémentaire pour les voyageurs. Sans oublier quelques aménagements pour «améliorer les conditions d’accueil des voyageurs sur le quai». Et la création d’une buvette est toujours d’actualité.

Balade au fil de la Ronde des crèches…

Onze églises participent à cette ronde comme l'église Saint-Nicolas de Nérac, avec sa crèche illuminée que les fidèles ont pu découvrir,hier soir, lors de la veillée de Noël./ Photo DDM, Ch.C.

Pour la deuxième année, la paroisse de Nérac propose un circuit des crèches auquel participent onze églises. Balade idéale en ce jour de Noël…

Lancée l’an dernier, la Ronde des crèches en Albret a séduit un large public. Dès lors, la paroisse Saint-François-d’Assises en Albret a décidé de renouveler l’expérience. Sur les 23 églises que compte la paroisse, onze y sont associées (contre 19 en 2014). Cette manifestation a été rendue possible grâce à l’implication de bénévoles sur l’ensemble du territoire paroissial de Saint-François-d’Assises en Albret. Ainsi, depuis le début de la semaine, un circuit des crèches est proposé. Du Fréchou à Montagnac-sur-Auvignon en passant par Francescas, Fieux, Puy-Fort-Eguille, Le Nomdieu, Moncrabeau ou Moncaut. Les deux églises Saint-Nicolas et Notre-Dame de Nérac participent aussi à cette Ronde permettant de découvrir toutes sortes de crèches mais aussi l’architecture. Car chaque église a sa particularité. «Les bénévoles qui participent à l’entretien des édifices ont réalisé les crèches», explique-t-on au secrétariat de la paroisse néracaise. Des réalisations «plutôt champêtres» avec des crèches classiques, d’autres plus élaborées. Des crèches de taille variable, certaines font 3 m de long, comme en l’église de Francescas.

Une découverte architecturale

Dans d’autres, on peut découvrir des étoiles en référence à l’étoile du berger. C’est le cas en l’église Saint-Nicolas de Nérac. Que l’on doit à Antoine Dalla-Barba, 85 printemps et très impliqué dans cette réalisation.

De la diversité s’offrira au fil des visites. En plus de découvrir ces crèches, l’architecture de ces édifices est à apprécier. À Francescas, une reconstitution de la grotte de Lourdes s’offre à votre visite. Au Fréchou, le lieu est incontournable avec son village animé. Même si cette année, il n’y a pas de crèche, la visite de Saint-Cirice vaut le détour. Elle a été entièrement rénovée par les habitants du hameau. Ainsi, vous découvrirez une petite chapelle avec une peinture qui reproduit les habitants du village au siècle dernier. Bref, une balade idéale en ce jour de Noël après les cadeaux et le repas de famille. Un circuit à découvrir jusqu’au 27 décembre…

Des cadeaux au cœur de l’Albret

Destination touristique incontournable du département de Lot-et-Garonne, l’Albret a su écrire ses lettres de noblesse avec son château Henri IV, sa bastide de Vianne, ses châteaux implantés aux quatre coins de l’Albret et sa Baïse qui le traverse et offre une balade dépaysante au fil des flots. Sans oublier ses curiosités touristiques comme le sacre du Roi des menteurs à Moncrabeau ou le champion du monde de course de barriques sur la Baïse à Nérac.Un vignoble incontournable…

L’Albret, table gastronomique hautement étoilée, avec ses producteurs là encore innombrables. Producteurs de canards et l’incontournable foie gras. Ils n’hésitent pas à décliner ce gallinacé sous toutes ses formes. Les poulets élevés en plein air et que l’on retrouve le samedi matin sur le marché de Nérac ou sur celui de Lavardac, le mercredi. Ses fraises, ses melons, ses tomates, ses asperges (surtout reines à Fargues-sur-Ourbise), ses pruneaux et tous les produits de base essentiels des potagers du coin. L’Albret possède aussi des vignobles. Buzet incontournable, Buzet indémodable. Buzet, le tricolore. Rouge, rosé, blanc. Au goût de ses préférences ! Sans oublier une petite «lichette» d’armagnac, distillé sur quelques coteaux du coin qui fournissent également des vins gascons. L’Albret est doté d’une autre richesse. Plus artistique, peut-être plus intimiste pour le «grand public». L’Albret terre d’inspiration de plusieurs artisans et artistes. L’Albret, terre d’expression pour certains et terre d’imagination pour d’autres.

Des artistes uniques !

Chacun, à sa manière, crée, innove, réalise et propose des idées cadeaux plus originales les unes que les autres. Des outils de récupération, quelques heures dans un atelier et voilà un luminaire créé de toutes pièces pour «enjailler» votre salon. L’esprit de la verrerie de Vianne perdure. À jamais. Et ses créations avec l’esprit des vignobles est artistique aussi. Voilà comment redonner une vie aux anciennes barriques pour apporter un cachet supplémentaire à vos terrasses. D’autres s’expriment à travers les pinceaux avec des reproductions des plus beaux paysages locaux. Les bijoux, aussi, sont source d’inspiration. Et ce pour tous les goûts. C’est comme la lecture ! A chacun sa tasse de thé et son style ! Bref, autant d’idées cadeaux à commander de toute urgence…

Le meilleur pâtissier sur M6 : découvrez la bûche de Noël de Cyril

Lors du trophée de Noël, Cyril Carrini a revisité la traditionnelle bûche de Noël. S’il a innové dans le goût avec l’audace des mélanges des saveurs, il est resté classique sur la forme. «Pour moi, Noël rime avec un dessert en forme de bûche. C’est pas rond, ni rectangle ou carré», glisse-t-il. Pour les lecteurs de «La Dépêche du Midi», il délivre la recette de «sa» bûche de Noël chocolat framboise citron que vous ne trouverez même pas dans son livre.

BISCUIT CHOCOLAT

Ingrédients : 2 œufs, 40 g miel, 60 g sucre, 35 g poudre d’amande, 70 g de crème fraîche, 70g de farine, 4 g de levure chimique, 10 g de cacao en poudre, 40 g de beurre fondu, 30 g de chocolat noir fondu

Mélangez les œufs, le miel et le sucre. Ajoutez la poudre d’amande, la farine tamisée avec la poudre de cacao et la levure. Versez la crème fraîche et le beurre fondu puis terminez par le chocolat noir fondu. Enfournez à 180° durant 15 minutes.

PRALINE CROUSTILLANT

Ingrédients : 62g chocolat noir, 125g de feuillantine, 250g de praliné noisette.

Faites fondre le chocolat noir et incorporez le praliné, puis la feuillantine (mélangez à la maryse). Etalez ce croustillant sur le biscuit chocolat préalablement taillé à la forme de la bûche moins 0,5 cm de chaque côté. Réservez au frais.

BAVAROISE FRAMBOISE

Ingrédients : 300 g de coulis de framboise, 75 g de sucre, 6 g de gélatine, 120g de crème fleurette.

Hydratez la gélatine dans un grand volume d’eau. Faites tiédir le coulis de framboise et le sucre, incorporez la gélatine essorée. Baissez la température à 25°. Incorporez 30 g de crème fouettée au fouet à main puis le reste de crème à la maryse.

CREMEUX CITRON

Ingrédients : 125g de jus de citron, zeste de 2 citrons, 70 g de jaune d’œuf, 80 g d’œuf entier, 75g de sucre en poudre, 75g de beurre, 2 g de gélatine.

Hydratez la gélatine. Mélangez les zestes et le sucre. Dans un cul-de-poule, fouetter les jaunes, les œufs, le sucre plus le zeste et le jus de citron. Faites épaissir au bain-marie jusqu’à 40 °. Incorporez la gélatine, le beurre en dès et mixez. Introduire ce crémeux dans 3 tubes de 1 cm de diamètre créés à l’aide d’une bande de rhodoïd scotchée (placez au congélateur jusqu’à durcissement total).

LE MONTAGE

Dans un moule à bûche, versez la bavaroise framboise, puis les 3 inserts crémeux citron. Recouvrir de bavaroise. Placer ensuite le croustillant/biscuit (le croustillant côté bavaroise). Appuyez sur le biscuit puis lissez l’excédent de bavaroise. Placez au congélateur une demi-journée minimum.

GLAÇAGE ROUGE

Ingrédients : 50 g d’eau, 100 g de sucre, 100 g de glucose, 65 g de lait concentre sucré, 100 g de chocolat blanc, 8 g de gélatine, colorant rouge.

Hydratez la gélatine. Versez l’eau, le sucre et le glucose dans une casserole et monter à 103°. Versez sur le chocolat blanc, mélangez. Ajoutez la gélatine et le lait concentré sucré, mélangez et attendre la température de 30° avant de glacer l’entremet. Sortez l’entremet du congélateur et glacez-le.

Cette recette en main, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : A vos fourneaux !


 

La der sur une semaine médiatique qui aura compté

Gilbert Dugoujon, où l'excellence de la pâtisserie converse ici avec Vincent Ferniot./C.C.

Hier, «France 3» a diffusé la dernière émission de «Midi en France 3» consacrée à Nérac. Une fois encore, l’Albret et ses nombreuses richesses ont été mis à l’honneur au cours des cinquante minutes de diffusion, à l’image du musée du liège de Mézin ou encore de la croisière du «Prince-Henry» à Nérac en passant par le domaine du Gail avec ses chambres d’hôtes. Le chroniqueur Jean-Sébastien Petitdemange a fait un éclairage sur les Bains du Roy et ses jardins qui longent la Baïse rappelant les fresques du bon Roi.

Un sujet a été consacré au chien d’aveugle et à une association qui se mobilise pour cette cause. Une équipe était allée tourner, il y a quelques jours, un reportage dans la classe CM2 de l’école Jean-Rostand qui accueillera dans quelques mois un chien d’aveugle en son sein.

Enfin, cette dernière émission a été consacrée une grande partie à la pâtisserie sous toutes ses formes et notamment avec les noisettes et les pruneaux. De plus, Gilbert Dugoujon, pâtissier néracais, était aux côtés de Vincent Ferniot. Il a présenté son gâteau, le Soleil, une de ses réalisations signature avec le non moins fameux «succès». Lors de la dégustation, animateurs et convives ont pu apprécier ces saveurs sucrées. Ainsi s’achève une semaine de reportages, d’invités et de dégustations aux accents de l’Albret. Ainsi, plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs ont pu découvrir les charmes de cette région devant leur TV avant de venir les apprécier au cours de prochaines vacances. Et, à cet effet, l’équipe dynamique de l’office de tourisme est toujours à votre disposition pour des vacances réussies !

«Midi en France» : Le plateau est prêt

A pied d'œuvre depuis vendredi, les équipes techniques de France Télévisions ont achevé le montage, hier, du plateau de l'émission./Photo DDM — Ch.C.

A partir d’aujourd’hui, l’émission de France 3 «Midi en France» pose ses caméras pour deux jours sur les bords de Baïse à Nérac. Cinq émissions (dont deux en direct) seront diffusées d’aujourd’hui à vendredi à partir de 10h50. Une manière de mettre en lumière les forces vives de l’Albret. Patrimoine, culture, gastronomie, histoire, environnement, tourisme et sport… Vincent Ferniot et son équipe de chroniqueurs traiteront de nombreux sujets. Des invités interviendront, également, en direct dans l’émission. Maurice Monnier pour le port de Nérac ; Laetitia et Gaétan pour le domaine de Gail ; Xavier Garez pour le port de Buzet et le tourisme fluvial ; Xavier Denamur emblématique restaurateur installé en Albret, ou Melissa Sentex, jeune joueuse de rugby, seront de la partie. Les villages de Poudenas et de Moncrabeau aussi bénéficieront d’un coup de projecteur.

En attendant, dès vendredi soir, les premiers camions sont arrivés pour installer le plateau technique. Dès le lendemain matin, les équipes se sont attelées au travail pour monter éclairage, plateau TV et tout le nécessaire pour que Nérac brille devant cette lucarne télévisuelle.

Les spectateurs sont attendus nombreux, aujourd’hui, à partir de 10 heures, pour le premier direct.

Les voitures des seventies étaient au Foirail

Les passionnés se retrouvent régulièrement pour cette expo./ Photo DDM H.N.

Pour la troisième année, à Nérac, l’association «les Bielles d’Albret» a aligné plus de vingt-cinq véhicules des sixties et seventies sous le foirail pour le plaisir des yeux de nombreux passionnés. Un vide garage de pièces détachées anciennes complétait avec à propos cette expo consacrée aux dernières voitures exemptes du «tout électronique». Parmi les modèles exposés, la plupart en très bon état, une Triumph TR3, magnifiquement entretenue. Ce cabriolet vintage avec son look «so english» ne laissait pas indifférents les promeneurs. Un peu plus loin d’autres belles à la carrosserie rutilante, coccinelle de Volkswagen, traction avant de Citroen, 4 CV de Renault s’alignaient sagement en double rangée. Le président, Philippe Vital faisait un point des activités sur l’année : «Fin janvier, nous avons réalisé une balade touristique avec la traversée de Bordeaux ; fin juin, c’était l’opération «Les Pétrolettes en folie» pour une balade à moto ; en juillet, le club a participé à une balade dans les environs de Nérac pour les seniors d’Orpéa Ehpad ; en août, nous avons mené l’opération «BABA Cool», en septembre, nous avons participé au 75e circuit des Remparts à Angoulême. Le club participe ainsi à la vie de la cité et je remercie la municipalité de Nérac pour l’octroi d’une salle de réunion, la subvention qui nous aide bien ainsi que pour l’autorisation d’utiliser le foirail pour l’expo.»

Balade d’automne en décembre

Sur les bordures, les pièces d’occasion et livres de réparation étaient disponibles pour les collectionneurs et propriétaires de ces véhicules dont les pièces se font de plus en plus rares. Dans les échéances à venir, une balade d’automne est prévue dimanche 6 décembre. Un succès qui prélude à une nouvelle édition en 2016. Contact e-mail : biellesdalbret@free.fr. Site : www.biellesdalbret.free.fr.


Tour de ville

Le patrimoine toujours plébiscité à Nérac

Les danseurs du Tracervatoire ont plongé le public dans une autre époque./ Photo DDM Henri Nouilhan

Alors que l’après-midi de samedi tirait à sa fin, l’équipe d’animation du château de Nérac enregistrait plus de 450 visites et le parvis se trouvait envahi par un public admiratif des beaux costumes des danseurs du Tracervatoire dans une ambiance musicale assurée par l’école de musique du Val d’Albret. Dans le registre immatériel, c’est à l’église Saint-Nicolas qu’Ingrid Belveze, accompagnée à l’orgue par Ludovic Pastoureaud, interprétait des œuvres de la fin du XXe au XXIe siècle devant un public ravi. Dimanche, voyait également une belle affluence parmi les choses à voir dans le château, la seconde robe en matériaux recyclés de la plasticienne Inge Zorn-Gauthier, inspirée de la mode sous Jeanne d’Albret, a retenu l’attention mais aussi une ravissante pendule de la fin du XVIIIe, finement décorée (un prêt du musée national de Pau) et diverses autres pièces. Installé sous le parvis baigné de soleil, l’atelier de conception d’accessoires de mode Renaissance animé par Inge Zorn-Gauthier était aussi occupé par des enfants aussi attentifs que passionnés dans la confection d’accessoires.

TOUT LE PROGRAMME DU WEEK-END

 Le château de Bonaguil qu'il n'est plus besoin de présenter/ Photo DDM.

À l’occasion des journées européennes du Patrimoine qui se déroulent ce week-end, de nombreuses animations sont prévues sur l’ensemble de Fumel-Vallée du lot.

Condezaygues : Visite de l’église communale.

Fumel : Promenades à bord de la gabarre fuméloise en langue française et néerlandaise, visite du musée de la Cayenne.

Montayral : Parcours découverte botanique, visite commentée par un passionné de botanique. Rendez-vous à 8 h 30 jusqu’à 12 h 30.

Saint-Front-sur-Lémance : Visite du château de Bonaguil. Une balade contée et musicale est organisée ce soir à 20 h 30 ; visite de l’église de Lastreilles ; visite de l’église du Bourg, visite du musée d’histoires et figurines.

Saint-Vite : Parc du château des Rochers.

Sauveterre-La-Lémance : Visite guidée du musée de Préhistoire avec une exposition temporaire «Sauveterre — Au cœur des débats préhistoriques» le dimanche 20 septembre à 14 h 30.

Tournon-d’Agenais : Visite de l’église Saint-André-de-Carabaisses.

L’association Val Lémance propose 2 circuits pour partir découvrir le patrimoine de la vallée de la Lémance.

LE PATRIMOINE DE L’ALBRET S’OFFRE AUX VISITEURS

Les propriétaires du château de Laroche vous accueillent tout le week-end./ photo DDM M.D.

Après la vague estivale et son flot de touristes avides de découvertes et qui jettent leur dévolu sur le château Henri IV de Nérac ou la bastide de Vianne, les journées du Patrimoine se profilent ce week-end avec d’autres curieux. Des visiteurs profitant encore de l’arrière-saison pour achever leurs vacances ou tout simplement des résidants curieux de découvrir encore plus les terres sur lesquelles ils vivent. Ainsi, pendant 48 heures, les joyaux de l’ensemble du pays de l’Albret vont ouvrir leurs portes pour des visites d’exception. Parfois, celles-ci sont commentées, offrant encore plus de surprises et de découvertes. Vous n’aurez que l’embarras du choix !

Les joyaux de l’Albret

À Barbaste, le site du moulin des Tours et son pont roman sont incontournables. Des visites guidées sont proposées aujourd’hui à 14 heures, 15 h 30 et 17 heures pour découvrir cet ensemble défensif et ce pont roman à dix arches. Demain, également, à 10 heures, 11 heures, 15 h 30 et 17 heures. Concernant l’église Notre-Dame, des visites sont proposées aujourd’hui, de 10 heures à 18 heures.

Buzet-sur-Baïse propose de découvrir son église Notre-Dame du XIXe siècle avec son style néo-classique. Une visite guidée se déroulera demain à 15 heures. Le château Lassalle ouvre ses entrailles à Calignac. Chapelle et jardin sont à découvrir aujourd’hui et demain, de 10 heures à 16 heures.

Les châteaux de Feugarolles aussi s’offrent à ce week-end de découverte. Le château de Salles datant du XVIIIe siècle avec son vin AOC Buzet rouge et rosé propose des visites guidées notamment du chai, tout le week-end, de 9 heures à 13 heures et de 14 heures à 19 h 30. Visites libres ou guidées pour le château de Trenquelléon avec sa cour et corps de logis.

À l’occasion de ce week-end, le Musée du liège et du bouchon de Mézin est ouvert de 14 heures à 18 heures avec des ateliers de création artistique et de design en liège. Du côté deMoncrabeau, le château de Pomarède est à découvrir au travers de visites guidées effectuées par le propriétaire des lieux, ces deux jours, de 15 heures à 18 heures.

Enfin, l’église de Sos, l’église de Levèze et celle de Saint-Barthélémy de Gueyze s’ouvrent aux visiteurs durant les deux jours pour découvrir leurs caractéristiques particulières.

La force vive de la cité d’Albret

Un tiers des associations néracaises représente des structures sportives./ Photo DDM, archives H.N.

Rien ne vaut le contact humain, les discussions à bâtons rompus et les explications de vive voix. Les doléances des responsables associatifs ont été entendues. Alors qu’il ne devait pas avoir lieu en cette rentrée 2015, le forum des associations sera organisé, samedi prochain, à partir de 9 heures et jusqu’à 17 heures, sur la place du foirail à Nérac. «C’est une volonté des associations de la ville de Nérac qui ont émis le souhait qu’il soit maintenu», explique Jean-Claude Baury, adjoint au maire en charge des affaires sportives «Dès lors, la municipalité a tout mis en œuvre pour sa réussite. Il précédera la soirée des bénévoles que nous organisons chaque année».

Séduire de nouveaux licenciés

Plus d’une quarantaine d’associations — sportives et culturelles — ont donné leur accord pour participer à cette manifestation. L’occasion pour les bénévoles associatifs d’accueillir un large public sur leur stand et de présenter leur discipline. «Ils peuvent échanger et donner tous les détails sur telle ou telle pratique. Ils ont des échanges constructifs. Ce forum permet à toutes les associations de séduire de nouveaux licenciés», poursuit l’élu. Des tatamis seront installés place du foirail pour permettre à certaines associations de proposer des exhibitions. Un rassemblement idéal pour ceux qui hésitent entre plusieurs structures, cette balade interassociative pourra les aider à faire leur choix définitif. Cette journée permettra de prendre le pouls de la vie associative dans la cité d’Albret. «Elle est excellente avec près de 120 associations dont un tiers dans le domaine sportif», souligne l’élu. Environ 30 % de la population est affiliée, au moins, à une association. Il faut souligner que les associations, notamment sportives bénéficient d’excellentes installations pour évoluer au fil de l’année. Après ce forum, la soirée des bénévoles prolongera ce moment de convivialité où près de 250 convives sont déjà inscrits. L’occasion unique de remercier ceux qui s’impliquent, tout au long des saisons et sur leur temps personnel, au bon fonctionnement et à faire prospérer la belle forme de leur association préférée.

LA «MAISON DES CONFÉRENCES» MÉRITE LE DÉTOUR

L'escalier à gauche a été ajouté à la fin du XVIe siècle./ Photo DDM Henri Nouilhan

Ce magnifique édifice qui menaçait ruine a vu ses façades rénovées. Il a été le théâtre des conférences de Nérac, prémices de l’Edit de Nantes. Logis principal avec aile en retour précédée sur cour comprenant trois galeries superposées. Visite.

Dans cet édifice Renaissance situé 10, 12 place Saint-Nicolas ; rue de l’Ecole ; rue des Conférences, se seraient déroulées les célèbres conférences de Nérac en 1578. Elles avaient pour but de réconcilier les catholiques et protestants et se concluent par la signature du traité de Nérac, prémices de l’Edit de Nantes. L’événement s’achève par la signature d’un traité accordant aux protestants onze nouvelles places de sûreté. C’est à cette même période que l’on attribue la venue de l’Escadron volant avec Catherine de Médicis, ensemble des plus belles filles du royaume utilisées à des fins politiques et diplomatiques.

La religion reformée au cœur du débat

Jeanne d’Albret, fille de Marguerite d’Angoulême et de Navarre (sœur de François 1er) et d’Henri d’Albret, épouse d’Antoine de Bourbon, a de la sympathie pour la Réforme et Luther. En 1560, dans la cathédrale de Pau, elle fait publiquement profession de foi et la religion réformée devient la religion officielle dans ses états et possessions. En 1572, elle s’installe à Nérac avec son fils Henri (futur Henri IV). Duplessis – Mornay, chef protestant, rejoint Henri de Navarre dont il devient le conseiller et l’ambassadeur. Théodore de Béac, invité par le roi, prêche dans l’église Saint-Nicolas et écrit à Calvin «Les choses vont de mieux en mieux». C’est l’apogée de la Réforme pacifique. Pas de persécutions armées, car l’Albret et le Béarn sont sous l’autorité du roi de Navarre. 1589 : Henri IV, roi de Navarre, devient roi de France et quitte Nérac.

Intérêt architectural

Un premier hôtel a été construit dans la première moitié du XVIe siècle à l’emplacement de demeures médiévales. Ce premier hôtel a conservé des murs des constructions médiévales. Il est composé d’un corps de logis principal et d’une aile en retour précédée sur cour comprenant trois galeries superposées. Un pavillon abritant un escalier a été ajouté à la fin du XVIe ou au début du XVIIe siècle contre la façade du premier hôtel. La «Maison des Conférences» est devenue propriété municipale en 1981 à la suite d’une donation. Les façades sur cour, la couverture et la salle des conférences ont été classées au titre des Monuments historiques le 14 novembre 1988. La DRAC Aquitaine et la commune de Nérac ont été les maîtres pour la restauration de la galerie sur cour et des élévations en 2009. Des visites de chantiers exemplaires sont organisées afin de valoriser auprès des habitants, des visiteurs et des scolaires, la réhabilitation de ce site majeur.

Renseignements OT au 05 53 65 27 75 ou au château au. 05 53 65 21 11 direction-chateau@ville-nerac.fr

EN ALBRET, LE TRAIN PART SUR LES TRACES D’UN DESTIN PRÉSIDENTIEL

A bord du train de l'Albret, partez pour deux heures de promenade dans la campagne du Lot-et-Garonne./ Photo DDM archives

L’Albret a donné au moins deux hommes célèbres à la France, Henri IV et Armand Fallières : les deux l’ont dirigé. En Lot-et-Garonne, le train touristique chevauche sur leurs traces et remonte le temps.

Avant d’arriver à Nérac, gare de départ de ce voyage en Albret, plusieurs panneaux rappellent la chevauchée d’Henri IV, roi de France et de Navarre qui aimait ce coin de Gascogne. Des siècles plus tard, un autre homme chevauchera son destin et quittera sa terre en cheval-vapeur pour monter à Paris : Armand Fallières, né à Mézin fut le neuvième président de la République Française et dirigea le pays de 1906 à 1913. Tout au long des 14 kilomètres emprunté par le train touristique de l’Albret, ces deux personnages seront présents.

Pendant deux heures, les voyageurs vont rouler sur une partie de l’ancienne voie qui reliait Nérac à Mont-de-Marsan. Une voie exploitée par la géante Compagnie du Midi à l’âge d’or du transport ferroviaire.

Le long tunnel

En 1890, Armand Fallières qui n’est pas encore président mais ministre de la justice vient, en compagnie du ministre des travaux publics Yves Guyot, inaugurer la ligne. Cette partie du Lot-et-Garonne qui jouxte le Gers et les Landes cesse d’être enclavée.

Des années plus tard, en 1907, Fallières revient sur ses terres, en son village natal, par le train présidentiel. L’histoire retiendra que la locomotive, partie se garer à Nérac, déraillera sans faire de blessés un peu avant son entrée en gare… Ces souvenirs d’un autre temps sont racontés par les animateurs du train.

La draisine rouge et blanche qui tire les wagons le fait sans difficulté mais prend son temps. Un bon rythme pour les vacanciers. A l’approche du tunnel de Lamothe-Douazan, les voyageurs, mis en condition par le commentateur, retiennent leur souffle. Le train s’engage dans ce qui constitue le deuxième tunnel le plus long emprunté par un chemin de fer touristique : 1 237 mètres dans le noir. Certains vont crier pour entendre leurs voix se propager le long de l’ouvrage. Et tous ressentiront la baisse des températures.

Paysages secrets

Ce train est le meilleur moyen pour découvrir des paysages inconnus. On côtoie le Gers, on caresse les Landes, et selon le parcours la végétation changera. C’est aussi l’occasion d’apercevoir quelques châteaux discrets. Catherine, origine de Lyon raconte : «je suis en vacances chez des amis, ce sont eux qui m’ont conseillé de faire l’excursion. On l’a fait avec nos deux enfants. J’adore parce qu’on voit des choses qu’on ne voit pas quand on passe en voiture. Il y a un côté tranquille et un peu désuet, on prend le temps et ça fait du bien».

Après le tunnel, quelques ponts et petits viaducs jalonneront le parcours jusqu’à l’arrivée à Mézin.

Le train circule tous les jours jusqu’au 30 août. Renseignements et réservations 06 98 16 55 33 ou 06 03 85 26 54.

Le chiffre : 3

trains> par jour. Une rotation le matin et deux l’après-midi. Il faut compter deux heures de voyage aller-retour pour effectuer la liaison Nérac-Mézin.

Le bon plan

Profitez de votre halte à Mézin pour visiter le musée du liège. l’industrie du bouchon a façonné la région. Une expositions fait revivre les grandes heures de cette activité. Renseignements 05 53 65 68 16.

PARC ROYAL, LA GARENNE ENTRE FLEURETTE ET LE KIOSQUE

 
Légende et histoire se mêlent à la fontaine Saint-Jean et avec Fleurette./ Photo H.N.

La fontaine de Fleurette, le théâtre de verdure, le kiosque et le chalet : le parc boisé de la Garenne date du XVIe siècle, il fut agrandi plus tard, sous la reine Margot. Ce parc mérite une visite.

Le parc, tout en longueur, est une allée boisée longeant la rivière Baïse sur une longueur d’environ 2,5 km. Cette allée bordée d’arbres vénérables pour la plupart, est ponctuée de nombreuses fontaines, dont la fontaine de Fleurette pas loin de l’entrée qui en évoque la légende. Au sein du parc a été construit au XIXe siècle un kiosque et un chalet qui révèle sur sa façade les différentes crues de la rivière. Avec une largeur maximum de 150 m entre l’écluse de Nazareth et le Pont Neuf, le parc couvre au total 35 ha. Disposant de deux heures, engageons-nous dans cette ravissante promenade boisée le long de la rive droite de la Baïse où de nombreuses résurgences alimentent les fontaines, laissons à droite en surplomb de la rivière le lavoir, presque invisible ; à quelques pas, la présence dans le sous-sol des ruines des thermes et de la villa de la Garenne datant du Haut Empire, témoigne d’un passé lointain. Plus loin, au croisement des allées, trônent trois fontaines, celle de Saint-Jean, de Fleurette, et celle du Dauphin.

Histoire et culture

Apparaissant de loin en loin, des totems informatifs expliquent les particularités du monument et de l’environnement proche. À l’origine, ce parc royal proche du château est créé par Antoine de Bourbon, le père d’Henri IV. Il est agrandi quelques années plus tard par la reine Margot, première femme du futur Henri IV. Elle raconte dans ses mémoires «le roi mon mari et Madame la Princesse sa sœur allant, d’un côté au prêche, et moi à la messe, en une chapelle qui est dans le parc ; d’où comme je sortais, nous nous rassemblions pour nous aller promener ensemble, ou dans un très beau jardin qui a des allées de laurier et de cyprès fort longues, ou dans le parc que j’avais fait faire en des allées de trois mille pas, qui sont au long de la rivière.» Dans ce parc royal, il y avait à cette même époque des volières avec un assortiment de volatiles comme des pigeons d’Inde, de Pologne, des perdrix, des faisans, des grues, des hérons, des perroquets, des perruches, plus loin un ours et un loup, sans oublier singes et guenons. C’est dans ce même parc à la Renaissance que se déroulaient fêtes, bals, jeux de mail, pièces de théâtre… Plus tard vers le XIXe, de l’allée principale, on fit une allée tournante qui revenait par le haut du parc, qui prit le nom de chemin des amoureux.

Richesse des essences

Au détour de la promenade, nous remarquerons des chênes centenaires, arbres d’alignement, arbres de sous-bois, chênes, érables, marronniers, platanes des noisetiers, sureaux… Les arbustes de sous-bois sont présents comme les lauriers thym, charmilles et les plantes vivaces font de jolis tapis, compositions de massifs de fleurs annuelles, graminées et vivaces (secteur du chalet XIXe siècle). Depuis 2009, une passerelle proche du chalet (ouvert en été avec des rafraîchissements) et du kiosque prolonge cette visite culturelle avec la possibilité d’un retour en longeant la rive gauche de Baïse qui conserve des traces des anciens jardins du Roy et le bel édifice classé des Bains du Roy. La circulation à vélo y est tolérée à l’exclusion de tout autre véhicule. l

>Renseignements, office de tourisme, Tél. 05 53 65 27 75 ou : albret-tourisme.com.

Chaude ambiance dans la cité d’Albret

 
Comme chaque année, le championnat du monde de course de barriques attire la foule des grands jours ./Photo DDM - Ch.C.

Même le retour de la forte chaleur, hier, sur Nérac, n’a pas refroidi l’ardeur d’un public nombreux sur les berges de la Baïse. Comme chaque année, la course de barriques, qui décerne la couronne mondiale, a ses adeptes. A la seule force des bras, les candidats ont dompté la Baïse. D’autres n’ont pas eu cette chance et ont pris l’eau sous les éclats de rire de la foule. Le tout en musique avec la Jimbalaya restée sur le sommet du Pont Neuf. Les festivités avaient débuté en matinée avec les intronisations de la confrérie du Melon de Nérac sur le parvis de la mairie.

Du monde sur les allées du centre

Samedi soir, à Nérac, la première journée des fêtes des vins et du terroir s’est terminée dans une chaude ambiance musicale animée par les bandas. Alors que l’espace devant le restaurant La Cheminée s’est rapidement rempli de convives, un peu plus haut sous le regard pensif de Jacques-De Romas, l’espace géré par le club de rugby affichait complet. Même bien plus tard, l’équipe du club servait encore à des retardataires prenant le temps de flâner dans la région. Comme il était convenu, le bon roi Henri IV, Margot et la cour suivie des confréries ont déambulé l’après-midi, cours Roma, jusqu’au château musée, s’exposant à la foule dans la galerie extérieure. Les chevaux de l’équipage des Veneurs des Landes de Gascogne étaient bien présents, chiens et chevaux étant rassemblés pour une présentation au son des trompes de chasse, place du général Leclerc. Mais c’est sur le parvis du château qu’ils ont le plus impressionné le public, décor oblige avec la cour, les confréries et le groupe de danseurs en tenues traditionnelles. Le marché gastronomique, artisanal et artistique a vu ses stands bien occupés par la foule curieuse où les gourmands n’ont pas manqué les étals des vignerons.

Hier soir, cette édition s’est achevée, comme à son habitude, avec un grand feu d’artifice.

Edition2016 : un avenir incertain

Baignée par une météo estivale, la grande fête du terroir de l’Albret s’est achevée, hier soir, avec un grand feu d’artifice. Sur les allées du centre, les bénévoles de l’USN n’ont pas ménagé leurs efforts pour accueillir, encore, de nombreux convives.

Cependant, d’avis général, au fil de la fête, le bilan est quelque peu mitigé. La fréquentation de cette édition 2015 a été marquée par une participation moins importante que l’an passé. Et ce à tous les niveaux, même lors de la course de barriques. Une constatation reprise également par les viticulteurs présents sur le cours Romas. Au niveau restauration, seuls deux sites ont participé à cette édition 2015. D’un côté la boucherie Talenton avec l’USN et de l’autre le restaurant La Cheminée. Une offre moins importante pour les visiteurs mais une fréquentation plus importante, notamment le samedi soir, où les bénévoles de l’USN ont dépassé les 1 000 convives lors des deux services.

Des touristes regrettaient qu’il n’y ai pas «plus de producteurs locaux présents».

Une question sur toutes les lèvres !

Hier, une seule question circulait sur les lèvres. Cette édition 2015 aura-t-elle un avenir l’an prochain ? Difficile, à ce jour, de l’affirmer. De son côté, le président André Bergua est au four et au moulin pour la réussite de cette manifestation. Il se murmure qu’il souhaiterait passer le témoin. Peut-être pas assez entouré pour lui donner la force de continuer pour l’organisation de cette manifestation très importante du calendrier estival néracais. Celle-ci demande un engagement important. Aujourd’hui, il semble indéniable que les Grandes fêtes du terroir de l’Albret soient à un carrefour important de l’existence. Des changements et des idées neuves semblent indispensables pour donner une nouvelle impulsion à ce rendez-vous aoûtien. Réponse dans les prochaines semaines…

LE TERROIR EN FÊTE

 

Les candidats au sacre mondial devront faire preuve d'une aptitude exceptionnelle à dompter la Baïse à bord de leurs embarcations originales./ Photo archives DDM

Depuis quarante-huit heures, les employés du service des fêtes de la cité d’Albret se sont affairés à monter les différents comptoirs, les barnums et autres scènes. Tout est fin prêt pour le grand coup d’envoi des fêtes du vin et du terroir. La formule est rodée maintenant depuis plusieurs années pour un des événements les plus importants de la cité d’Albret. Le village gourmand va être, comme à chaque fois, prisé. Les caves et châteaux ne manquent pas d’arguments pour inviter les badauds à la dégustation et découvrir, au cours de cette balade œnologique, des cuvées de grande exception. Une manière aussi d’échanger sur le savoir-faire des vignerons des caves du Brulhois, du Mézinais, Châteaux Pierron, Salles, des domaines Salisquet, Courège-Longue ou Calbo.

Le défilé du roi et de sa cour

Sur la place de la Poste, à partir de 17 heures, l’équipage des Veneurs des Landes de Gascogne sera présent, chiens et chevaux seront rassemblés pour une présentation au son des trompes de chasse. Un des moments forts de ce week-end. En fin de journée, le premier défilé du week-end lancera les festivités de la soirée où le roi et sa suite se pavaneront dans les rues de la cité d’Albret. Les nombreuses confréries venues des quatre coins de France participeront à cet instant solennel.

Des allées gourmandes…

Côté gastronomie, rendez-vous est pris sur les allées du centre où le restaurant «La Cheminée» et la boucherie Talenton pour l’USN serviront les repas dans la rue. Touristes et locaux se côtoieront pour ce moment de convivialité. Chacun proposera des spécialistes gasconnes idéales pour accompagner quelques bonnes bouteilles de la production régionale. Pour agrémenter ce week-end, de nombreuses autres animations sont au programme. Des cracheurs de feu chaufferont l’assistance avec leurs performances enflammées.

Le marché se tiendra, le samedi matin, sur les allées du centre et le cours Romas. Dimanche, le marché débutera vers 9 heures. A 10 heures, les confréries se retrouveront en l’église Saint-Nicolas avant l’intronisation des nouveaux chevaliers par la confrérie du melon de Nérac (qui se déroulera place de la Mairie).

À chacun sa barrique !

L’événement de ce week-end est programmé, dimanche, vers 17 heures sur les quais de la Baïse avec les championnats du monde de course en barriques. Comme chaque fois, ce rendez-vous est très prisé du public. Le principal étant d’assurer sa flottaison avant de faire preuve d’une dextérité à toutes épreuves pour franchir la ligne d’arrivée le plus rapidement possible. Après des semaines et des semaines d’entraînement, le sacre est proche pour tous les prétendants à la couronne mondiale.

Le programme du week-end

Samedi 1er août/9 heures : marché gastronomique, artisanal et artistique ; 12 heures : repas gastronomique dans les rues ; 18 h 30 : Visite du marché par le bon roi Henri IV et Margot accompagnés de leur cour et de leur paysannerie, animation dans les rues avec bateleurs et cracheurs de feu ; 19 heures : défilé costumé Henri IV avec la confrérie du melon de Nérac et de nombreuses confréries de France ; 20 h 30 : repas gastronomique sur les allées du centre.

Dimanche 2 août/9 heures : marché gastronomique, artisanal et artistique ; 11 h 30 : intronisation dans la confrérie du melon ; 12 heures : apéritif offert par la municipalité, repas gastronomique dans les rues ; 17 heures : championnat du monde des courses de barriques sur la Baïse, animation dans les rues avec bateleurs, cracheurs de feu et bandas ; 20 h 30 : repas gastronomique ; 23 heures : feu d’artifice.

MYSTÈRE ET SORCELLERIE AU CHÂTEAU MUSÉE

 

Les comédiens joueront avec le public participatif./ Photo Repro.

Jeudi 30 juillet à 21 heures, l’équipe d’animation du château musée de Nérac propose une soirée enquête grandeur nature avec la Compagnie Paradoxales, en immersion totale où chaque spectateur devient acteur.

Les comédiens, Henri IV, la reine Margot, l’Inquisiteur du Vatican, Françoise de Montmorency jouent en costume d’époque. Nous sommes à la cour d’Henri IV et de la reine Margot.

Une fête est organisée pour l’inauguration d’une nouvelle fontaine aux jardins royaux : la fontaine des Poupètes. Tous les membres d’honneur de la cour ont été invités pour participer aux festivités. Traits d’esprits, poésie et danse sont de mises. Mais un événement inattendu va venir contrarier la fête. En effet, des signes de sorcellerie vont être constatés au sein du château. Les coupables devront alors être trouvés sur-le-champ !

Quelqu’un voudrait-il la mort du roi Henri ? Il faudra agir avec discrétion car la cour a un invité spécial : un Inquisiteur du Vatican, et celui-ci pourrait bien vouloir brûler toute la cour…

Le ou les coupables doivent être trouvés dans la soirée, afin que l’intégrité tant mentale que physique du roi Henri, de la reine Margot et de la cour toute entière soit préservée, pour le bien du royaume de France et la paix…

Tél. : 05 53 65 21 11.

Télévision : l’émission “Midi en France” va poser ses caméras à Nérac

Télévision : l'émission "Midi en France" va poser ses caméras à Nérac
C’est à la rentrée que l’émission “Midi en France” sera accueillie dans la cité de l’Albret. On ignore pour l’instant la date qui a été retenue. L’émission de France 3 – animée depuis cinq ans par Laurent Boyer – viendra à la découverte du riche passé de la ville et des nombreux produits gastronomiques locaux.

L’annonce a été faite, jeudi soir, lors du dernier Conseil municipal avant la pause estivale. L’accueil des équipes de tournage devrait coûter entre 5000 et 10 000 euros à la commune qui a est à la recherche de partenariats – aussi bien privé que public – afin de minimiser au maximum cet impact financier.

Ci-dessous, un extrait de l’émission quand elle s’était arrêtée à Hendaye, dans le Pays basque.


 

SEPT UNIVERS RÉUNIS EN UNE EXPOSITION
Publié le 15/07/2015

201507152028-fullJusqu’au dimanche 16 août, à la galerie des Tanneries de Nérac, l’exposition collective «A7 expose» propose aux visiteurs tableaux et sculptures réalisés par sept artistes. Hélène Mery, présidente et peintre présente ce groupe d’artistes : «Précédemment installés à Penne -d’Agenais, nous avons trouvé à Agen un local à notre convenance pour peindre et exposer. Vous nous trouverez au 22 rue de Cœur-de-Lion, une galerie ouverte au public sauf le dimanche. Les peintres sont Véronique Lange, qui est déjà venue à Nérac, Sonia Jacqueline, Laetitia Lanic, Jean-Jacques Lantourne, Bertrand Denis et moi-même. Les sculpteurs sont Jean-Philippe Chenet et Jean France.»

Sept univers
Dans cette exposition à plusieurs, chaque artiste présente son univers. Jean France, par exemple, aime redonner vie aux matériaux abandonnés. «Comme je suis observateur, lorsque je me balade, la nature m’inspire, le bois, la pierre, je n’ai pas de préférence. Même les outils et autres objets quelque peu délaissés m’interpellent suffisamment pour que je leur trouve une silhouette intéressante que je complète pour lui donner une nouvelle existence», explique le sculpteur Saint-Robert. Par son travail, l’artiste donne une nouvelle âme à des morceaux de bois — «le bois des fruitiers a ma préférence avec sa douceur, ses nuances» — ou de fer qu’il mélange et torture quelque peu dans des assemblages fort esthétiques. «Un vieux haut-volant, deux faucilles, un montant de banc, ça m’a inspiré aussi», et c’est un cheval ou licorne qui paraît pleine de vie.

Complémentarité des styles
Œuvres narratives, figuratives ou abstraites, les peintres déploient dans cette expo leurs talents qui intéresseront le visiteur par la qualité des tableaux présentés. Les sculptures de Jean-Philippe Chenet s’adressent aux sentiments, elles présentent les émotions, la détresse, les désespoirs, les doutes de l’homme. Ses œuvres nous interpellent car elles reflètent les angoisses modernes et éternelles. Sculpture «A corps et à cris». Par fragments successifs, on entre dans un monde visionnaire, avec ses nostalgies, ses beaux souvenirs, mais aussi ses cauchemars, son ironie taraudante.

La galerie des Tanneries est ouverte du mardi au dimanche de 15 heures à 19 heures. Tél. 0687 27 76 41, jusqu’au 16 août.

On prépare le Mercantino au comité de jumelage
Cette année, à la Foire d’Agen, le thème sera l’Italie. Plusieurs stands seront présentés et le comité de jumelage de Nérac a réservé deux emplacements pour permettre aux connaisseurs de participer à titre individuel au Mercantino qui se déroulera le 13 septembre, de 8 heures à 18 heures. Ils pourront y participer gratuitement, en apportant leur table et articles uniquement italiens par la marque ou l’origine (revues, livres, guides, cartes postales, DVD, disques, CD, vêtements, chaussures, petits meubles, bibelots, jouets…). Les personnes intéressées feront connaître leur réponse avant le 25 août, afin d’organiser au mieux cette manifestation. Solange Poloni, présidente du comité de jumelage, recherche aussi plusieurs voitures italiennes de prestige, pour cette même foire, n’hésitez pas à l’appeler si vous en connaissez. Tél. au 06 82 39 25 43.
De notre correspondant, Henri Nouilhan


 

Les associations ont leur annuaire

 Habituellement, les associations du Val d’Albret, souvent celles à vocation sportive, se retrouvaient à la rentrée scolaire pour un grand forum. Force est de constater que cette manifestation avait du mal à trouver un large public. Pour cette raison, la réalisation d’un annuaire regroupant l’ensemble des associations du Val d’Albret a été décidée. «Nous avons contacté toutes les mairies pour qu’elles listent les associations opérant sur leur territoire», explique Martine Palaze, vice-présidente de la CCVA. Ensuite, toutes ont été contactées pour dresser une fiche d’identité la plus précise possible avec l’ensemble des renseignements comme le jour de pratique, le lieu, les créneaux horaires et même le prix de la cotisation annuelle. Ce travail a été fastidieux. Pour Nérac, par exemple, commune la plus importante en terme d’associations, Céline Labedan (qui a décroché son master 2 animation) a réalisé un travail important au cours de son stage.Disponible également en ligneCe livret a été distribué avant les vacances scolaires. 32 pages tout en couleurs répertoriant 268 associations aux vocations multiples comme sport, loisirs, culture, animation, solidarité, lien social ou devoir de mémoire. Il est facile d’utilisation avec un code couleurs attribué à chaque thématique. «Bien entendu, cela reste perfectible», souligne l’élu communautaire. Par exemple, sur Nérac, depuis l’élaboration, deux présidents ont changé. Cet annuaire est également disponible en ligne sur le site www.valdalbret.fr. «Et là il est réactualisé à chaque fois que l’on nous communique les infos», conclut-elle. Cette initiative se révèle bien pratique et judicieuse pour avoir, en quelques secondes, accès à une multitude d’informations.

FESTIVAL DE MUSIQUE : 26 ANS ET TOUJOURS SURPRENANT

 
L'ensemble Perspective ouvre le festival dimanche à 20 h 30 à l'église Notre-Dame de Nérac./Photo D.R.

Pour les mélomanes, le Festival de musique en Albret, qui commence ce week-end, est un rendez-vous incontournable qui a toujours su se renouveler au fil des vingt-six éditions. Tous les ans, la série de concerts organisés par l’association attire entre 100 et 300 spectateurs par soir.

L’éclectisme au programme

Ce qui fait le succès de ces rencontres musicales, ce sont d’abord les décors : Le temple deNérac, l’église romane de Vianne, mais aussi le théâtre de Barbaste… Autant de lieux qui permettent de découvrir l’Albret à travers les salles qui offrent la meilleure acoustique. Et puis surtout, le succès du festival est le fruit de la programmation établie par le directeur artistique et violoncelliste François Salque ainsi que toute l’équipe de l’association, comme Marie-Noëlle Laville : «Cette année, comme d’habitude, on a essayé d’être éclectique», explique-t-elle. «On a essayé de faire une place à la fois au jazz et aux musiques du monde, avec l’ensemble Ciento Veinte par exemple. On a aussi de l’originalité avec «Les Chanteurs d’oiseaux», qui imitent les oiseaux et c’est vraiment quelque chose d’exceptionnel.» Comme chaque année, le Festival accueille aussi un invité particulièrement prestigieux qui n’est autre que Michel Portal. Le clarinettiste de renommée mondiale assurera la clôture du Festival, le 14 août, avec notamment François Salque à ses côtés.

Neuf concerts en Albret

Au total, ce sont donc neuf soirées qui sont prévues jusqu’à la mi-août avec la possibilité de prendre un abonnement pour la durée du Festival. En ouverture de ce dernier, on retrouvera d’ailleurs l’ensemble Perspective, dimanche soir, sous la nef de Notre-Dame de Nérac. Les cinq artistes interpréteront a cappella tout un panel de musiques sacrées composées au fil des siècles. «Ils étaient venus l’an dernier et on les avait adorés», commente Marie-Noëlle Laville pour expliquer leur retour en Albret pour une 26e édition qui s’annonce tout aussi enchanteresse que la précédente.

Tarifs plein non-adhérent : 17 ; réduit : 12 € (étudiants & adhérents) – Gratuit jusqu’à 18 ans. Tarif abonnement 9 concerts (places réservées) Non-adhérents : 95 €. Renseignements au 0553 65 19 35 ou auprès de l’office de tourisme de Nérac au 05 53 65 27 75. Tout le programme sur www.festivalbret.com

Les Barbelés oubliés

Les Barbelés oubliésLes Barbelés oubliés

Vendredi dernier, Jean- Pierre Koscielniak, président-fondateur de l’association «Mémoire de la Résistance en Lot-et-Garonne», historien et enseignant, membre des amis du vieux Nérac, était l’invité de la bibliothèque. Le collectif, Jean-Pierre Koscielniak, Bernard Lareynie, Pierre Robin et François Frimaudeau, tous enseignants et historiens, spécialistes de cette époque, ont déjà collaboré à la réalisation de documents mémoriels : un dépliant sur les lieux de mémoire de la Résistance à Agen en collaboration avec la mairie d’Agen, un autre sur les lieux de mémoire de la Résistance en collaboration avec l’ONAC (Office national des anciens combattants) un cédérom, créé en collaboration avec l’Association des études sur la résistance intérieure (AERI) sur la Résistance spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et auteur de nombreux ouvrages sur la résistance dans le département tel «Il pleut mais l’été viendra» consacré au bataillon néracais et aux maquis du sud Garonne. Il présentait son ouvrage consacré au camp d’internement administratif situé au Coustet. Ce camp, à la discrétion du préfet, regroupait, dans les entrepôts Fresquet, les apatrides, les réfugiés autrichiens et allemands fuyant le nazisme, les objecteurs de conscience soupçonnes d‘être nuisibles au régime de Vichy.

92 personnes y ont transité dont deux femmes. Certaines familles juives ont été assignées à résidence à Buzet-sur-Baïse jusqu’à la déportation en 1942. Le rappel de notre histoire locale devrait inciter chacun à lire cet ouvrage et pour les passionnés le compléter avec le cédérom cité plus avant.

Les Chœurs d’Avance en l’église Notre-Dame

 

Les Chœurs d'Avance en l'église Notre-Dame
Les Chœurs d’Avance en l’église Notre-Dame

Samedi 13 juin, à 21 heures, l’église Notre-ame, à Nérac, accueillera en concert les Chœurs d’Avance pour une soirée spectacle mémorable. Leur nouveau programme est moderne et varié avec des airs de Christine and the Queen, Francis Cabrel, Pharrell Williams, Garou, George Ezra entre autres, sous la direction musicale de leur chef de chœur et arrangeur, Philippe Brolèse. Cette chorale regroupant trois chœurs — Nérac, Casteljaloux et Beaupuy — connaît un tel succès depuis près de 12 ans qu’elle a vu son effectif presque doubler ces dernières années. De plus, et c’est là un événement non négligeable, des danseurs professionnels accompagneront certains chants de leur chorégraphie. Il s’agit des professeurs de l’école Chorea, de Marmande, qui compte quelque 350 élèves. La direction artistique se fera sous l’égide de Nathanaelle Guisset. Prix d’entrée 8 euros, gratuit pour les moins de 12 ans.

Nérac, 100e secteur sauvegardé de France !

Le pont Vieux fait partie du secteur sauvegardé de Nérac./Photo DDM — Ch.C.

Le pont Vieux fait partie du secteur sauvegardé de Nérac./Photo DDM — Ch.C.

Nérac a vu 33 hectares de son centre-ville classé secteur sauvegardé. Une première pour le Lot-et-Garonne. Il aura fallu quinze ans d’une longue instruction pour que Nérac décroche l’aval de la commission nationale du secteur sauvegardé. «Nous sommes le centième de France», lâche le maire Nicolas Lacombe. Et le seul d’ailleurs du Lot-et-Garonne. Lancé en 2000 sous la mandature de Jean-Louis Brunet, ce dossier a été repris par le premier magistrat socialiste à son arrivée aux affaires en 2008. Ce projet a abouti dernièrement devant la commission nationale des secteurs sauvegardés du ministère de la Culture. Patrice Duffau, premier adjoint au maire, et Martine Palaze, également adjointe, sont montés à Paris défendre la candidature néracaise. À la sortie de l’audition, des membres de la commission ont félicité le maire «pour la qualité du dossier» néracais. Inter : 33 hectares dans le cœur de ville protégés ! Concrètement, ce secteur couvre 33 hectares dans la ville soit 1 600 parcelles. Il s’étend de l’école Jean-Rostand en passant par les allées d’Albret, la rue des Martyrs de la résistance, le vieux pont, la rue Sully, la rue de la Brèche et l’avenue De Lattre de Tassigny avec son pont neuf. «Cela concerne aussi bien les bâtiments publics ou privés», précise Nicolas Lacombe. Chaque propriétaire se verra remettre une fiche descriptive des éléments architecturaux à mettre en valeur. «Elle mentionne notamment les matériaux privilégiés», poursuit-il. Une obligation pour les propriétaires «à respecter les éléments indiqués» dans ce document personnalisé. C’est pour cette raison, aussi, que la mairie de Nérac a lancé le régime d’aide à la pierre «à hauteur de 2000€ par dossier». «Ce soutien concerne aussi bien les toitures, les menuiseries ou les façades», explique-t-il. Ce label obtenu (et de manière définitive) va être un atout de plus pour la cité d’Albret. Un peu à l’image de ce que des villes comme Figeac et Sarlat ont fait de leurs centres-villes grâce aux secteurs sauvegardés. Cela permettra, au fil des années et des travaux, de mettre encore plus au jour les charmes indiscutables de cette cité, véritables attraits touristiques.

Les chevaliers repartent à l’assaut de la tour

 Ce week-end, Bruch remonte le temps jusqu'en 1380./ Photo DDM, MD

Ce week-end, Bruch remonte le temps jusqu’en 1380./ Photo DDM, MD

Depuis 8 ans maintenant, les Médiévales sont le rendez-vous majeur de la saison culturelle bruchoise. D’année en année, la Compagnie des Tours continue d’organiser «une fête historique et familiale» — et gratuite — qui a attiré près de 5 000 visiteurs l’an dernier.

Retour vers le Moyen-Âge

«On est dans un état d’esprit qui privilégie la qualité», explique Morgane Testa, à l’origine de l’événement. «La fête de Bruch a sa notoriété dans la région, mais l’idée ce n’est pas de devenir une référence nationale. L’idée c’est de rassembler les générations et de remonter le temps pour partir à l’aventure.» Vendredi ce sont donc 480 écoliers lot-et-garonnais qui auront le privilège d’ouvrir les festivités en faisant un bond de 635 ans en arrière. Ils pourront découvrir en avant-première les ateliers proposés durant le week-end par la compagnie de l’Oriflamme qui les initiera, entre autres, au maniement de l’épée.Car cette année, la Bruch médiévale vivra au rythme des lames qui s’entrechoquent. En effet, la thématique de cette 8e édition, «Bruch aux couleurs anglaises», met en avant les joutes chevaleresques. «On joue toujours sur le concept de la guerre de Cent Ans. Cette année, la cité appartient aux Anglais et une troupe de seigneurs et de chevaliers français s’invitent à un tournoi». Tandis que les compagnies de l’Oriflamme et des Lions de guerre feront revivre l’histoire au pied de la tour, celles des Dragons du Cormyr et d’Al Cantara s’occuperont, elles, d’égayer le public avec les jeux moins dangereux des troubadours.

Spectacle enflammé

En plus de ces rendez-vous étalés sur tout le week-end, les visiteurs pourront profiter du traditionnel marché médiéval rassemblant une trentaine d’exposants. «Cette année, pour le repas, il n’y aura pas de banquet», rajoute Morgane, «mais il y aura toujours le système d’estaminets avec des plateaux-repas médiévaux.» Une fois repus, les chevaliers en herbe et leurs parents pourront profiter des jeux anciens ou découvrir et tester les méthodes de combats médiévales sur le camp des chevaliers. Comme l’an dernier, un camp des bâtisseurs permettra aussi aux curieux de découvrir les métiers de l’époque avec les artisans des Forges de Carrié (voir notre édition du 17 mai) mais aussi des tailleurs de pierre, une vannière et bien d’autres.«Cette année encore il y aura le trébuchet et il va vraiment devenir une attraction à part entière», poursuit Dame Testa qui parle d’un château fort reconstitué pour tenir tête à la terrible machine de guerre.Mais le temps fort du week-end, sera le spectacle des Dragons du Cormyr, le samedi, à 22 heures. Les artistes à la fois musiciennes, acrobates et chanteuses joueront avec le feu lors du «Bal des Ardentes». Morgane Testa espère que le public viendra nombreux pour «l’une des rares dates dans le Sud-Ouest de cette troupe reconnue au niveau national».

La borne, véritable guide touristique

Il n’est pas rare d’apercevoir des personnes, le nez collé à la vitrine de l’office de tourisme àNérac, même après les heures d’ouverture. Elles tapotent sur une vitre à la recherche d’informations précises.

Depuis deux ans maintenant, la borne interactive «Point info 24 h/24» est à la disposition du public. «Elle est entièrement tactile et est connectée en permanence à internet», explique Jérémy Hache, directeur de l’office de tourisme du Val d’Albret. Ce qui permet sa mise à jour en temps réel. Elle délivre des informations sur l’offre d’hébergement, de restauration ou l’agenda des manifestations qui se déroulent en Val d’Albret. On y trouve même une liste de producteurs locaux. Vous pourrez même envoyer des cartes postales virtuelles à vos amis. «De plus, il y a une mutualisation avec des services départementaux et régionaux, ce qui permet de trouver des informations au-delà de notre secteur», précise le responsable de l’OT.

Bientôt une à Buzet
Grâce à un montage en régie publicitaire, l’OT n’a pas eu à débourser le moindre centime pour l’installation de cette borne interactive (dont le coût s’élève tout de même à 15 000 €). Pour cette raison, la société Média Plus Communication est allée à la recherche de partenaires pour financer cette opération en échange d’encarts publicitaires fixés autour de la borne et dynamiques à l’intérieur de celle-ci. Au fil des mois, cette dernière a su séduire son public. «Les chiffres ont augmenté au fil du temps», souligne le responsable de l’office de tourisme.

Bien entendu, l’activité de cette borne est plus importante en haute période touristique. Un attrait qui ne se dément pas, à plus forte raison car cette borne a une double fonction puisqu’elle sert aussi de relais wifi. «Elle émet environ à une cinquantaine de mètres. Tout en vous identifiant depuis votre appareil, vous pourrez bénéficier du wifi gratuitement», explique-t-il. Prochainement, une borne similaire devrait être installée au port de Buzet-sur-Baïse avec un financement similaire.
De notre correspondant, Christophe Cibola


 Une trentaine d’exposants fleurissent le centre-ville

 Avec l'arrivée des beaux jours qui n'a pas craqué devant quelques hibiscus, œillets et autres fleurs qui orneront vos massifs. /PHoto, DDM.

Avec l’arrivée des beaux jours qui n’a pas craqué devant quelques hibiscus, œillets et autres fleurs qui orneront vos massifs. /PHoto, DDM.

Après les fêtes de mai, le marché aux fleurs, haut en couleur et en variétés, prend le relais, à partir d’aujourd’hui, pour proposer une animation dans un genre bien différent…Finalement, on ne s’ennuie jamais à Nérac. Même si les purs festayres ont choisi de prendre la direction de Condom pour participer au festival de Bandas, d’autres prolongent leur plaisir dans la cité d’Albret à l’occasion du marché aux fleurs, tradition florale bien ancrée dans l’agenda culturel de la ville. Une trentaine d’exposants participent à cet événement, aujourd’hui et demain, de 9 heures à 19 heures. Les premiers ont débuté le fleurissement du parvis de la mairie et devant le château Henri IV depuis hier soir. Horticulteurs et pépiniéristes représentent le plus fort contingent d’exposants. À cette occasion, plusieurs dizaines de variétés de fleurs seront exposées même si les rosiers et les géraniums tiendront le haut du pavé. L’occasion, aussi, de trouver rhododendrons et autres fleurs de saison qui se côtoieront tout au long des différents étals. Au cours d’une visite, vous pourrez découvrir quelques arbustes. Un exposant est spécialisé dans les mandariniers et autres citronniers. Plutôt habitués à la douceur de Menton, vous verrez qu’ils s’acclimatent aussi à l’ambiance néracaise. Dans un autre registre, du matériel de jardinage sera exposé tout au long de ces deux jours. Idéal pour rencontrer des professionnels et demander un florilège de renseignements, notamment sur les traitements appropriés, pour devenir le roi de son jardin. À l’apogée de sa saison, la fraise s’invite, comme chaque année, à cette manifestation. Elle sera à déguster et quelques barquettes colorées et copieusement garnies seront en vente. Éric Subirade, également, sera présent avec un étal proposant des légumes de sa production locale. Cela apportera une touche de couleurs supplémentaires à ce marché. À la mi-journée, comme chaque année, le jury récompensera les meilleurs de sa catégorie autour d’un verre de l’amitié. À ne pas en douter, le public sera nombreux, une fois encore, à faire ses emplettes au cours de ce marché fleuri.

Musique baroque avec «Suonatori»

 

L’ensemble «Suonatori» se produira au temple prochainement./ Photo DDM Repro.
Samedi 9 mai, à 21 heures, au temple de Nérac, l’ensemble «Suonatori» se produira en concert. Fondé en 2006, l’ensemble Suonatori réunit sept musiciens autour du répertoire italien et espagnol du baroque naissant.Généralement construite sur une basse obstinée, cette musique laisse une large part à l’improvisation et recèle un grand potentiel de liberté qui conduit l’ensemble Suonatori à affirmer son désir de cultiver les mélanges improbables : les musiques traditionnelles et improvisées du XXe siècle vont ainsi inévitablement teinter une esthétique renaissance pour parfois friser le «barock’n’roll».Le brassage actuel des cultures encourage également l’ensemble à marquer sa volonté de mélanger des instruments d’époques et d’horizons différents : périodes médiévales, renaissance, baroque et romantique sans oublier les instruments extra-européens.
Entrée : 12 €, gratuit pour les moins de 14 ans. Renseignements au 06 48 82 99 70.

La Dépêche du Midi


Nérac, capitale taurine du Lot-et-Garonne

 

Hier, le club taurin avait organisé un premier encierro auquel tous les courageux pouvaient participer./ Photo Michael Ducousso

Hier, le club taurin avait organisé un premier encierro auquel tous les courageux pouvaient participer./ Photo Michael Ducousso

La course landaise, à Nérac, c’est une tradition qui date de plus d’un siècle. Une tradition qui prend toute son importance quand la ville est en fête. Le temps d’un week-end, Nérac devient la capitale du sport taurin en Lot-et-Garonne.

Une ville taurine, hors du pays des courses

Il faut reconnaître qu’il n’y a pas beaucoup de villes qui peuvent prétendre à ce titre dans le département. Avec Casteljaloux, Nérac est la seule commune lot-et-garonnaise à porter les valeurs de cette identité taurine. Un isolement qui a obligé les deux co-présidents du club taurin Paul-Ricard local, Nicolas Périn et Mikaël Hilaire, à redoubler d’efforts pour imposer leur ville dans le circuit du Sud-Ouest. «Du fait qu’on est un peu excentré, il a fallu batailler pas mal pour que les gens viennent, même si on n’est pas très loin du pays des courses», explique Mikaël Hilaire qui salue le travail réalisé par ses prédécesseurs.

Attirer de nouveaux publics

«Ce sont les Anciens qui ont implanté la tradition petit à petit, et avec l’intégration aux clubs taurins Paul-Ricard, ça a pris encore en importance. Nous, nous nous battons pour que ça dure, ce n’est pas facile, parce que les gens ne connaissent pas trop la différence avec la corrida, donc il faut toujours expliquer. On serait à Mont-de-Marsan, on n’aurait pas ce problème-là.»La motivation des deux co-présidents en place depuis quatre ans n’est pas passée inaperçue chez les amateurs de course landaise. Nérac s’impose dans le milieu comme un rendez-vous incontournable. La ville renoue même cette année avec la compétition de haut niveau, avec une épreuve comptant pour le challenge Armagnac. La première depuis 1989.Pour Bernard Marque, président de l’association des clubs Paul-Ricard du Bas-armagnac, il faut continuer dans cette voie. En mai, il a organisé l’assemblée générale de son association, regroupant 38 clubs venus des Landes et du Gers, à Nérac et il a pu apprécier le travail «des jeunes qui ont repris le club en y mettant beaucoup de passion et de dynamisme…» et aussi une pointe de modernité.Présent sur les réseaux sociaux, le Club taurin de Nérac cherche à attirer un nouveau public en «s’adaptant aux saisons.» Pour les traditionnelles courses de l’été, ils privilégient ainsi le spectacle à la compétition, car «le touriste ne va pas regarder une course parce qu’elle est officielle. Il vient voir le spectacle pour se faire plaisir», prévient Mikaël Hilaire.L’organisation de courses et d’animations pour les plus jeunes a aussi permis d’attirer de nouvelles générations dans le club tout en conservant les éléments historiques.

L’avenir du club lié aux arènes

Fort de ce regain d’intérêt auprès des plus jeunes, le club taurin néracais explore de nouvelles pistes pour l’avenir. Organiser de nouveaux spectacles, faire venir les écoles taurines… mais cela dépendra de l’avenir des arènes.Installées à l’abri, sous le foirail, à partir du printemps, la piste et les 900 places des gradins pourraient occuper l’emplacement à l’année. C’est en tout cas une possibilité envisagée par la municipalité qui constate «qu’il y a bien une attente, quand on voit le monde qu’il y a, et que ça fait partie de la culture néracaise». Lui-même attaché à ces rencontres, Nicolas Lacombe, maire de la commune, doit néanmoins composer avec les autres associations qui utilisent l’espace du Foirail durant l’année. Qu’elles soient enfin définitivement implantées ou non, une chose est certaine : la culture des courses landaises fait partie de l’ADN de la cité d’Albret et «il y aura toujours des arènes à Nérac.»

Les rendez-vous des fêtes

Ce dimanche, les vachettes de la ganaderia Deyries attendent les plus courageux dans les arènes pour un concours de cocarde à partir de 11 heures. Les «meilleurs raseteurs de tout le Sud-Ouest seront là» eux aussi pour tenter de ravir la cocarde. Le concours sera suivi d’un encierrodans les rues à proximité du foirail, avec un lâcher de 6 vachettes.

Les choses sérieuses commenceront à 17 heures avec la course landaise formelle comptant pour le challenge Armagnac. Pour cette course, animée par «La Jimbalaya» de Nérac et «Les Kanari’s» de Montréal-du-Gers, Mikaël Hilaire promet «de l’émotion et du spectacle». «Il y aura des sauteurs du plus haut niveau», raconte le co-président du club taurin. «Ils prennent toujours des risques. Et s’il y a du risque, il y a toujours de l’émotion dans le public !»

Lundi, toujours à 17 heures, les coursayres pourront admirer une dernière fois les exploits des sauteurs et des écarteurs avec la dernière épreuve de ce week-end de fêtes aux arènes du Foirail.

Le programme des fêtes de A à Z…

 
 Le programme des fêtes de A à Z...

A comme Astious –

Demain, à partir de 19 h 30 jusqu’à 21 h, le groupe venu de Saint-Laurent animera les quais de Baïse devant l’Espace d’Albret. Et ils ont prévenu : pour leur quarantième anniversaire, ils ont l’intention de mettre un bordel géantissime.

B comme Bodégas —

Elles sont incontournables des fêtes. Les bodegas sont les moteurs de la fête. Un véritable parcours sportif pour en faire le tour. à l’Espace d’Albret, le comité des fêtes vous y attend avec la sienne. Place des courses, la bodega des joueurs de l’USN est devenue un lieu incontournable de ces fêtes. Sans oublier le Gambetta, l’Escadron volant, le Marcadieu, la Taverne Henri IV et, un peu plus excentrée, du Virus Café ou «Au concert», quai Lusignan.

C comme course landaise-

Le club taurin est très actif durant ces fêtes du mois de mai avec cinq rendez-vous en trois jours. Il organisera d’ailleurs deux courses landaises le dimanche et le lundi à partir de 17 heures. Celle du dimanche comptera pour le challenge de l’Armagnac. Confiance a été faite à la ganaderia Deyris et la cuadrilla Benjamin de Rovere.

D comme défilé-

Le grand moment des fêtes attendu par tous avec le défilé du corso fleuri. Ses chars (gardés secrets jusqu’au dernier moment par les membres du comité des fêtes), ses miss, ses animations musicales avec bandas et batucadas. Le samedi à partir de 21 heures et le dimanche à 15 heures.

E comme Encierro-

Le premier se déroulera le samedi à 19 heures pour les enfants et les adultes. Un autre est programmé le dimanche à 11 heures du côté de la place du Foirail.

F comme feu d’artifice —

Il est programmé le lundi, à partir de 23 heures, et sera tiré au-dessus de la Baïse. Haut en couleur, il sera encore spectaculaire.

G comme Grand Tremplin-

Il se déroulera aujourd’hui, à partir de 20h30 sur la grande scène de l’Espace d’Albret. Trois groupes au programme de cette première nuit de fête.

H comme Houba-

Batouc de luxe, Houba animera les défilés de chars avec sa musique percutante. Ambiance assurée…

I comme interdiction-

A l’occasion de ces fêtes, plusieurs axes seront interdits à la circulation comme habituellement pour le bon déroulement des festivités notamment le cœur de ville sur la D656. Des déviations seront mises en place par la route de Condom, Francescas et Lavardac.

J comme Jimbalaya-

Incontournable des fêtes de Nérac, la banda Jimbalaya sera sur la place de la Mairie, à partir de 19 heures, pour l’ouverture officielle des fêtes.

K comme K-way-

Indispensable pour des fêtes au sec au vu des conditions météorologiques annoncées.

L comme Les Gaules d’Albret-

Elles seront bien tendues au bord du lac pour attraper truites et autres poissons à l’occasion du traditionnel concours de pêche sur le site du Bourdillot, route d’Espiens, le dimanche à partir de 8 h

M comme Miss Albret —

Elle a été élue, samedi dernier, à l’Espace d’Albret. Son nom sera dévoilé, ce soir, à l’occasion du lancement des fêtes. Elle se verra remettre l’écharpe et présidera les grands défilés du samedi soir et du dimanche après-midi.

N comme Nérac’son-

Cette association néracaise a donné un coup de main au comité des fêtes. Une manière de se mettre dans le rythme avant le concert de rock qu’elle organise le 11 juillet prochain, de 18 heures à 2 heures, au théâtre de Verdure.

O comme Old School funky Familly-

Le groupe venu de Bayonne animera les deux défilés du corso fleuri et sera en concert, également, le samedi soir à partir de 1 h à l’Espace d’Albret.

P comme patrouille-

Comme l’an passé, des patrouilles de gendarmerie sécuriseront cette fête de Nérac. A l’intérieur et à l’extérieur de la ville. De nombreux points de contrôle seront organisés pour éviter que la fête ne tourne mal.

Q comme «Que ça jumpe !»-

A la fête foraine, plus de cinquante manèges en tous styles attendent petits et grands. Sensations fortes garanties…

R comme Rugby-

Les Barons d’Albret et l’USN organisent un tournoi de rugby flag au stade André-Duprat. Une soirée paella prolongera les festivités.

S comme Soul Papaz-

The Soul Papaz Groove à tous les étages. Puissance cuivrée, rythmique aiguisée, tout pour une soirée déjantée avec ce concert, demain soir, à l’Espace d’Albret, à partir de 21 heures. Muyayo Rif prendra le relais !

T comme Tripettes –

Elles sont incontournables des fêtes de Nérac. Le samedi, dès 8 heures, à déguster la place Saint-Marc et, ensuite, dans les restaurants et autres bodegas de la ville.

U comme Union musicale néracaise-

Elle se produira en concert à l’Espace d’Albret, le lundi, à partir de 21 heures. A voir aussi le samedi à 11 heures en l’église.

V comme vin rouge-

Il coulera à flots dans les bodegas dans la chaleur des nuits néracaises. Mais, pour la première fois, le précieux breuvage aura son concours le samedi matin à l’occasion du marché qui se déplace au Petit-Nérac. Egalement concours de fraises, de fromage de chèvre et de pain. La remise des prix se déroulera à 12 heures. En musique bien sûr !

Y comme Y’a plus qu’à…-

S’amuser, se faire plaisir, bouger dans tous les sens et vibrer au rythme de cette fête, première d’une longue série dans le Sud-Ouest.

Z comme «Ze vais dormir»-

Après quatre jours de fête, cela sera bien nécessaire pour remettre ça dans une dizaine de jours chez nos amis condomois avec le Festival international de bandas y penas !

Une fête foraine au top !

Publié le 27/04/2015

 La fête foraine de Nérac est une des plus attractives de la région./Photo archives DDM — C.C.

La fête foraine de Nérac est une des plus attractives de la région./Photo archives DDM — C.C.

Mercredi après-midi, le premier forain a garé son poids lourd à l’entrée du parc de la Garenne. Ce matin, aux premières heures, le ballet incessant des voitures et autres camions débutera avec l’installation des forains venus des quatre coins de la région pour participer, à partir de jeudi soir, à quatre jours d’animations dans les rues de la cité d’Albret. Eric Poloni de la police municipale va avoir du pain sur la planche pour placer l’ensemble des forains, manèges et autres stands de restauration. Cette année encore, le succès est au rendez-vous. Ils seront une soixantaine à participer à cet événement. «C’est un chiffre qui est stable depuis quelques années déjà», explique le policier municipal. Nérac confirmera une fois encore son statut honorifique de fête foraine la plus attractive de la région. De la place des courses à l’avenue De-Lattre-de-Tassigny jusqu’à devant la mairie, ils seront au rendez-vous de cette première grande fête de la saison. Et, il y en aura pour tous les goûts. «De 3 à 77 ans», place à l’humour avec Eric Polloni. Les petits ne sont pas oubliés avec les manèges traditionnels où ils partiront à la chasse aux pompons sans oublier les auto-tamponeuses, le dada des petits et des grands. Des manèges plus spectaculaires les uns que les autres prendront place aussi sur le bitume ! De véritables mastodontes armés de baffles énormes et de lights et autres effets spéciaux à faire pâlir de jalousie certaines discothèques. Là, ça secouera dans tous les sens ! D’ailleurs, lors du défilé de chars du samedi soir, les ligths et autres artifices apportent une dose de festivité supplémentaire.

Une nouvelle attraction fera son apparition sur la place des courses. Avis aux amateurs de sensations fortes avec un marteau qui va s’élever dans les airs. «Ça montera haut apparemment», glisse Eric Polloni. Quatre jours durant, petits et grands vont battre le pavé, prenant d’assaut cette fête où les vendeurs de confiseries apporteront aussi leur touche à cette folie festive ! Coup d’envoi dès jeudi soir…

The Mad Shrimps, des «crevettes pas si folles» !

Jeanne, Thomas, Victor, Yeilyn, Antoine et Marco (Théo la septième «Crevette» était retenu) ont répété, hier aprés-midi, pour être fin prêt pour leur concert à l’espace d’Albret./Photo DDM – C.C.)
Dans le groupe «les crevettes folles» – bon, ils préfèrent la version anglophone «The Mad Shrimps» -, je demande Victor, le batteur (celui qui a eu l’idée du groupe en premier). Je veux aussi Marco le guitariste (le plus «sérieux» du groupe, cela reste à prouver). Ensuite, pour complèter, je veux Yeilyn, la voix de ce groupe (la féministe du groupe). Sans oublier Jeanne, la guitariste (amie qui a organisé un concert dans son garage et qui par la suite est devenue musicienne). Je veux ensuite le seul «expatrié» de cette famille de «crevettes», Antoine, le bassiste (il souhaite préciser «jeune, beau et célibataire»). Puis, je veux Thomas (et ses allures de crooner sud-américain), la deuxième voix de cette formation originale. Enfin, pour finir, je demande Théo au clavier et humoriste de la bande jamais à court de blagues (avec un one-man-show en prévision pour les premières parties). Sept jeunes à la moyenne d’âge de seize ans et deux points communs : la musique et tous étudiants au lycée de Nérac (sauf pour Antoine qui est en terminale S au lycée de Condom). Au départ, «on a discuté pour la première fois avec Marco il y a un an et demi. On a accroché muscialement et on a décidé de se lancer», lâche Victor. Les allers et venues se multiplient. Certains arrivent, d’autres partent.
Un répertoire éclectique
Au fil des mois, ce groupe de potes continue sa route. Toujours dans son style, un rock pas habituel – celui qui peut déranger les voisins mais qui vous donne de l’énergie pour 10 ! En tout cas, ne leur parlez pas de «rock inclassable» comme le souligne Victor. À chacun son influence, à chacun sa musique. «On vient tous d’horizons différents, on a tout mélangé pour obtenir le style du groupe. Cela permet d’avoir un certain éclectisme dans notre répertoire», souligne Théo. Cela fait deux mois que «The Mad Shrimps» est dans sa version complète. Depuis, les sept musiciens essaient de s’accorder un créneau hebdomadaire pour travailleur leur répertoire. «Si nos emplois du temps respectifs avec les cours nous le permettent, on essai d’en caler un second», lâche Victor. Entre les reprises (comme Nirvana ou Rage Against the Machine) et leurs compos, les musiciens bossent sur une trentaine de morceaux en les enchainant pour être au top. Perfectionniste en plus de ça !
Première sur une véritable scène !
Yeilyn, à l’écriture, et Marco, à la musique, se chargent des compos. «C’est un peu à l’inspiration du moment», confessent les jeunes. «Ca vient comme ça». Samedi prochain, ils se produiront sur la scène de l’espace d’Albret, leur première scène. Pas impressionnés les petits Néracais. «Si un peu quand même», place Marco. Et Jeanne de préciser : «on a jamais joué devant plus de 50 personnes» si ce n’est dans le garage de Jeanne où, pour un anniversaire de «métalleux» – comme dit Théo – ils avaient pu se frotter à la réalité de la scène. Là, les choses sérieuses débutent. Trente cinq minutes de concert pour le plaisir de leurs groupies «lycéennes» et pour tous ceux qui découvriront l’audace de ces jeunes Néracais. Ce concert n’est qu’une étape. Ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Aprés leur bac de français (et c’est bien leur seul priorité pour l’heure), ils auront plusieurs dates en période estivale. Ils débuteront par la fête des lycéens, le 25 juin prochain, à la salle des fêtes d’Andiran. Bosser dans la musique ? «Pourquoi pas ! Si cela est possible», lâchent-ils en chœur. En tout cas, ils débordent d’énergie et d’idées. Enregistrer un album, l’autre pari un peu fou des «crevettes pas si folles que ça», bien lancées pour une partition des plus surprenantes et agréables !

Christophe Cibola


Les herbiers au château et à la médiathèque
Publié le 07/04/2015
Séverine Poloni et Stéphanie Knobel, médiatrices culturelles, feront découvrir cette exposition itinérante./Photo DDM — C.C.
Depuis le 17 mars dernier et jusqu’au 5 juin prochain, la cité d’Albret accueille l’exposition temporaire consacrée aux «herbiers, trésors vivants». Cette exposition est le résultat d’une collaboration étroite entre les archives départementales des Landes, le jardin botanique de Bordeaux, le musée de Borda de Dax et le musée Despiau de Mont-de-Marsan.
Cette exposition met en lumière le travail de recherche et de numérisation sur les herbiers landais des XVIIIe et XIXe siècles. Une manière aussi de mieux connaître les herbiers. Leur fragilité, entre autres, rend difficile leur exploitation scientifique et interdit toute communication avec le grand public.
Deux salles d’exposition du château accueillent cette exposition qui présente l’histoire des herbiers, véritable témoin de l’histoire du patrimoine végétal. Très dynamique, la visite répond à plusieurs questions sur l’origine de l’herbier, sur son utilisation et sur ces exploitations possibles.
Du côté de la médiathèque, cette exposition se poursuit avec un module sur «Histoires d’hommes». Il développe la thématique de ces hommes botanistes, médecins ou explorateurs, auteurs des premiers herbiers.
À cette occasion, des planches issues de la collection de Maurice Lespiault sont exposées. Ce naturaliste est issu d’une ancienne famille néracaise.
Un de ses ancêtres a été prédicateur de la reine de Navarre et lui a été conseiller municipal.
Les élèves scolarisés découvriront cette exposition au travers de sorties pédagogiques.
Pour plus de renseignements et heure de visite, contacter le 05 53 65 21 11.

La Dépêche du Midi


 

 

Festi’val d’Albret : Un voyage entre Italie et Espagne !

Festi’val d’Albret : Un voyage entre Italie et Espagne !
Depuis le 6 mars et jusqu’au 14 mars, l’association Culture et Cinéma organise en étroite collaboration avec la communauté des communes du Val d’Albret son Festi’val d’Albret.Pour cette nouvelle édition, le cinéma méditerranéen a été mis à l’honneur, notamment le septième art transalpin et ibérique. Depuis quelques jours, une exposition photos inaugurale sur l’immigration italienne se déroule à la médiathèque de Nérac.
Elle est exposée en partenariat avec le comité de jumelage Nérac- Mesola. Le vernissage de cette exposition se déroulera mercredi prochain à partir de 17 heures. Elle sera suivie d’un atelier proposé par l’association Ribambelle «Lecture à voix haute».
Ces rendez-vous lanceront les diffusions de plusieurs long-métrages. Trois soirées, du 11 au 13 mars, se dérouleront au cinéma Le Margot à partir de 21 heures. «La Belle Jeunesse», «Con la pata quebrada» et «Palerme» permettront aux spectateurs de découvrir ces longs-métrages classés dans la catégorie drame ou comédie dramatique. Pour la soirée du 12, la soirée sera agrémentée de démonstrations de danses sévillanes par l’association Amapola.
Un samedi au cinéma
L’autre temps fort de ce festival se déroulera le samedi 14 mars, cette fois-ci, au cinéma de Barbaste. Trois films seront proposés le même jour. «Une journée entière dédiée au cinéma entre projections et débat. Avant chaque film, nous ferons une présentation et un petit débat s’ensuivra», explique le président Jean-Luc Duriez de l’association Culture et Cinéma.Là encore, les deux pays à l’honneur se partageront la programmation.
«Pain noir», un drame espagnol ouvrira la journée avant que ne soit projeté «Gusteta, une enfance en héritage» en présence du réalisateur Jean-Louis Gioveri-Gamboloni.
«La Nostra Vita», comédie transalpine, clôturera cette édition 2015.Placée sous le signe de la convivialité, un repas se déroulera le 14 mars au restaurant scolaire de Barbaste afin de prolonger les débats cinématographiques autour d’un plat méditerranéen.
Pour les inscriptions et réservations, téléphoner au 05 62 29 39 92 ou 06 86 43 67 11.

La Dépêche du Midi


Garenne Partie, l’éco-festival éclectique

Publié le 06/03/2015

 

 

Pour cette quatrième édition, les écoliers ont choisi le rouge comme dress-code de leur carnaval./ Photo archive DDM
Du 11 au 19 avril, Nérac accueillera la quatrième édition de son éco-festival «Garenne Partie». Le programme de ce rendez-vous devenu incontournable.Des balbutiements à la confirmation, la croissance peut être longue pour certaines manifestations. À Nérac, l’éco-festival «Garenne Partie» a su séduire son public dès ses premières gammes et est devenu, aujourd’hui, un rendez-vous incontournable de la saison culturelle. Cette année, il se déroulera du 11 au 19 avril. Un programme dense, éclectique, coloré, musical et surprenant a été mis sur pied par l’équipe du service culturel de la mairie de Nérac.Culture et citoyenneté cohabiteront tout comme musique, environnement, théâtre, intergénération ou vivre ensemble. Pour cette quatrième saison, pas de grande nouveauté dans la programmation mais la présence renforcée des événements plébiscités lors de la dernière édition. Des moments forts, des spectacles, des parades colorées, des instants plus intimistes feront la force de cet éco-festival qui se tiendra en 17 points de la cité d’Albret.
Des rendez-vous théâtraux en semaine…
La journée inaugurale sera lancée par la soupe partie. Une drôle de bourse d’échange ouverte pour les semences paysannes. Jardiniers amateurs et avertis échangeront graines et plants. Le soir, à l’espace d’Albret, ils se retrouveront pour concocter soupes et salades de fruits. Un bar végétal sera proposé par l’association «Au fil des séounes» pour découvrir les cocktails à base de fruits et légumes.
Le cirque tiendra une place forte dans cet événement notamment avec Circus Xanti. Sans oublier la musique avec l’Union musicale et Dominique François pour un quizz sur la chanson française. Ce samedi 11 avril, un café polars se tiendra à la médiathèque sur le thème «nature et grands espaces». Le dimanche apportera un côté environnemental avec le concours intergalactique d’élagage dans la Garenne. Animation et démonstration, toute la journée, de grimpe dans les arbres. Une balade commentée sera proposée autour de Nérac. Un bal moderne proposé par l’école de musique et de danse achèvera cette journée au kiosque de la Garenne. En semaine, plusieurs rendez-vous théâtraux et musicaux seront proposés avec des compagnies professionnelles d’Aquitaine comme «Une demande en mariage… en bateau», «Ubu Roi Vrout» ou la «vie devant soi».
La plus grande discothèque pour enfants !
Des olympiades aquatiques seront organisées à la piscine couverte. Seul ou en équipe, le but sera de réaliser des épreuves déjantées. Le vendredi après-midi sera synonyme de carnaval des écoles. Les jeunes ont même choisi le dress-code pour cette année. Alerte rouge en perspective dans les rues de la ville. A partir de 19 heures, la «Kid Palace» prend ses quartiers à l’Espace d’Albret. La plus grande discothèque pour enfants pose ses enceintes pour un moment inoubliable avec le collectif des sœurs fusibles.
Les deux derniers jours de cet éco-festival réserveront encore bien de belles surprises. ça cartonne à Washington sera proposé place du Général-de-Gaulle, le 18 avril. Un spectacle de rue acrobatique à ne pas manquer. De nombreuses animations seront organisées autour de la récup’comme «customise ton t-shirt» ou «rempaillage récup». L’occasion aussi d’assister à la renaissance de la bière artisanale à Nérac sans oublier les trois groupes («The mad Schrimps», «Diamond Groove» ou «Shelters») qui se produiront à l’Espace d’Albret. La dernière journée verra un feu d’artifice d’animations comme le défi sportif des vieilles branches et des jeunes pousses, ou le concert ornithologique. Sans oublier le spectacle de haute voltige ou le théâtre de rue acrobatique. Sensations, émotions et virtuosité au rendez-vous avant le grand goûter de clôture du festival. C’est promis cette quatrième édition sera talentueuse et féerique !
Informations et réservations : Inscriptions.- Les jauges des spectacles et d’un grand nombre d’ateliers sont limitées. Les inscriptions sont fortement conseillées.
Réservations à l’espace d’Albret au 05 53 97 40 50 ou par mail spectacles.albret@ville-nerac.fr ; à la piscine municipale au 05 53 65 94 58 ou par mail piscine@ville-nerac.fr ; au château Henri Iv au 05 53 65 21 11 ou par mail direction-chateau@ville-nerac.fr ; à l’office de tourisme au 05 53 65 27 75 ou contact@albret-tourisme.com
Tarif des spectacles — Tarif unique : 3 €; Pass famille : 5 € (jusqu’à 5 personnes). Sur présentation du Pass famille, l’entrée aux spectacles est à1 €.

De notre correspondant, Christophe Cibola


Les festayres privés des Bains du Roy !

Publié le 05/03/2015

 

 

Cette année, le comité des fêtes ne pourra pas utiliser les Bains du Roy pour des raisons de sécurité./Photo DR
Depuis quelques années, le comité des fêtes de Nérac avait ses habitudes pour accueillir les festayres tout au long du week-end aux Bains du Roy. Les concerts y étaient légion pour une belle ambiance festive. Au fil des années, ce lieu avait su se créer une forte identité incontournable des fêtes de Nérac. Cependant, on ne verra pas, du 1er au 4 mai prochain, l’énorme chapiteau «bleu et blanc», en forme de tunnel situé aux Bains du Roy à l’occasion des fêtes de Nérac. En effet, pour des raisons de sécurité, le comité des fêtes n’a pas été autorisé à utiliser ce lieu. En effet, la terrasse des bains du Roy surplombe la Baïse en contrebas. «Déjà l’an passé, on avait donné l’aval. On n’est pas en conformité au niveau de la sécurité avec le site qui donne sur la Baïse», explique Patrice Duffau, premier adjoint au maire de Nérac. Rappelons, toutefois, qu’il n’y a jamais eu de problème sur ce site. Pour cette édition 2015, aucun risque ne sera pris. «Il aurait fallu réaliser d’importants aménagements pour que l’on puisse continuer à organiser les événements festifs sur ce site-là», poursuit l’élu néracais
Les concerts se dérouleront à l’Espace d’Albret
De ce fait, le comité des fêtes va se retrouver, pour cette édition 2015, à l’Espace d’Albret. Les soirées concerts du comité des fêtes se dérouleront dans la salle des fêtes (pas dans la salle de concert). Les bénévoles ont programmé une première soirée avec le vendredi 1er et une autre le samedi 2 mai. Le programme est en train d’être peaufiné par les responsables. Comme aux Bains du Roy, le comité des fêtes déploiera ses mètres de zinc pour permettre aux festayres de prolonger la fête après les concerts ou après la déambulation dans les rues de la cité d’Albret. Une grande première en tout cas pour le président Jean-Noël Tonin et les bénévoles du comité des fêtes qui vont déployer leurs efforts, dorénavant, pour attirer la foule des grands soirs à l’Espace d’Albret.

De notre correspondant C.C.


Un laboratoire de haute technicité à Nérac

Publié le 02/03/2015

 

 

Le directeur du laboratoire, Bruno Morassin, Nicolas Lacombe, le maire de Nérac et Olivier Rollet posent la première pierre du futur centre d’analyses médicales de haute technicité./Photo DDM, C.C.
Avec son déménagement à la zone de santé du Pin, le laboratoire d’analyses médicales va connaître un développement important : plateau de haute technicité et création de sept emplois.
Quatre ans déjà, que Bruno Morassin, le directeur du laboratoire d’analyses médicales deNérac, travaillait sur le projet d’agrandissement. Une rencontre avec Nicolas Lacombe, le maire de Nérac, va faire avancer le dossier de manière importante pour que le laboratoire ne quitte pas l’Albret. Un terrain d’implantation est trouvé. La pose de la première pierre, mercredi dernier, concrétise l’avancement de ce projet sur la zone de santé du Pin.
Les travaux ont débuté il y a quelques semaines.
Un bâtiment de 800 m2 va être érigé pour un coût global de 1,2 M€. Une partie sera dédiée à l’accueil des «1000 patients quotidiens du centre d’analyses». «300 m2 seront consacrés au plateau technique, explique Bruno Morassin, ce qui représente un investissement de 500 000 €/an sur sept ans».
Désormais, Nérac sera doté d’équipements de haute technicité. Le laboratoire néracais sera un des laboratoires à la pointe de la région. «Cela permettra une mutualisation avec les autres laboratoires du groupe (à savoir huit avec Nérac, Maubourguet, Marmande, Condom, Eauze, Lectoure, Fleurance et Mirande). Une grosse partie des analyses du groupe s’effectuera désormais sur Nérac», explique le directeur.
Un déménagement créateur d’emplois
De plus, le laboratoire néracais assurera une partie d’urgences pour les deux hôpitaux locaux de la cité d’Albret et pour celui de Condom.Ce déménagement va s’accompagner de création d’emplois. Actuellement, treize personnes travaillent au sein du laboratoire situé cours Romas. Une vingtaine de collaborateurs travaillera sur le nouveau site. «Un nouveau biologiste a déjà rejoint l’équipe», explique Olivier Rollet, l’adjoint du directeur.Les travaux devraient être achevés au milieu de l’été «si les délais des entreprises sont respectés».Le déménagement est prévu pour la fin octobre, «cela permettra durant deux mois l’installation des nouveaux robots d’analyses» avant que l’équipe complète ne rejoigne le laboratoire flambant neuf.
Une zone entièrement dédiée au médical
Cette zone du Pin, située derrière la piscine couverte, sera entièrement dédiée au médical. Des praticiens comme un cabinet de kiné est déjà opérationnel. En plus du laboratoire d’analyses médicales, une maison de santé sera construite.Plusieurs corps de métiers y exerceront. Pour l’heure, déjà deux médecins généralistes s’y installeront. «Cela est prévu pour quatre au total», explique le maire
Des infirmières, aussi, rejoindront le site comme des médecins spécialisés. La Candélie, aussi, y délocalisera son centre médico-psychologique dans un bâtiment flambant neuf. L’ensemble des professionnels seront opérationnels dans cette zone, dès la fin de l’année 2016.

Christophe Cibola


Tapis rouge au cinéma méditerranéen

Publié le 03/02/2015

 

 

Les membres de l’association «Cinéma et culture» lors d’une conférence, en 2014, sur le thème du polar./Photo archives DDM.
Suite à la fermeture du cinéma néracais à la fin des années 80, une association «Culture et cinéma» avait été créée pour «obtenir le maintien de cet accès à la culture». Les membres très actifs organisaient des séances mensuelles au lycée agricole afin de permettre aux adeptes de visionner quelques grands chefs-d’œuvre. Puis, le cinéma a rouvert ses portes àNérac. Cependant, l’association a continué son œuvre. «On a changé de philosophie», explique Jean-Luc Dupriez, président de l’association. De cette passion, les membres ont mis en route un festival sur le cinéma. Cette année, il se déroulera du 6 au 14 mars prochain. L’occasion de fêter sa dix-huitième édition. À chaque année son thème. Après les polars, la manifestation néracaise s’internationalise. Articulé sur les pays du Sud, l’événement mettra en lumière le cinéma italien et espagnol en lui déroulant le tapis rouge. «Cela permettra de faire connaître ce jeune cinéma italien qui est différent de celui de la grande époque», souligne le bénévole associatif.
«Créer une dynamique»
Deux sites de projections sont concernés avec le Margot à Nérac et le cinéma de Barbaste. Toute une série de manifestations est planifiée également à cette occasion. Conférence, expositions, danses et une soirée autour d’un repas espagnol compléteront les festivités cinématographiques. «Cela permet de créer une dynamique autour de cette manifestation», lâche-t-il. Pour cette nouvelle édition, les deux comités de jumelage de Nérac ont été contactés afin de les associer à cette initiative. Au Margot, par exemple, le film espagnol «La Belle Jeunesse» et le documentaire «Con la pata quebrada» seront diffusés ainsi que «Palerme», la comédie dramatique italienne. Le 14 mars, le cinéma de Barbaste sera le théâtre de trois projections avec, entre autres, «Pain noir» ou «la Nostra Vita». «On ne se contente pas de projeter le film. Une personne présente et un débat suit la projection. On donne les clés de la démarche cinématographique de l’auteur», conclut le président. Le choix des films est déterminé «collégialement» de manière à attirer le plus de monde possible. Un travail est même mené avec les lycéens de la cité scolaire autour de cette thématique.

De notre correspondant Christophe Cibola


L’or noir de l’Albret

Publié le 16/01/2015

Semaine de la truffe du 16 au 25 janvier

 

 

Gabriel Chazallon et «Vanille» après un cavage fructueux./DDM, M.D.
Samedi, dès 10 heures, la cloche sonnera le début de la vente de truffes dans la salle des Ecuyers. Mais pour pouvoir en vendre, encore faut-il en avoir. Cette année, Gabriel Chazallon a eu de la chance : «Les arbres produisent alors que l’an dernier, ils n’ont rien donné».
L’art du cavage
Car la truffe, ce n’est pas une science exacte. En désignant l’espace sans herbe sous les chênes verts qui couvrent les 6 ha de son exploitation, il explique : «C’est ce que l’on appelle un brûlé. Pour la truffe du Périgord, s’il n’y a pas de brûlé, cela veut dire qu’il n’y a pas de champignons. Mais s’il y en a, cela ne veut pas dire non plus qu’il y a de la truffe». Pour trouver des pépites d’or noir, Gabriel Chazallon fait donc confiance au flair de «Vanille», une labrador de 10 ans, toute aussi noire que la tuber melanosporum, qui aide son propriétaire lors du «cavage». En quelques minutes, l’animal repère le parfum d’un champignon et son maître dégage délicatement le fruit de la récolte. Une récolte parfois pourrie. La faute au climat. «Cette année avait un beau potentiel, le printemps a été favorable, raconte-t-il. Mais l’automne a été chaud, la maturité est arrivée assez tardivement, après Noël». Ainsi, «je ne pense pas que nous aurons une année exceptionnelle en terme quantitatif alors qu’elle aurait pu l’être».
Travailler le sol pour avoir des truffes de qualité
Heureusement, le climat ne fait pas tout. Depuis le retour des trufficulteurs en Albret dans les années 1990, ces derniers ont réalisé des efforts pour réduire les aléas dans la production. «Quand je me suis installé au début des années 2000, on me disait qu’il n’y avait pas besoin de travailler le sol», se souvient Gabriel Chazallon. «Mais si on ne le travaille pas, on ne peut pas avoir de truffes de qualité». Cette culture à l’ancienne était héritée du siècle précédent, quand «il y avait des parcelles naturelles à Nérac, mais surtout en bordure des landes où la terre est parfaite pour les truffes avec des sous-sols calcaires et recouverts de sable». A l’époque, c’était plus de la «cueillette». Aujourd’hui, la cinquantaine de trufficulteurs de l’Albret «plante les chênes et les accompagne. Il faut les arroser, travailler le sol, et tailler les arbres. Maintenant, on parle aussi de réensemencement, on fait des petits puits où on met du terreau avec des truffes broyées ou on sème en surface».
Autant de pratiques qui font que, même si la quantité n’est pas aussi exceptionnelle qu’escomptée, la qualité reste, elle, au rendez-vous. Pour preuve, Gabriel Chazallon dévoile quelques truffes fraîches conservées dans un bocal. Le signe de qualité : le parfum qui se dégage dès l’ouverture du récipient. «Cela, vous ne pouvez pas l’écrire», rigole le trufficulteur. Pour en profiter, il faudra donc être dans la salle des Ecuyers, samedi, avant que la cloche ne retentisse.

Michael Ducousso


Penser à l’avenir malgré le deuil

Publié le 10/01/2015

 

 

La cérémonie a commencé par un hommage / Photo DDM, M.D.
Les vœux du maire, cette année, ont eu lieu dans un contexte difficile, puisque jeudi était une journée de deuil national. Nicolas Lacombe a donc tenu à partager son avis sur le drame qui a secoué la France avant de parler de l’avenir de Nérac : «Aucun mot ne peut qualifier ce qui s’est passé. Ce qui est visé, c’est la France, c’est la République et ses valeurs dont la liberté d’expression est un pilier fondamental.» Une entrée en matière suivie d’une minute de silence qui a justifié l’absence de «considérations politiques pouvant être considérées comme partisanes» dans la suite d’un discours prononcé à un moment où les citoyens doivent se montrer unis.
Une fois ces hommages passés, le premier magistrat a pu exposer à ses administrés ce qu’allait leur réserver l’année 2015.
Des efforts budgétaires…
D’emblée, l’édile a annoncé les mauvaises nouvelles en parlant argent. Avec la baisse des dotations de l’état et l’engagement de ne pas augmenter les impôts, Nicolas Lacombe a réaffirmé sa volonté de réaliser des économies. «Cela s’est déjà traduit en 2014 par un budget de fonctionnement quasi égal à celui de 2013 mais cela devra se traduire dès 2015 par des efforts accrus», expliquait-il en rappelant que le montant des investissements durant le mandat serait trois fois moindre que celui du précédent mandat, établi à 12 millions d’euros. Une partie du personnel partant à la retraite ne sera pas non plus remplacé.
Mais des projets
Malgré ces annonces peu réjouissantes, Nicolas Lacombe a quand même énuméré les nombreux projets qui vont marquer l’année 2015, notamment au niveau de l’aménagement du territoire. Il est ainsi revenu sur le chantier du boulevard Coubertin qui va commencer cette année, sur la commercialisation, cet automne de 20 premiers lots au lotissement Bourdilot qui verra le jour mais aussi sur l’avancée du dossier Agrinove ou encore sur celle du Grand Albret qui devrait désormais prendre forme en 2017. Autant de chantiers qui, malgré les efforts budgétaires annoncés, permettront de continuer à faire de Nérac et plus globalement de l’Albret, «un territoire qui bouge en 2015.

La Dépêche du Midi


Publié le 05/01/2015

«Les Enfants du paradis»

 

 

«Les Enfants du paradis» bientôt à l’Espace d’Albret./ Photo DDM Repro
Vendredi 16 janvier, à 20 h 30, à l’Espace d’Albret à Nérac, le Théâtre de l’Infini interprétera «Les Enfants du Paradis», de Jacques Prévert. C’est l’histoire de quatre hommes, Baptiste un mime, Frédérick un acteur, Lacernaire un assassin et un noble richissime Edouard de Montray. Tous les quatre désirent la même femme, Garance. Injustement accusée de tentative d’assassinat, celle-ci va partir avec le quatrième larron. Sept ans plus tard, elle revient à Paris et se glisse, tous les soirs, dans une loge du théâtre des Funambules dans lequel Baptiste joue la pantomime. C’est alors que tour à tour, les quatre aspirants à l’amour de Garance ouvrent leurs cœurs, parlent d’eux-mêmes et de leurs faiblesses dans quelques-unes des plus belles scènes de l’histoire du cinéma. C’est ce chef-d’œuvre de Jacques Prévert qu’Enzo Cescatti a choisi de monter pour la scène. Pas moins de trente acteurs composent le Théâtre de l’Infini. Deux années de travail, de l’adaptation du texte aux répétitions, ont été nécessaires. L’équipe du Théâtre de l’Infini est habitée par la passion d’un art, peut-être la même que celle qui habite, sur scène, Garance et Baptiste…
Adaptation du film à la scène
C’est en août 2012, après une rencontre avec le Théâtre du Soleil et Ariane Mnouchkine, que naît l’idée des «Enfants du paradis». Merveilleux film de 1945 réalisé par Marcel Carné et écrit par Jacques Prévert, il constitue l’une des premières «histoires d’amour romantique et érotique» de l’histoire du cinéma. Probablement une des plus belles, aussi. Forte de son premier spectacle avec «L’Indiade, ou l’Inde de leurs rêves», d’Hélène Cixous, la troupe décide de se lancer dans une adaptation du film à la scène. Après trois mois d’une réécriture longue, minutieuse et respectueuse de l’œuvre originale, et 300 pages plus tard, les répétitions commencent. Juste. Le début d’un rêve, un rêve partagé avec le soutien du Pôle Culture de l’université Bordeaux-Montaigne, du Théâtre du Soleil, de la Cie «La Nuit venue». A partir de 15 ans pour une durée estimée 2 h. Contact inscriptions : sur place, aux heures d’ouverture de l’Espace d’Albret, par téléphone au 05 53 97 40 50.

La Dépêche du Midi


Les céramiques de Sarah Maso à la galerie des Tanneries

Publié le 16/12/2014

 

 

Sarah Maso et Moncho Hernandez Martinez exposent leurs œuvres à la galerie des Tanneries à Nérac./ Photo DDM Henri Nouilhan
Jusqu’au 20 décembre, Sarah Maso, artiste céramiste, présente ses œuvres à la galerie des Tanneries à Nérac où se tient l’exposition collective «L’Art d’offrir». Le public y trouvera un large choix de peintures, sculptures et artisanat d’art ; nous l’avons rencontrée.
Vous êtes la seule céramiste à exposer ici, que proposez-vous ?
En prévision des fêtes, j’ai apporté une collection d’objets qui présentent un côté esthétique en même temps qu’utilitaires. Il y a donc des boîtes, gobelets, coupelles, théières et autres contenants dont certains sont détournés de leur fonction première. Avec la complicité du créateur Moncho Hernandez Martinez, qui crée des lampes de toutes formes, certains de mes objets deviennent lampes et lanternes où la lumière électrique est retravaillée pour donner divers effets, du tamisé à la lumière crue semi-tamisée pour un plan de travail. Le visiteur trouvera des objets en grès modelé et émaillé, cuits à haute température en réduction. La céramique narrative est pour moi une interprétation de l’art séquentiel, une autre façon de communiquer.
Comment vous êtes-vous formée à cet art ?
J’ai fait deux années aux Beaux-Arts de Toulouse, mais rapidement, c’est la céramique qui m’a le plus attirée et donc j’ai appris les techniques de la céramique à Antibes que j’ai complétées par trois années d’études à la Escuela de Cerámica Artistica de Manises, à Valencia, Espagne.
En fait, vous travaillez en duo avec Moncho Hernandez Martinez ?
Oui, lui, c’est plutôt le travail des métaux et nous déclinons les lampes et lampadaires dans un design unique, il y a toujours un modèle pour s’adapter à une pièce, un coin lecture… Nous avons des commandes pour des particuliers mais aussi pour des restaurants par exemple. Je développe mon travail de céramiste, tant au niveau de la recherche des émaux et des terres qu’au niveau des formes tournées et du modelage. Je m’interroge sur la manière pour créer un univers, transmettre une idée, une sensation, une histoire…
Son site : http ://www.sarahmaso.com/lampes.html. Présente sur FB, la galerie est ouverte du jeudi au samedi de 14 h à 18 h, (sur RV les autres jours). galeriedestanneries@orange.fr

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Ysa Casse expose

Publié le 09/12/2014

 

 

Ysa Casse présente ses toiles à la galerie des Tanneries à Nérac./ Photo DDM Henri Nouilhan
Ysa Casse, artiste peintre et plasticienne, est présente à la galerie des Tanneries à Nérac où se tient l’exposition collective «L’art d’offrir» jusqu’au 20 décembre, avec un large choix de peintures, sculptures et artisanat d’art. Ysa Casse donne à découvrir ses tableaux de différentes dimensions. Elle présente sa démarche : «Dans le choix de mes tableaux, il s’en trouvera toujours un pour s’adapter quelle que soit la dimension de la pièce. Mes sujets font appel à la nature, d’ailleurs sur mes acryliques, je n’hésite pas à inclure différents matériaux comme la toile, le sable, le carton, des bouts de ficelle…». En techniques mixtes sur châssis 3D, ses sujets texturés par des apports méticuleusement choisis, déploient leurs couleurs douces comme dans la série inspirée des métamorphoses d’Ovide. «La nature m’inspire tout à fait et quand je pars du papier froissé, c’est pour mieux me rapprocher d’elle ; je le colle tout en le modelant pour un sujet que j’ai décidé de traiter. Au fil de mon travail, de mes ajouts, le sujet s’affirme et je donne consistance à l’ensemble». Les scènes peintes par Ysa Casse intriguent non seulement par les personnages, un bestiaire qui se dégagent d’un fond habilement architecturé mais aussi par les riches de détails apparaissant en plan rapproché. Habilement travaillés, les camaïeux rendent un relief saisissant de réalisme. Pour un cadeau, voilà l’occasion de faire plaisir avec une œuvre unique. Ysa est présente sur FB. La galerie est ouverte du jeudi au samedi de 14 h à 18 h (sur RV les autres jours). galeriedestanneries@orange.fr

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«Les Ogres de Barback» : époustouflant !

Publié le 08/12/2014

 

 

Vingt ans d’une carrière exceptionnelle pour les quatre compères des Ogres qui se sont produits devant un public néracais sous le charme./Photo C.C.Près de trois heures d’un concert phénoménal ont suffi à faire chavirer l’espace d’Albret conquis par la magie des Ogres de Barback…«Bonsoir Néraaaaac, nous sommes les Ogres de Barback et nous avons 20 ans !» Le «La» de cette folle soirée est donné. Une symphonie cuivrée embarque déjà la foule dans une douce euphorie alors que le concert ne fait que débuter. Ils sont plus de 900 spectateurs, venus de la région, à surchauffer cet espace d’Albret. Après un petit récital presque intimiste au milieu de leurs fans, Alice, Mathilde, Sam et Fred font la surprise de voir débarquer la fanfare Eyo’nlé, venue du Bénin et qui les accompagne sur cette tournée anniversaire, fendre la foule pour faire monter la température d’un cran supplémentaire.Puis, l’heure de prendre possession de la scène néracaise. Pour un show à couper le souffle. Trois heures d’un rendez-vous exceptionnel où les quatre compères revisitent leur répertoire. Au fil des envies et de la demande du public qui veut réentendre la magie des Ogres qui opère depuis vingt ans. Elle n’a pas pris une ride, ni un cheveu blanc. Aussi efficace qu’à ses débuts. Des chansons joyeuses, d’autres un peu moins. Sans oublier quelques paroles merveilleusement interprétées pour saluer un ami disparu.Le tintamarre cuivré des Ogres !Les instruments de musique virevoltent sur l’espace scénique. Et l’arrivée des Béninois apporte une touche festive supplémentaire. Un joli tintamarre cuivré et voilà le public éclectique et intergénérationnel, déjà sous le charme avant le début du concert, qui fond de plaisir et d’émerveillement. Une folie douce s’empare de cette salle lot-et-garonnaise, théâtre de l’avant-dernière date de cette tournée (NDLR : la dernière étant Montélimar «pas loin de la maison» des Ogres). Au vu de cette soirée, on comprend aisément les 700 000 albums vendus et les 2 000 concerts réalisés durant ces vingt ans.Il n’en fallait pas plus. Nérac n’y a pas échappé et a succombé au charme des 20 ans des Ogres. Espérons maintenant qu’ils n’attendent pas vingt ans pour revenir briller en Albret…De notre correspondant local C.C


Ana-Paula Bes expose ses œuvres aux Tanneries

Publié le 24/11/2014

 

 

Ana-Paula Bes devant une de ses dernières œuvres./ Photo DDM Henri Nouilhan
Jusqu’au 20 décembre, à la galerie des Tanneries à Nérac, se tient l’exposition collective «L’Art d’offrir» avec un large choix de peintures, sculptures et artisanat d’art où Ana-Paula Bes présente une vingtaine de tableaux.«N’étant pas une exposition à thème, le visiteur trouvera des toiles acryliques et croquis à l’encre de Chine. Un choix aussi entre figuratif et plus d’abstraction vers laquelle je tends de plus en plus», explique l’artiste.C’est en 2009 qu’Ana se décide à présenter au public son travail : «À l’époque, je peignais avec la référence au concret, j’utilisais la peinture acrylique pour sa commodité. C’est une activité de détente qui me déconnecte de journées chargées», précise- t-elle.C’est en 2012 qu’Ana explore un autre domaine avec l’encre de Chine ; d’abord le tracé est précis et rigoureux, puis s’enrichit de couleurs. «Devant l’accueil positif de mes nouvelles toiles, j’ai renouvelé mon soutien à Planète Autisme en offrant des croquis à l’association pour réaliser des cartes postales. Cinq modèles ont été choisis qui ont été imprimés gratuitement par ICA Concept à Agen».
L’encre de Chine comme médiateur
Délaissant quelque peu plumes et pinceaux, c’est au couteau qu’elle travaille à présent en soignant une technique «de glissé en toute liberté», précise-t-elle enjouée.Et en effet, cette liberté qu’elle s’accorde fait naître des personnages, des scènes de la vie courante qu’elle rehausse de quelques couleurs sans jamais trop charger la scène.C’est frais, spontané, les personnages vivants inspirent le calme et la douceur ; c’est une philosophie qui lui réussit et qui plaira certainement pour offrir un cadeau original.
La galerie est ouverte du jeudi au samedi de 14 h à 18 h (sur RV les autres jours).
galeriedestanneries@orange.fr

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Musique baroque au Temple

Publié le 24/11/2014

 

 

Samedi 29 novembre à 20 h 30, au temple de Nérac, un concert de musique baroque sera donné. Xavier Uters et Tiago Leal se sont rencontrés lors des deux derniers stages de musique baroque de Barbaste. Xavier étudiait le violon baroque au conservatoire de Bordeaux et Tiago le théorbe à Barcelone. Après une série de concerts dans la région, ils sont rejoints par Barbara Bajor, venue de Pologne pour se former au basson baroque, puis par Mira Gloor qui a étudié la flûte ancienne à la Schola Cantorum de Bâle. Depuis deux ans, ils se retrouvent régulièrement tous les quatre pour partager avec le public leur passion de la musique ancienne. Après une tournée en Suisse et en Pologne cet été, ils reviennent dans le Sud-Ouest pour un unique concert.
Au programme, de la musique du XVIIe siècle : A. Falconiero, M. Uccelini, D. Castello, J. Shop… Entrée : 10 €, tarif réduit : 5 € (de 65 ans, demandeur d’emploi), gratuit pour les enfants. Renseignements : 05 53 97 18 30. Il s’agit d’un autre ensemble que celui du dernier concert du 11 octobre au Béas.
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«Les Ogres» fêtent leurs 20 ans à l’Espace d’Albret

Prochainement, «Les Ogres» seront à l’Espace d’Albret./ DDM Repro
Vendredi 5 décembre à 20 h 30, «Les Ogres» fêtent leurs 20 ans à l’Espace d’Albret àNérac. 20 ans d’une histoire foncièrement singulière et profondément marquée du sceau de la liberté, à tous niveaux. 20 ans à défendre, sans aucune concession à «l’air du temps», leur conception de la chanson française : décloisonnée et ouverte sur le monde. 20 ans à développer incessamment de nouveaux et atypiques projets, dont la rencontre semble être le maître mot. Dès lors, il était naturel de ne pas partir seuls célébrer cette double décennie. Les huit musiciens béninois (cinq cuivres, trois percussionnistes) de la fanfare Eyo’nlé, qui viendront partager cette aventure avec la fratrie, permettront d’enrichir encore la palette déjà large de l’instrumentation des titres des Ogres et de lui insuffler une énergie différente, celle d’un autre continent. Affirmons-le sans risque : la fête sera belle ! Ce concert s’inscrit dans la 3e et dernière partie de la tournée anniversaire. Sur ce dernier temps, dit «20 ans de joyeux bordel», invités, expo et autres surprises viendront s’ajouter au généreux spectacle de 2 h 30 déjà existant !
Informations au 05 53 97 40 50 — spectacles.albret@ville-nerac.fr.

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Plus de 300 spectateurs pour «Duos…»

Publié le 17/11/2014

 

 

Plus de 300 spectateurs pour «Duos…»
Plus de 300 spectateurs pour «Duos…»
L’Espace d’Albret a accueilli, vendredi dernier, le ballet de l’opéra national de Bordeaux pour un spectacle magistral «Duos…», sous la direction artistique de Charles Judes. Plus de 300 spectateurs ont répondu à cette programmation où grâce, divinité, technique et somptuosité se sont allègrement mélangées pour une découverte de ce ballet majestueux. Pas moins de quatorze danseurs et danseuses se sont relayés sous forme de duos pour présenter les plus beaux classiques de la danse comme «Le Lac des cygnes», véritable apothéose du ballet romantique. Durant près d’une heure vingt, les spectateurs ont été transportés par ces corps virevoltant sur la scène.

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L’arrivée du petit train en gare de Nérac

Publié le 08/11/2014

 

 

Une trentaine de passagers ont pu participer au premier voyage du nouveau train touristique./ photo PB Michael Ducousso
Sur le quai de la gare néracaise, on n’espérait plus le départ du petit train. Annoncé début juillet, puis mi-août, avant d’être repoussé à septembre et enfin au premier octobre, le départ du convoi touristique a fait preuve d’un retard exceptionnel, même pour un train. Finalement, hier après-midi les premiers voyageurs ont pu embarquer pour un voyage inaugural en Albret, avant le véritable début de l’activité, le 15 mars prochain
17 000 voyageurs les années passées
«Il y a eu malheureusement une série de retards en tout genre», regrette Xavier Passini, président de la CFPTA* qui a dû effectuer des changements pour obtenir les certifications nécessaires au démarrage de l’activité. «Mais je voulais absolument organiser un train même si c’était un peu tard, que le temps ne suivait pas, pour confirmer notre engagement et rassurer tout le monde.»à la première place du train des rassurés, on trouve Jacques Lambert, maire de Mézin, la commune à l’autre bout de la ligne. Du temps où il sillonnait encore l’Albret, il y a deux ans, le train, alors géré par Francis Combes, était emprunté par 12 000 à 17 000 voyageurs chaque saison. Près de 3 000 d’entre eux faisaient étape à Mézin pour profiter de la ville d’Armand Fallières et consommer. «Les retombées pour Mézin sont énormes au niveau de notre musée et de nos commerçants, c’est formidable», explique Jacques Lambert, enthousiaste, en saluant le travail de l’association mais aussi celui des élus et de la sous-préfecture qui ont porté le projet. Il espère même déjà pouvoir mettre en place des navettes pour promener les touristes dans le Mézinais et faire profiter les communes de cette manne.
Porte d’entrée sur l’Albret
Il faut dire que l’attraction a quelques atouts non négligeables. Malgré ce premier trajet pluvieux et froid, les passagers ont pu apercevoir des châteaux, traverser des ponts au-dessus de l’Osse et la Gélise, voir faisans, palombes et chevreuils s’en aller de la voie au passage du train… «Ce qui fait l’intérêt du trajet c’est que c’est un mini-voyage en Gascogne» résume Jérémie Hache, directeur de l’office du tourisme du Val d’Albret. En un aller d’une heure, le touriste découvre en effet les différents paysages qui composent le territoire. Il a aussi un aperçu du patrimoine agricole du département, qui peut être mis en valeur par les commentaires du guide : «Ce train c’est une vraie porte d’entrée sur le territoire et une fabuleuse tête de gondole», se réjouit Jérémie Hache qui assure que «les retombées indirectes de cette offre majeure sont bien supérieures à ce que l’on peut penser.»
Déjà des projets de développement
L’outil et la clientèle sont là, il ne reste plus à Xavier Passini et son équipe que de faire fructifier l’activité. Quelques groupes ont déjà réservé leurs places pour la saison prochaine et, d’ici là, le président de la CFPTA espère développer l’attraction. La gare, où se fera l’accueil de la clientèle sera progressivement rénovée, un espace buvette sera installé, une locomotive à vapeur pourrait rejoindre le parc de véhicules qui s’enrichira aussi d’une nouvelle voiture… Des projets qui prendront peut-être un peu plus de temps que prévu compte tenu de la première saison retardée d’un an et des fonds à avancer l’an prochain. Le prestataire devra en effet verser 5 829,00 € de loyer pour la gare, comme le prévoit la convention qui l’exonérait de loyer la première année. La CFPTA. commencera aussi à participer aux travaux de rénovation de la voie qui ont été estimés à 357 680 € sur 5 ans, partagés par l’association et les collectivités locales. «Cela ne facilite pas les choses», concède Xavier Passini, «mais on va trouver des solutions pour financer et tenir nos engagements, car c’est notre but.»
* Chemin de Fer Touristique du Pays de l’Albret

Michael Ducousso


Philippe Rousseau propose «Les Clés du bien vieillir»

Publié le 23/10/2014

 

 

Philippe Rousseau, un chronobiologiste plutôt rassurant./ Photo DDM Henri Nouilhan
Philippe Rousseau, un chronobiologiste plutôt rassurant./ Photo DDM Henri Nouilhan
Mercredi dernier, à l’occasion de la journée du Grand Age, organisée à l’Espace d’Albret, à Nérac, en matinée, intervenait Philippe Rousseau, chronobiologiste et consultant en prévention santé sur le thème «Les Clés du bien vieillir».Pas rassurant a priori tant la mode de nos contemporains est à bannir le plus longtemps possible, à l’aide d’artefacts ou de chirurgie esthétique, les traces du temps. Mais notre spécialiste se montrait concret et disert : «Souvent considéré comme une maladie, le vieillissement n’est pourtant que l’évolution d’un être dans le temps. Pour continuer à vivre suivant son désir et son plaisir, adoptons des comportements favorables à notre état de santé». Ainsi présentée avec les mots simples de tout un chacun, l’intervention devenait captivante. Avant les conseils pour «bien vieillir», il définissait le processus, le rattachant à l’environnement interagissant avec le psychisme et le physique de chacun pour finalement aboutir à la notion d’équilibre de l’individu dans son environnement. Montrant avec plusieurs exemples qu’il était possible d’accepter son âge et son état de santé, il étonnait même : «Autour de nous, nous avons des personnes insolites par l’énergie, le moral dont elles font preuve. Certaines, très atteintes dans leur corps par une maladie incurable, sont pourtant capables de réaliser des performances ou de mener des projets étonnants : c’est qu’elles sont en harmonie et c’est ce que je vous propose de considérer pour vous, pour les personnes auxquelles vous venez en aide».
Évitons les obstacles
Au fur et à mesure de sa démonstration, il a fait découvrir que vieillir, c’est s’adapter aux changements tant personnels qu’environnementaux et cultiver ce que l’on devient à mesure que l’on change. «En définitive, l’acceptation de cette réalité permet de se simplifier la vie. Au lieu de prendre un obstacle de front comme quand on est jeune et leste, le contourner évite bien des risques et des soucis. Aidez donc les personnes en difficulté en leur simplifiant la vie, en cultivant aussi la bonne humeur, l’humour et la vie sera bien plus légère tant pour l’aidant que pour l’aidé !». Des conseils reçus cinq sur cinq.

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Sully intrigue au château musée

Publié le 20/10/2014

 

 

Sully intrigue au château musée

Mercredi 22 octobre, à 15 h, l’équipe d’animation du château musée de Nérac propose les conciliabules autour du portrait de Sully. Sous la forme de visites-conférences, les conciliabules, menés par Elodie Pignol, conservateur du château-musée de Nérac, proposent de mettre à l’honneur un objet ou une œuvre des collections. Du latin «conciliabulum», le conciliabule est par définition une causerie, une conversation secrète ou encore un entretien en petit comité à l’abri des oreilles extérieures… C’est là tout le principe de ces rencontres, des rencontres privilégiées avec les œuvres. Ce premier conciliabule de la saison s’intéressera au portrait de Maximilien de Béthune, marquis de Rosny, duc de Sully. Il s’agit d’une peinture sur bois de l’Ecole française du XVIe siècle acquis en 1874, et une des rares représentations de Sully jeune. L’occasion de dévoiler les secrets, les techniques et de s’immerger pendant une heure environ dans l’histoire d’une œuvre. Sully se lie à Henri de Navarre dès son jeune âge. Il devient son conseiller le plus proche puis joue, dès l’avènement au trône d’Henri IV, un rôle politique de premier plan et commence une carrière d’homme d’Etat. Conseiller d’Etat, membre du conseil du Roi, surintendant des bâtiments royaux et des finances, son œuvre est considérable pour le redressement économique de la France épuisée par les guerres de religion. Entrée gratuite, inscription conseillée (places limitées) au 05 53 65 21 11. Lieu : Château-musée Henri IV de Nérac. Adultes et enfants à partir de 14 ans..

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Monty Picon enflamme l’espace d’Albret

Monty Picon enflamme l’espace d’Albret

Les huit musiciens rennais de Monty Picon ont donné le «La» sur la scène de l’espace d’Albret. Fidèle à sa réputation, le groupe a sorti le grand jeu au travers de sa prestation formidable. Nouveau show, nouveau son et toujours plus rock’n’roll. Le mélange éclectique provoqué par les cuivres d’un banjo «westrenisant» a emmené le public dans une douce euphorie. Les amateurs ont apprécié et ont donné la réplique aux musiciens en se déhanchant dans la salle. Du spectacle et des ambiances comme on aime en voir ! Le prochain rendez-vous du genre est fixé au 5 décembre avec le concert exceptionnel des Ogres de Barback qui viennent fêter les 20 ans.

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La cité d’Henri IV, capitale de la mode

Olivier Poac termine son stage au Duplex en organisant un défilé de mode dans les rues de Nérac, ce soir, à partir de 18 heures./ Photo DDM, Michael Ducousso
Olivier Poac termine son stage au Duplex en organisant un défilé de mode dans les rues de Nérac, ce soir, à partir de 18 heures./ Photo DDM, Michael Ducousso
À Nérac, nous n’avons pas la Fashion Week ni Jean-Paul Gaultier, mais nous avons Olivier Poac. à 17 ans, le jeune lycéen s’est lancé un défi : organiser un défilé de mode dans la ville. «Je suis en terminale pro commerce au lycée De-Baudre à Agen et, durant mon stage au Duplex, je devais faire une action de promotion et j’ai choisi de faire un défilé de mode», raconte celui qui assure avoir «toujours aimé le monde du textile.
Premier défilé de passionné
Entre les rayons de vêtements, le Moncrabelais, fan de mode, détaille comment il a imaginé son premier défilé : «J’ai des feuilles avec toutes les tailles de tous les mannequins, je sais déjà avec style je veux les habiller, ce sera chic et décontracté», annonce-t-il en expliquant que, cette saison, la tendance masculine est au bleu marine et au noir, bref à la sobriété.
Organisateur et mannequin
Avec Olivier, aucune faute de goût n’est tolérée, et l’organisateur du défilé est aussi rigoureux avec ses dix mannequins bénévoles : «J’ai appris en regardant ce qui se faisait dans les défilés de mode parisien, et je leur ai expliqué la façon de marcher qu’il fallait adopter, en gardant le dos droit…».Et une fois que le coup d’envoi sera donné, ce soir à 18 heures, il se mêlera au groupe pour donner l’exemple. «Nous allons partir du Café l’Expresso, poser devant le château, descendre les escaliers et rentrer au Duplex». Un circuit qui sera réalisé deux fois pour présenter une vingtaine de tenues différentes au public.La motivation de son jeune stagiaire fait sourire Alexandre Grignon. En une semaine, le lycéen a réussi à monter ce petit événement que le propriétaire du Duplex avait pensé organiser sans jamais concrétiser l’idée.La démarche d’Olivier est donc bien accueillie, d’autant qu’elle coïncide à deux jours près avec l’anniversaire de la boutique, qui a ainsi droit à un défilé pour fêter sa première année.

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Une soirée, deux concerts

Publié le 15/10/2014

 

 

Le groupe Monty Picon sera bientôt à l'Espace d'Albret./ Photo DDM Repro.
Le groupe Monty Picon sera bientôt à l’Espace d’Albret./ Photo DDM Repro.Vendredi 17 octobre, à 20 h 30, à Espace d’Albret à Nérac, une soirée avec deux rendez-vous de concerts aura lieu avec Monty Picon et Mystic Soul Train. Après avoir écumé les villes de France et de Belgique avec son spectacle de rue «S’il en reste… ils reviendront», Monty Picon prend d’assaut les scènes avec un show toujours plus rock’n roll. Nouveau spectacle, nouveau son, nouvelle formule : les Monty sortent le grand jeu. De nouvelles cartes s’ajoutent aux précédentes pour faire grimper la température d’un live déjà survolté par le mélange électrique d’une section rythmique toujours plus rock’n’roll, de thèmes de cuivres aux allures de péplum et d’un banjo «westernisant».En première partieMystic Soul Train. Ils sont les gagnants du dernier Grand Tremplin de Nérac. Mystic Soul Train, ce sont huit musiciens issus d’horizons différents qui métissent leurs sensibilités dans un univers aux odeurs de groove, de bonne humeur et de renaissance. Entre funk, hip-hop et reggae, entre jazz, rock et salsa, vient s’immiscer la voix exceptionnelle d’une chanteuse radieuse soutenue par sept acharnés du groove.La Dépêche du Midi


Il y a 80 ans, la Révolution des Asturies

Publié le 14/10/2014

 

 

1934 : colloque à Nérac sur la Révolution des Asturies./ Photo DDM Repro.
1934 : colloque à Nérac sur la Révolution des Asturies./ Photo DDM Repro.
Samedi 18 octobre et dimanche 19, à l’Espace d’Albret de Nérac est organisé un colloque par l’association MER 47 (Mémoire de l’Espagne républicaine), l’association «Les Amis du Vieux-Nérac» et la revue Ancrage.
Le programme du samedi
– Dès 9 h 30, accueil des participants et ouverture du colloque sous la présidence de Geneviève Dreyfus Armand, directrice honoraire de la BDIC, conservatrice générale honoraire des bibliothèques.
– 10 h 15, conférence d’ouverture de David Ruiz, professeur émérite d’histoire contemporaine de l’université d’Oviedo «Octobre 1934 dans l’Espagne du XXe siècle».
– 10 h 45, Jean Ortiz, université de Pau, «La Commune asturienne à l’assaut du ciel».
– 11 h 15, Alexandre Fernandez, professeur d’histoire contemporaine, université Bordeaux-Montaigne : «Le Capitalisme minier et industriel en Asturies au premier tiers du XXe siècle».
– 13 heures, repas.
L’après-midi est présidée par Emmanuel Dorron-Soro, président de la coordination nationale des associations mémorielles Caminar.
– 14 h 30, Josu Chueca, université du Pays basque, département histoire contemporaine : «Octobre 1934 au Pays basque ; réalités et écho d’une révolte».
– 15 heures, Manel Lopez Esteve, professeur à l’université de Lérida : «La Révolution d’octobre en Catalogne : entre Etat catalan et insurrection sociale».
– 15 h 30, David Ruiz, professeur émérite d’histoire contemporaine de l’université d’Oviedo : «UHP, le sigle symbolique et énigmatique de l’octobre asturien».
– 16 h 30, Cindy Coignard, docteur en études hispaniques : «La mobilisation des femmes marxistes (BOC/IC) en octobre 1934».
– 17 heures, Xavier Iturralde, agrégé d’espagnol, doctorant à l’université de Paris-Ouest Nanterre-la-Défense : «Alfredo Mendizabal et la Révolution asturienne de 1934. Point de vue et témoignage d’un catholique républicain».

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L’inquiétant Monsieur Burns

Publié le 04/10/2014

 

 

Une exposition des œuvres de Charles burns est consacrée à la galerie des Tanneries jusqu'au 8 novembre du jeudi au samedi de 14 heures à 18 heures./ photo PB Michael Ducousso
Une exposition des œuvres de Charles burns est consacrée à la galerie des Tanneries jusqu’au 8 novembre du jeudi au samedi de 14 heures à 18 heures./ photo PB Michael Ducousso

Charles Burns est l’invité d’honneur des 7e Rencontres Chaland ce week-end à Nérac. L’auteur de BD américain est en effet un grand amateur du style de la «Ligne Claire».Depuis ses débuts dans les années 1980, l’auteur et dessinateur, Charles Burns, s’est imposé comme une des figures majeures de la nouvelle bande dessinée américaine et du roman graphique. Adepte du travail d’Yves Chaland, il est venu aux rencontres néracaises pour présenter sa dernière bande dessinée, «Calavera», une œuvre sombre, tourmentée, pas forcément à l’image de son créateur.

On dit votre travail proche du style européen de la «ligne claire», c’est une influence que vous reconnaissez ?Je ne pense pas que mon travail fasse partie de ce genre, même si j’ai beaucoup d’affection pour lui. J’ai peut-être tort, mais d’après ce que j’ai compris, le terme «ligne claire» a été cré par Josst Swarte pour décrire le dessin franco-belge qui utilise des lignes claires et fines — un style que j’ai toujours associé à Hergé et aux artistes qu’il a influencés. J’ai été un des rares artistes de ma génération à grandir en lisant «Tintin» — six livres ont été publiés au début des années 1960 aux États-Unis, mais n’ont pas trouvé leur lectorat à l’époque. Pour moi, «Tintin» correspond à l’idée que je me fais de la meilleure bande dessinée au monde. J’adorais ces livres et je passais des heures absorbé à les lire et à m’échapper dans un monde exotique. Il a fallu des années pour que je puisse tout lire quand les Anglais ont traduit les livres et les ont exportés aux États-Unis.

Quelle est l’influence d’Hergé dans votre travail ?

C’est difficile de décrire son influence directe dans mon œuvre. J’ai commencé à regarder ses bandes dessinées bien avant de savoir lire et je pense qu’ils m’ont laissé une impression ancrée très profond dans mon subconscient. L’imagerie et l’aspect exotique, ce monde étranger dans lequel j’étais capable d’entrer, c’est une chose à laquelle j’ai essayé de parvenir dans mes propres œuvres. Mais mes premières influences viennent des premiers comic books américains, que j’ai lus en grandissant, les Mad Comics d’Harvey Kurtzman’s en noir et blanc, et les comics classiques des années 1940 et 1950.

Comment avez-vous découvert le travail d’Yves Chaland ?

Quand j’ai voyagé à travers l’Europe au début des années 1980. Je visitais les librairies à Paris et j’ai été instantanément attiré par ses livres — immédiatement, j’ai reconnu un artiste incroyablement talentueux, qui utilisait un style «traditionnel» pour raconter des histoires nouvelles et innovantes. Mes toutes premières planches étaient parues dans Métal Hurlant et je l’ai rencontré alors dans les bureaux du magazine

Vous ne venez pas souvent publiquement en France, pourquoi avez-vous accepté l’invitation ?

Parce que l’on m’a dit que c’était un festival très intéressant dans une belle ville et que j’aime visiter la France. J’imagine que j’étais supposé répondre «pour le vin» ?

Du fait de votre venue, le thème du festival cette année est l’étrangeté, le cauchemar. C’est un aspect important de votre œuvre, pourquoi ?

Je ne sais pas vraiment. Quand j’ai grandi, j’étais à la période parfaite pour être attiré par la mode qui s’est développée autour des films d’horreur et de monstres. Il y avait des magazines sur les monstres, des vieux films diffusés à la télévision, même des séries comme La famille Addam’s. J’ai été plongé là-dedans, mais je ne sais pas vraiment si c’est la seule raison pour laquelle j’ai écrit et dessiné des histoires «sombres». Peut-être que cela fait juste partie de mes gènes.

Avec «Calavera», vous achevez la trilogie «Toxic». Quels sont vos projets futurs ?

J’ai commencé à travailler sur un nouveau livre, mais je ne veux pas encore en parler, je ne veux pas lui porter la poisse. D’habitude je fais de nombreux faux départs et c’est comme ça que j’ai commencé a travaillé dessus.

Et pour ce film adapté de votre chef-d’œuvre «Black Hole» ? La BD apparaît d’ailleurs dans «La planète des singes : l’affrontement», c’est un signe ?

Hollywood est un monde que je ne comprends pas bien. Une option a été déposée sur le livre en 2005 et renouvelée à de nombreuses reprises, mais je n’ai pas eu de nouvelles récentes si ce n’est que cela va se faire. Et pour la Planète des singes… Tout ce que je peux dire c’est que je suis fier que mon livre ait survécu à la destruction de l’humanité.

«La bande dessinée va bien»

En 2013, plus de 5 000* titres de bandes dessinées, dont 3 882 strictes nouveautés, ont été publiés sur le territoire francophone européen. Des chiffres en légère baisse par rapport à l’année précédente mais qui sont loin d’inquiéter Grégory Belfio, responsable BD sur les stands «Dans ma librairie» des rencontres Chaland : «La bande dessinée va bien», assure-t-il. «Le livre souffre en général mais la littérature jeunesse et les BD sont les deux secteurs qui s’en sortent le mieux. Pendant 20 ans, le marché de la BD a été en progression constante et aujourd’hui il se stabilise».Malgré des problèmes de surproduction et de paupérisation des auteurs, le secteur reste tout de même dynamique, notamment grâce au succès des mangas et des comics. La BD franco-belge n’en reste pas moins une valeur sûre et représente 39,3 % des nouveautés sorties cette année. En caisse, Gregory Belfio estime que «presque 80 % des bandes dessinées qui se vendent en France, sont des Franco-Belges.»

Le point sur la ligne claire

Dans le lot, «la ligne claire», représente un courant infime mais porté par des grands maîtres comme Hergé. «La ligne claire, c’est quelque chose qui se mérite», commente le libraire. «C’est à la fois une technique et une philosophie, c’est une façon de penser la BD : chaque trait doit être justifié, on essaie d’épurer au maximum, d’aller à l’essentiel.» Et cette philosophie a de nombreux adeptes qui depuis 7 ans contribuent au succès des rencontres néracaises autour du 9e art et de l’œuvre d’Yves Chaland, enfant du pays et maître du genre.

*D’après l’étude de Gilles Ratier, secrétaire général de l’Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée.

Recueilli par Michael Ducousso

 

 

 

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