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Adresse:  Place du Docteur Esquirol
Code Postal:  47000
Ville:  Agen
Téléphone:
08 99 69 65 70
Siret:  214 700 015
Jour de fermeture:  dimanche
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Riche et fière de son histoire, de son patrimoine et des parcours humains qui l’ont construite, Agen est aujourd’hui, au cœur du Sud-ouest, une ville dans son temps, où il fait bon vivre.  Dotée des équipements et des infrastructures d’une « vraie » ville, elle impose aussi sa différence de « ville moyenne », accessible, innovante, dynamique mais qui sait rester « à taille humaine ». A mi-chemin entre Atlantique et Méditerranée, Agen s’affirme comme la préfecture du département de Lot-et-Garonne dont elle est le cœur, la ville centre d’une agglomération comptant aujourd’hui plus de 80 000 habitants.

 

Histoire

Cité bimillénaire, les origines d’Agen remontent vers 400 avant J-C., date à laquelle les Nitiobriges s’installent sur le coteau de l’Ermitage…

Les Nitiobriges

Agen occupa d’abord un site exceptionnel : l’éperon qui domine la partie nord de la ville et auquel a été donné ensuite le nom de plateau de l’Ermitage. Les Nitiobriges, ce peuple celte dont Jules César fait mention dans « La guerre des Gaules », en firent leur ville principale. D’abord amis du peuple romain, ils enverront par la suite des renforts à Vercingétorix, participeront à la défense de Gergovie et feront partie de l’armée de secours pour Alésia.

Profitant de la longue période de paix qui suivit l’occupation romaine, les habitants désertèrent cet emplacement au profit de la ville basse qui s’était installée non loin du fleuve, près du confluent de la Masse, un de ses petits affluents. Un développement brutalement interrompu par les invasions barbares du Vème siècle, puis par l’arrivée des Normands.

Les habitants abandonnèrent alors la majeure partie de l’agglomération et  édifièrent une petite enceinte autour du quartier de l’ancienne cathédrale (emplacement du marché couvert) et de l’actuel Hôtel de Ville.

Le Moyen Âge

Livre Coutûmes AgenLa situation géographique d’Agen, d’abord ville carrefour devenue ville frontière, explique les vicissitudes de son histoire. Agen fut longtemps à la limite des possessions des rois de France et des rois d’Angleterre, et le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II Plantagenêt fut à l’origine de ses malheurs pendant plus de deux siècles.

De la fin du XIIème siècle à 1370, la cité changea onze fois de maître, appartenant tantôt aux comtes de Toulouse, puis à Richard Cœur de Lion et à Simon de Montfort venu dans le Midi à l’occasion de la guerre des Albigeois, tantôt aux rois d’Angleterre ou bien aux rois de France.

 La Renaissance

Cette période troublée fut suivie d’une Renaissance d’ordre surtout intellectuelle due à l’arrivée à la tête du diocèse de plusieurs évêques italiens : pendant plus d’un siècle, de 1476 à 1586, se succédèrent sans interruption des prélats, dont plusieurs de l’illustre famille Della Rovere, parents de Jules II, le célèbre pape de la Renaissance. Les prélats étaient accompagnés d’une suite de clercs, de juristes, de musiciens, d’artistes, de médecins parmi lesquels Jules César Scaliger qui devait donner à la cité un lustre particulier.

Guerres de religion

Malheureusement, les guerres religieuses furent funestes pour cette brillante activité. Agen subit l’influence de sa cité voisine, Nérac, où Marguerite  d’Angoulême, sœur de François 1er et épouse d’Henri d’Albret, reçut Melanchton, Calvin, Clément Marot. Rapidement la Réforme compta des partisans dans la ville. Le tribunal de l’Inquisition s’y installa, condamna et fit brûler les hérétiques sur le Gravier, le long de la Garonne. En 1562 et 1569, les protestants à leur tour se rendirent maîtres de la ville d’où ils furent chassés à deux reprises par Monluc, lieutenant du roi en Guyenne et possesseur du château d’Estillac, à quelques lieues d’Agen.

Ces turbulences successives accompagnées de massacres et pillages ne cessèrent qu’à l’arrivée d’Henri IV sur le trône de France en 1589. La Fronde fut la dernière guerre civile qui troubla la vie agenaise. La cité d’Agen s’était malgré tout développée, débordant une première puis une seconde enceinte qui englobait la collégiale St-Caprais, devenue cathédrale. Au XVIIIème siècle, des avenues plantées d’arbres furent aménagées le long des remparts (aujourd’hui promenade du Gravier). En divers points s’édifièrent de beaux hôtels, témoins de la prospérité de la ville.

L’ère industrielle

Avant d’être tournée vers le tertiaire, Agen fut une ville industrielle spécialisée dans le tissage de la toile à voile pour la marine royale, dans la fabrique de bure et d’étamine, le tannage du cuir et la ganterie. Le blocus continental, puis la révolution industrielle du début du XIXème siècle portèrent un coup très dur à toutes ces activités. L’effort d’embellissement de la ville fut repris près d’un siècle plus tard lorsque le centre industriel d’Agen devint un centre agricole et commercial important. Entre 1880 et 1895, furent percées deux larges artères se coupant à angle droit et traversant la ville de part en part. Elles devinrent le centre du commerce et de la vie locale, mais laissèrent subsister de vieux  quartiers aux maisons à colombages et en encorbellement datant des XIVème, XVème et XVIème siècles.

La Garonne et le Canal

La Garonne fut longtemps frontière entre la Guyenne sur la rive droite et la Gascogne sur la rive gauche. Navigable jusqu’à la fin de la première Guerre mondiale, des bateaux plats la sillonnaient, faisant escale dans le petit port dont il reste encore les quais et les cales.

Le pont canal

L’aménagement du canal latéral fut la  condamnation de ce trafic, mais valut à Agen un remarquable pont canal construit de 1839 à 1843, porté par vingt-trois arches et précédé d’un ensemble de quatre écluses. Bloquée vers l’ouest et vers le nord, la ville poussa ses tentacules en direction du sud et de l’est et, à partir de la fin du XIXème siècle, de nouveaux quartiers s’édifièrent formant aujourd’hui une agglomération unique avec les communes voisines.


Agen et le pruneau

Fruit emblématique d’Agen dont il est indissociable, le pruneau est issu du séchage de la prune d’Ente.

Importé d’Extrême-Orient, le prunier est cultivé sur les coteaux de la Garonne depuis l’Antiquité. Mais ce sont les moines de l’abbaye de Clairac, en Lot-et-Garonne, qui au XIIIème siècle, au terme d’une année de surproduction, auraient constaté que le séchage au soleil de ces fruits délicieux leur permettait de les conserver toute l’année. Le pruneau d’Agen était né !

Agen et le pruneau

Dès le XVIIe, les pruneaux étaient expédiés d’Agen par bateau depuis les quais de la Garonne. Agen donna ainsi son nom aux pruneaux qui s’appellent depuis Pruneaux d’Agen.

Reconnu pour ses qualités gustatives (nature ou en plats élaborés) et nutritionnelles (sucres rapides et lents, fibres, minéraux, vitamines et antioxydants), le pruneau bénéficie depuis 2002 d’une IGP (Indication géographique protégée) délivrée par L’Union européenne sous l’appellation « Pruneau d’Agen ».

Prune et pruneauxLe bassin de production du Pruneau d’Agen s’étend aujourd’hui sur 6 départements du Sud-Ouest : le Lot-et-Garonne (2/3 de la production), la Dordogne, la Gironde, le Tarn-et-Garonne, le Gers et, enfin, le Lot. De cette aire géographique proviennent 95 % des 50 000 tonnes de pruneaux « certifiés » produits en France.

La filière de production, regroupée au sein du Bureau national interprofessionnel du pruneau (B.I.P.), comprend près de 1 600 producteurs et environ 25 entreprises de transformation.

Le Pruneau d’Agen, c’est aussi la fête !
Chaque année, depuis 2005, le dernier week-end du mois d’août,, c’est le « Grand Pruneau Show ». Trois jours de fête et de dégustation autour de notre fruit !


 

Agen et le rugby

Indissociable du nom d’Agen, le rugby constitue, comme le pruneau ou la Garonne, une part importante de notre identité. A Agen, la pratique du rugby remonte au tout début du 20ème siècle, époque à laquelle un certain Alfred Armandie, qui donnera son nom à l’actuel stade, découvre cette nouveauté venue d’Angleterre.

Première équipe du SUA au début du XXème s. Crédit : SUA-LG

Bien plus qu’une simple pratique sportive, le rugby est devenu, au fil des années, une passion, voire même une véritable « religion » :

« Je suis d’Agen, par le quinze d’Agen. Comme un indien pouvait être renard, serpent ou bison. C’est mon totem, moi et mon appartenance, mon groupe et moi ensemble, notre religion, notre histoire et nos dieux … ».

Cette citation du philosophe et académicien agenais Michel SERRES résume à elle seule ce que peut représenter le rugby en terre agenaise. Cette dévotion au ballon ovale s’incarne notamment dans la ferveur autour de l’équipe professionnelle du Sporting Union Agen Lot-et-Garonne, dont le temple est le stade Armandie.

Le SUA-LG, institution centenaire, demeure aujourd’hui l’un des clubs les plus titrés de France (huit titres de champion en élite et un titre en seconde division) dont sont issus plusieurs grands joueurs internationaux comme Philippe SELLA, Daniel DUBROCA ou encore Abdelatif BENAZZI.

SUA L&GLe SUA c’est aussi l’école de rugby, qui accueille les enfants dès 5 ans, et un centre de formation agréé au plus niveau (1ère catégorie). Ce centre de renommée nationale forme les joueurs professionnels de demain qui bénéficient à Agen d’une structure performante leur permettant de partager leur temps entre études et formation rugby de haut niveau.

S.U. Agen Lot-et-Garonne
1, rue Pierre de Coubertin 47000
Tél. 05 53 98 12 64
www.agen-rugby.com

Agen et la Garonne

Fleuve de plus de 500 km qui prend sa source dans les Pyrénées et se jette dans l’océan Atlantique par l’estuaire de la Gironde, la Garonne est intimement liée à l’histoire d’Agen et de ses habitants.

Fleuve fondateur de la ville, « Garonne », comme disent les Agenais, a vu ses berges occupées et actives dès l’Antiquité. Constituant un axe majeur de transport entre Méditerranée et Atlantique pour les marchandises et les personnes jusqu’au début du XIXème siècle, le fleuve a contribué à l’essor de la ville qui s’est développée sur sa rive droite. Un port, situé non loin de l’actuelle passerelle qui enjambe le fleuve, a connu un trafic important de marchandises et de passagers qui transitaient sur des gabares (grandes barques à fond plat adaptées à la navigation sur la Garonne).

Agen et la Garonne

Mais le fleuve reste difficilement navigable et craint pour ses terribles crues qui ravagent ses berges et la ville régulièrement. Cette instabilité du fleuve nécessite dans les années 1980 et 1990 d’importants aménagements (calibrage et construction de digues) afin de se prémunir contre ses colères.

A partir de 1850, concurrencée par le développement du chemin de fer puis de l’automobile,  l’activité économique liée à la batellerie périclite et la ville tourne peu à peu le dos à son fleuve.

Depuis 2009, un projet municipal ambitieux d’aménagement des berges de la Garonne, qui s’inscrit dans celui plus vaste de la création du Parc naturel urbain fluvial Agen Garonne (PNUFAG) conduit par la Communauté d’agglomération d’Agen, vise à faire renaître ce lien ancestral qui unit le fleuve à la ville et à ses habitants. Ainsi, depuis juin 2010, un circuit de 2,8 km longeant les deux berges et jalonné de 13 panneaux explicatifs permet de découvrir l’histoire de « Dame Garonne » à travers les âges. Un dépliant spécialement conçu est disponible à l’Office de tourisme et à l’accueil de la mairie.

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Agen Retro 2016

 

 


 Programmes des spectacles à Agen Expo Congrès


                                                                                          Agenda culturel                




INFORMATION – PRESENTATION DES LAUREATS DE L’APPEL A INITIATIVE CULTURELLE 2016

L’engagement n° 99 prévoit que : « La ville d’Agen lancera un appel à initiative culturelle doté d’un fond spécifique de 20 000 € par an pour l’ensemble des projets sélectionnés. » Cette démarche rejoint les appels à projets culturels au sein des conseils de quartier repris dans l’engagement de mandat n°68.

Cet outil permet de porter des projets de développement culturel au plus près des habitants en complément de notre offre culturelle institutionnelle.

Le 1er appel à initiative culturelle a été lancé le 1er septembre via le site web de la ville. 6 projets ont été déposés et examinés par le jury le 2 décembre dernier.

Parmi les 6 projets reçus et examinés, le jury, composé de :

  • Monsieur Pierre CHOLLET, 1er adjoint au Maire, délégué à la Vie des Quartiers
  • Madame Marie-Claude IACHEMET, adjointe à la Vie des Quartiers
  • Madame Laurence MAÏOROFF, adjointe à la Culture et au Tourisme

a choisi de retenir 3 projets distincts.

Un premier projet, est porté par les Montreurs d’Images et le quartier-village 22, il privilégie l’éducation à l’image avec un travail avec plusieurs établissements scolaires et la mixité des publics dans un quartier prioritaire. Il proposera une restitution de ces diverses actions autour du cinéma et des habitants du quartier du pin par le biais de films documentaires qui seront diffusés sur la place publique au cours de la fête de quartier en juillet 2016.

Le second projet est proposé par le quartier-village 17 en association avec les quartiers-villages 14 et 20 et le CEDP 47. Il créera des sentiers de découverte sillonnant le quartier le long du Canal et le coteau et le plateau de l’Ermitage matérialisés par du mobilier et une signalétique qui serviront à valoriser le paysage et le patrimoine. Cette signalétique pérenne s’adressera à la fois aux habitants de notre cité et aux touristes.  Plusieurs actions se organisées en amont de cette installation et notamment un travail avec les habitants pour récolter la mémoire de ce quartier.

Le troisième, présenté par l’association Projet Street Art et le quartier-village 1, fera la place à l’art contemporain et aux arts urbains, en installant dans la rue plusieurs cubes « graphés » réalisés par les écoles et habitants du quartier.

Tous les projets soumis au jury étaient de qualité mais ce qui a séduit le jury dans ces 3 projets, c’est surtout l’implication des habitants avec une restitution pérenne de l’action. Le point fort de ces 3 projets, c’est aussi un montage budgétaire qui a su trouver les partenariats nécessaires permettant d’acquérir un autofinancement au-delà des 20 %.

Le prochain appel à Initiative culturelle pour l’année 2017 sera lancé dès le 1er trimestre 2016 via le site internet de la ville. Nous espérons que les futurs projets seront tout aussi riches.


Fête de la musique à Agen : les inscriptions sont ouvertes

Cette année, "la répartition des groupes sera imaginée à travers un parcours dans une ambiance sonore cohérente".

Comme chaque année, le 21 juin, pour la Fête de la musique, les artistes vont envahir les rues de la préfecture lot-et-garonnaise. Cet été, selon la mairie, “la répartition des groupes sera imaginée à travers un parcours dans une ambiance sonore cohérente”. Le collectif Culture Bars-Bars sera associé à cette réflexion avec les bars et restaurants de la ville et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih). La Ville, elle, “jouera un rôle de facilitateur en organisant un partage sonoreplus harmonieux du domaine public”. Les groupes qui souhaitent participer à cette Fête de la musique, sur les espaces scéniques ou libres, doivent s’inscrire avant le 12 mai prochain. Les inscriptions peuvent se faire en ligne, sur le site Internet de la Ville.

 


 

Revue de Presse

Agen : comme au bon temps des petits bals de village

Les couples voltigent, s’enlacent, se font et se défont aux rythmes des danses.

En ce lundi après-midi, à la rotonde du Stadium, des danseuses et danseurs d’un certain âge tourbillonnent. À l’invitation du Centre communal d’action sociale (CCAS), ils sont plus de 150 à avoir répondu présent à ce premier thé dansant animé par Patrice Michel (accordéon et clavier) et Jany (chant et clavier), « l’orchestre de toutes les danses ».

Les couples voltigent sur « La Montagne » de Jean Ferrat, avant de s’enlacer sur le tube d’Isabelle Aubret, « C’est Beau la vie ». Les rayons laser zèbrent l’espace dans lequel évoluent cavaliers et cavalières, la tête haute, le corps droit, les yeux rieurs, tout sourire, complices du moment comme ils ont pu l’être avec les mêmes, ou d’autres, au temps de leur rencontre dans un bal de village, à l’exemple d’Odette, âgée de 89 ans. « J’adore danser et ce bal pour les personnes âgées est vraiment super. Il en faudrait davantage. »

Le rythme soutenu de la java

Elle poursuit : « Aujourd’hui, dans un foyer, c’est autre chose. On devient vieux et nous vivons une petite mort, avec des petits clans qui se forment, contrairement à ici où tout le monde a envie de s’amuser. Heureusement, mes enfants s’occupent de moi », raconte la dame qui a connu son mari, alors militaire, lors d’un bal à Golfech, et qu’elle est allée retrouver dans le Pas-de-Calais, où il était mineur de fond. André et Nicole consacrent une heure et demie par jour à la marche. Ils expliquent : « La danse fait partie de nos activités préférées. » Le rythme soutenu de la java n’effraie pas André, qui a connu des soucis de cœur. Tous deux se réjouissent aussi de pouvoir rencontrer d’autres passionnés.

Langoureux tango

Les couples se défont et s’alignent en cinq rangs pour composer une véritable chorégraphie spontanée, à l’instant du sirtaki, avant d’enchaîner « Trois petits pas en arrière, trois pas en avant et sous le pont… », avant « La Paloma ». Avant que trois couples de courageux ne répondent à l’appel d’une scottish, aux rythmes endiablés, et que d’autres plus nombreux les rejoignent pour un tango langoureux…  Muriel Boulmier, adjointe chargée de la politique sociale, et Anne Gallissaires, responsable du pôle senior, sont rayonnantes devant le succès de cette expérience, qu’elles comptent bien renouveler après avoir convaincu, non sans batailler, leurs pairs du bien-fondé de cette manifestation.


Etude exploratoire
Etude exploratoire

La mairie d’Agen lance une «étude exploratoire sur les freins et les motivations d’accès aux lieux culturels agenais».

L’engagement n° 102, qui fait suite aux assises de la culture organisées par la ville d’Agen en février 2015, prévoit «une étude exploratoire sur les pratiques artistiques et culturelles de ses habitants avec pour objectif de répondre à leurs attentes et de savoir comment susciter leur curiosité».

Cette étude est réalisée avec le concours de l’Université de sociologie de Bordeaux, qui a été partie prenante dans l’engagement des assises de la culture.

Le but de cette étude est de toucher le public qui ne fréquente pas, de manière régulière, les structures culturelles de la ville. L’échantillon de la population choisi pour l’étude est représentatif de la population agenaise. L’échantillon se fonde sur trois variables : le sexe, l’âge et la catégorie socioprofessionnelle.

L’outil mobilisé pour l’enquête sera le questionnaire. Le questionnaire est destiné aux habitants d’Agen qui ne fréquentent pas de manière régulière les lieux culturels de la ville. Strictement anonyme, il a pour objectif de répondre aux attentes des habitants d’Agen, et ainsi de savoir comment susciter leur curiosité. Pour ce faire, la mairie a choisi un certain nombre de lieux pour administrer le questionnaire : CAF, Chambre de commerce et de l’industrie, une crèche, l’hôpital, la mairie, un campus, un Mcdo…

Une stagiaire de la direction de l’action culturelle d’Agen sera également amenée à interroger les habitants d’Agen, de manière aléatoire dans la rue.

L’enquête débutera fin mars et se déroulera jusqu’au 22 avril.

FLORIDA : LA DIVERSITÉ ET LA NOUVEAUTÉ VONT PRIMER

Quelques-unes des affiches qui défileront cette année au Florida. / Photos reproductions DR

C’est la rentrée pour le Florida, l’occasion de faire part de ses nombreux projets jusqu’au mois de juin prochain. Au programme, du connu et du moins connu, de l’originalité, et des surprises.

Une nouvelle année qui commence et un agenda plein à craquer jusqu’en juin. En tout, le Florida version 2016 organise pas moins de quarante soirées. Entre valeurs sûres, concerts et nouveautés, il est certain que chacun y trouvera son intérêt.

Les concerts

Si un Café Slam et une Scène ouverte seront organisés la semaine prochaine, le prochain événement «de taille», ce sera pour le samedi 30 janvier, avec l’installation visuelle et sonore de Canopée, par Atsara. Une installation multimédia alliant l’art sonore, plastique et corporel, qui s’écoutera couché sur le dos, dans la salle de concert de l’établissement. La semaine suivante,le vendredi 5 février, Agen accueillera un duo montant du rap français, Big Flo & Oli. Ils se produiront dans la salle du Florida, et seront accompagnés de DJ Dooble, un Lot-et-garonnais au CV déjà bien rempli. La prochaine grande arrivée, ce sera un mois plus tard, le 5mars,Jeanne Added vous proposera ses morceaux anglophones, qui ont déjà profondément marqué bon nombre d’amateurs de pop rock. La scène sera aussi offerte à de nombreux groupes produisant de la musique électronique, ce sera le cas du groupe allemand General Elektriks, suivi d’Ariel Ariel, qui mettra à l’honneur la pop, le samedi 12 mars. Dans un style tout autre, qui tient à la volonté d’interculturalité du Florida, le groupe Driss El Maloumi Trio, proposera au public une musique orientale raffinée, aidée par deux percussionnistes, au cours d’un concert annoncé «exceptionnel», le vendredi 18 mars. L’établissement sera aussi pour un temps aux couleurs du Congo, avec le groupe Mbongwana Star, groupe de space-afro-punk-rock-electro…

Et, dans un souci d’originalité, une étrange construction viendra décorer la médiathèque d’Agen, cette fois-ci, dans le cadre du projet de celle-ci, «Même Paper», le 30 avril. Un totem, avec de grosses bouches de papier articulées fera en effet parler un style de musique en pleine recrudescence, le beat box. À noter enfin la venue de Bertrand Cantat mercredi 4 mai pour une lecture-concert. Florent Beneteau, le directeur de l’établissement, explique cette recherche de diversité : «Ça fait partie du lieu, quand on ne pourra plus choisir les artistes que nous voulons passer, le Florida ne sera plus le Florida».

Classiques retravaillés et nouveautés

Commençons par les nouveautés. Des afterwork seront organisés les jeudis 11 février, 24 mars, et 21 avril. De 18 heures à 21 heures, dans le bar, un apéro-mix sera offert aux intéressés, dans le seul but de décompresser d’une journée bien remplie. Le Café Slam, qui fait, dirons-nous, partie des meubles, aura quant à lui le droit à un coup de pouliche, avec l’organisation d’un «Défi Slam», où le style homonyme à l’appellation sera mélangé à l’art pictural, pour un résultat toujours plus poétique. l

Vidéoclub : soirée croisée Florida-Nova

Vous ne savez pas quoi faire de votre soirée ? Le Florida accueille à nouveau dans son antre, samedi dès 19heures, une soirée «Vidéoclub». Gratuite et à entrée libre, celle-ci est organisée conjointement avec Radio Nova.

Contrairement à la précédente soirée placée sous le feu des technologies et d’un mobilier vintages à l’instar du fameux ancêtre d’internet qu’est le minitel, ce «Vidéoclub» sera quant à lui placé sous d’autres auspices tout aussi enjoués et déroutants. Tout d’abord, afin d’entrer en matière, le bar vous remplira à n’en pas douter d’ivresse. En effet, vous aurez l’opportunité de ne pas faire la «sourde oreille» en commençant la soirée d’une manière musicale.

Une session mix

Une session mix sera ainsi organisée, à écouter sans modération autour de succulents mets et autres produits issus du terroir. C’est donc par le biais d’un réel travail partenarial que vous pourrez par exemple déguster des fromages de la fromagerie des halles, des bières artisanales de 4.7 brasserie, ou toutes autres fabrications de productions locales. Ce moment convivial se poursuivra par une gamme étendue de projections et productions vidéo qui reprennent bon nombre de styles couvrant différentes époques. Parfois très décalées, celles-ci sont le fruit d’un imaginaire très affûté de la part de certains producteurs. Parmi elles, figurent des publicités, des clips ou encore des «ovnis», ici entendus au sens d’objets vidéo non identifiés. La soirée vous permettra donc d’investir chaque recoin du Florida spécialement aménagé pour l’occasion en salles de cinéma de 4 à 165 places, assimilables à un «drive In». l

> Pour tout renseignement, Tél. 05 53 47 59 54 ou par mail : accueil@le-florida.org ; site internet: www.le-florida.org/et sur sa page facebook.

Découvrez l’atelier «Pop-up» de la médiathèque !

Inge Zorn-Gauthier animant l'atelier Pop-up./Photo Jérôme Lacoste

Le «Pop -up», vous connaissez ? C’est l’art de «customiser» un livre en y intégrant des éléments en relief qui se déplient lorsqu’on tourne les pages. On a testé pour vous.

Samedi, la médiathèque Lacépède accueillait une animation jeunesse intitulée «Atelier Pop-up». Encadrés par des adultes, l’ensemble du groupe, aussi bien les grandes personnes que les «jeunots», se sont alors retrouvés dans un esprit convivial, ceci afin de laisser libre cours à leur imaginaire. L’intervenante responsable de l’après-midi était Inge Zorn-Gauthier, artiste plasticienne et costumière. C’est avec passion, qu’Inge a transmis son savoir-faire à la génération de demain, aidée dans sa tâche par les encadrants bénévoles et des agents de la médiathèque. À destination d’un jeune public, une quinzaine d’enfants âgés de 7 à 12 ans ont donc fait le déplacement pour apprendre à construire leur livre Pop-up. Mais qu’est-ce que le Pop-up ? Il s’agit, dans le volet de l’animation, d’un livre objet qui s’anime. Autrement dit, ce sont des œuvres qui se mettent en relief par un élément se déployant à l’ouverture d’une page.

Fenêtres, trappes, tirettes…

Concrètement, cela s’illustre par différents composants dissimulant certains détails. Ainsi, on retrouve donc des fenêtres, des trappes, des tirettes, des roues… Le tout dans un souci didactique et pédagogique. Dans cette optique, les enfants ont «mis du cœur à l’ouvrage» en travaillant cet aspect de volume sur du papier, sous l’œil bienveillant et avisé des accompagnateurs. En effet dans le cadre du concept des bibliothèques «troisième lieu», la place consacrée aux activités ludiques dans les actions proposées par les acteurs de la lecture publique ne cesse de croître. En outre, les fameux «TAP» pour «Temps d’activités périscolaires» ont mis à contribution les bibliothécaires dans de nombreuses municipalités. Ces derniers peuvent inciter les jeunes et parfois leurs parents à poursuivre cette démarche sur leur temps libre, au cours d’un acte spontané et non contraint, comme par exemple avec le riche programme concocté à Lacépède les week-ends. Prochain rendez-vous : l’exposition «La maison est en carton» à partir du 3 février.

> Pour plus de renseignements, Médiathèque municipale, place Lacépède à Agen, Tél. 5 53 66 50 52.

Sortir de l’isolement et créer du lien

 
Santé et longévité pour les aînés d'Agen. / Photo Morad Cherchari

Après-midi en chansons et gala au théâtre Ducourne, au samedi, à l’occasion des vœux de la municipalité adressés aux seniors de la ville d’Agen. 350 aînés venus à titre individuel ou issus des clubs du 3e âge, ont partagé un moment festif et musical couronné par la galette des Rois. Le maire Jean Dionis du Séjour souhaite pour 2016 que les anciens de la ville fassent part de leurs attentes en matière de culture et s’inscrivent dans une démarche participative avec la mairie : «Votre maison commune où vous êtes chez vous !». Des animations innovantes, a-t-il insisté, qui compléteront les voyages et sorties déjà proposés dans les principaux clubs de la ville. Le maire a formé le vœu d’une ville plus solidaire pour ses aînés et a annoncé la création cette année d’un «pôle seniors» à l’espace Montesquieu du CCAS pour aider les personnes âgées et leur rendre des services. Ces moments d’amitié, comme l’a rappelé le premier magistrat de la commune sont le moyen de voir des visages amis, de lutter contre l’isolement et la solitude à laquelle sont souvent exposées les personnes âgées.

«Nous devons innover encore plus en 2016»

 
Jean Dionis, maire d'Agen et président de l'Agglomération d'Agen./Photo PB

«En cette fin d’année 2015, je présente à chaque famille agenaise, qu’elle soit de l’agglomération ou de la ville d’Agen, tous mes vœux personnels de bonheur familial et professionnel. Mes pensées vont d’abord vers celles et ceux d’entre nous qui sont dans les difficultés et la souffrance que ce soit parce qu’ils sont au chômage, malades ou dans la solitude.

En 2016, nous ferons des efforts supplémentaires en direction de chacune d’elles de manière à ce qu’Agen soit toujours un peu plus une grande famille qui fait attention à chacune et à chacun des siens.

Au niveau municipal et communautaire, 2015 a été une année difficile car nous avons dû faire face à des baisses significatives de dotations financières de l’État. Mais nous avons anticipé cette baisse de recettes, nous avons su réagir.

À Agen, les résultats sont au rendez-vous.

À Agen, pour la douzième année consécutive, les impôts agenais sont stables.

Et en même temps, nous continuons à embellir et à moderniser notre ville. À titre d’exemple, nous avons ouvert la nouvelle maison des enfants place de la Mairie, nous avons réhabilité l’école Scaliger et nous avons amélioré sensiblement les logements de la cité Bajon.

C’est vrai aussi pour l’Agglomération d’Agen avec la reprise des travaux de contournement à l’ouest d’Agen et le début des travaux du Technopole Agen-Garonne. Bref, nous sommes mobilisés pour tenir parole et respecter le contrat passé en mars 2014.

En 2016, nous garderons le même cap.

Nous continuerons à faire des efforts collectifs pour faire des économies en matière de dépenses municipales. La mutualisation des deux administrations municipale et communautaire en une seule administration commune va nous permettre de garder le cap des économies à faire tout en améliorant nos services publics locaux.

Enfin, en 2016, Agen doit être audacieuse et continuer à innover en matière de gouvernance municipale.

À Agen nous avons enraciné une gouvernance citoyenne avec la mise en place réussie des conseils de quartier. Mais nous devons encore innover pour donner plus de place aux Agenais y compris dans les domaines difficiles de la sécurité des personnes et de la lutte contre les incivilités.

Dans un monde compliqué, qui va de plus en plus vite, soyons lucides et tolérants, respectueux et ouverts, confiants et promoteurs des valeurs de notre République.

C’est le chemin que je vous propose de suivre ensemble pour 2016.

Bonne année 2016 à tous».

HEURES D’ORGUE VERSION NOËL À SAINT-CAPRAIS

L'organiste Jérôme Chabert à la cathédrale Saint-Caprais./Photo Jérôme Lacoste.

Heureuse initiative, les Heures d’orgue qui animent la cathédrale Saint-Caprais, en été, ont proposé un concert juste avant Noël.

Organisé par l’Institut Marc de Rance, la cathédrale Saint-Caprais accueillait dans le cadre des Heures d’Orgue un concert spirituel de Noël. À l’entrée libre, ce qui mérite d’être souligné, la Schola Sainte-Cécile, cœur liturgique, et le Chœur d’Agen, soit la chorale paroissiale de la paroisse Sainte-Foy, ont interprété différents chants traditionnels de Noël à la tonalité à la fois festive et empreinte de recueillement. Dans leur dévotion, les chanteurs étaient accompagnés à l’orgue par Pauline et Jérôme Chabert, dont la remarquable prestation fut retranscrite en direct grâce à une projection sur un écran géant improvisé, lequel projetait les doigts des organistes en action sur les claviers. De fabrication locale, les orgues installées en 1 885 voient Jérôme Chabert les manier de mains expertes depuis plus de treize ans. Ce dernier en est l’organiste titulaire en la cathédrale depuis 2002. Dès son enfance, il a étudié parallèlement l’orgue et le piano, passant notamment par le Conservatoire de Toulouse et Bordeaux puis par l’Ecole normale de musique à Paris. Récompensé par de nombreuses distinctions musicales, comme le concours européen de musique à Montdidier en 2001, Jérôme Chabert a fondé les désormais incontournables Heures d’orgue ainsi que les Rencontres musicales d’été. En outre, il est directeur de l’Institut Marc de Rance depuis sa création en 2007. L’association a pour but de bousculer les préjugés vis-à-vis de cet instrument à vent qui n’est pas réservé aux seuls catholiques bien sûr ou initiés. Un instrument à désacraliser tant il sait toucher au plus profond de soi et sonder l’âme… ce qu’ont pu vérifier les mélomanes l’autre soir. Il est à souligner que sans limite d’âge ni prérequis, l’Institut Marc de Rance propose différentes formations à destination de musiciens exerçant une fonction au sein d’une église ou à toute personne désirant se former. Cela va de la pratique (orgue, ensembles vocaux) par le biais de stages aux visites, concerts et autres conférences.

En point d’orgue… un concert aura lieu le dimanche 1er mai 2016

Le Téléthon de la solidarité
Le Téléthon de la solidarité

Coup d’envoi, hier soir,du Téléthon 2015 à travers la France. En Agenais, c’est au Passage-d’Agen qu’a été donné le signal de départ officiel de ce marathon de la solidarité par les délégués de l’Association française contre les myopathies, dont Simone Flexas et Martine Carbonnelle. De nombreuses animations sont proposées dans les communes depuis hier soir (lire le programme paru dans l’édition d’hier). La générosité des Agenais va se manifester de différentes manières. Bien sûr, il y a le don, la meilleure façon de participer, puisque chaque euro sera investi dans la recherche contre les maladies génétiques dont certaines orphelines, comme celle dont souffre la jeune Mavis pour laquelle un lâcher de ballons est organisé aujourd’hui à 15 heures au Passage d’Agen. L’accompagnement aux familles nécessite également des fonds récoltés à l’occasion des Téléthon. L’un des deux parents d’un enfant malade est souvent obligé d’arrêter de travailler pour se consacrer entièrement à son bout de choux.

Il faut alors l’aider. Tous les bénévoles qui encadrent les animations font également preuve d’une grande générosité en donnant de leur temps. Ainsi que celles et ceux qui confectionnent des soupes, des crêpes, des objets décoratifs… Hier, avant le coup d’envoi officiel, en après-midi, les scolaires du lycée Jean-Baptiste de Baudre ont participé à un marathon pour saluer le courage d’un des leurs, Pierre, atteint de la myopathie de Duchenne. Le lycée Saint-Caprais a lui aussi organisé des défis sportifs. Aujourd’hui, divers rendez-vous partout dont au Passage d’Agen autour du centre culturel, à Roquefort qui depuis des années propose trois jours très animés, mais aussi la vente de jouets sur le boulevard piéton à Agen. Et demain, Les Foulées solidaires à Passeligne.

La ville toute illuminée et chargée de la magie de Noël

Au menu, fête des lumières, odeurs d'épicéa et d'épices mêlées, rires des enfants et émerveillement en famille…

Agen est prête pour les festivités de Noël. Décorations des rues, grands sapins, projections lumineuses, patinoire, chalets en bois et le retour des artisans d’art place de la Cathédrale, sans oublier une myriade d’animations, de fanfares et de chorales.

La ville sera chargée de la magie de Noël tout décembre. Lever de rideau le 30novembre à 18h30 par les illuminations des rues et une bâche dévoilée place des Laitiers qui présentera, en images de synthèse, le futur visage de la rue des Cornières actuellement en travaux. Les arcades du cœur historique d’Agen seront mises en lumière avec des plafonds lumineux, a précisé Clémence Robert. Des grands sapins de 7 m seront dressés place du Pin et à Jasmin et des conifères de 5 m érigés places des Laitiers et de la Mairie. Des arbres vont être entourés de guirlandes scintillantes comme l’an dernier place du Maréchal-Foch. «Nous allons accentuer cette année la luminosité sur le boulevard piéton». Des prismes colorés changeants surlignent les façades hausmanniennes du boulevard. Outre l’igloo lumineux au blanc polaire échoué place Wilson, des «gobos» vont projeter des images au sol place des Laitiers et sur le boulevard piéton. Cette année, le Père Noël arrivera non pas en parachute mais par le train le 5décembre, jour officiel du coup d’envoi des festivités de Noël à la gare d’Agen. La Grande Brasserie (ex-Buffet de la gare) offrira un goûter aux enfants. Pour l’édition 2015, «après 15 ans d’absence en cœur de ville, c’est le grand retour du village des artisans d’art (24 artisans) sous un chapiteau placé en bordure de la place de la Cathédrale», s’est réjouie l’adjointe au maire Laurence Maïoroff. De l’artisanat d’art pour abonder la liste de cadeaux et des démonstrations du savoir-faire jusqu’à début janvier. La patinoire s’installe aussi dès le 5décembre sur l’esplanade de la place Foch avec ses trois chalets proposant vin chaud, chocolat chaud et autres douceurs, ainsi qu’une vente de sapins à partir du 27novembre et de houx et de gui dès le 26décembre. Les enfants retrouveront le manège aux chevaux de bois place des Laitiers et celui d’Agen Cœur d’enfant à la cathédrale.

«Rudolphe» sera là ?

Les élues de la ville d’Agen avec Nadège Lauzzana, associée aux préparatifs, évoquent aussi des fanfares de jazz, du gospel, la Parade des peluches avec «Rudolphe», le renne du Père Noël, mais aussi la compagnie du Patin libre qui invitera le public à danser sur la glace. Tous les lieux culturels d’Agen vont concourir aux réjouissances. Le programme sera détaillé ultérieurement, ce n’est qu’une mise en bouche. Au menu, fête des lumières, odeurs d’épicéa et d’épices mêlées, rires des enfants et émerveillement en famille.

GOUAILLE, HUMOUR ET FRUIT DÉFENDU

 Catherine Delourtet et son pianiste, Florian Digne./ Photo D.R.

Comédienne de théâtre, ancien pilier des Baladins de Roger Louret, Catherine Delourtet revient avec un spectacle mi-tour de chant mi-cabaret : «C’est si bon quand c’est défendu».

Elle a beau être désormais installée à Bordeaux, revenir en Lot-et-Garonne file toujours «les poils» à Catherine Delourtet. Demain soir, la talentueuse comédienne revient à quelques encablures de Monclar et du théâtre des Baladins de Roger Louret, désormais fermé, «où j’ai tout appris». Elle sera sur la scène de la salle des fêtes de Saint-Étienne-de-Fougères, pour présenter son dernier spectacle, créé l’an dernier et intitulé «C’est si bon quand c’est défendu». Un spectacle, soit dit en passant, qui a triomphé cet été à Bonaguil.

Et c’est à une soirée cabaret qu’invite Catherine Delourtet. L’actrice se fait chanteuse et revisite le répertoire d’une immense star de l’entre-deux-guerres, tombée dans l’oubli aujourd’hui, Marie Dubas : «Ce spectacle est né lorsqu’on jouait «La Java des mémoires» aux Folies Bergères, avec Roger. Je disais «La Charlotte prie Notre-Dame», un texte, très sombre, très dramatique, de Marie Dubas justement, sur une prostituée qui priait la Vierge Marie, en lui demandant de l’aider ou de l’emmener au ciel. Le directeur des Folies Bergères m’a donné un CD de Marie Dubas. J’ai toujours aimé la chanson réaliste mais je ne la connaissais pas du tout. Et j’ai eu un véritable coup de foudre.»

Coup de foudre pour le répertoire de la chanteuse, bien sûr, qui, si elle est la créatrice du fameux «Mon légionnaire», immortalisé par Édith Piaf, qu’elle connaissait très bien, ou encore «Le Doux Caboulot», deux chansons «sombres», a surtout un registre «fantaisiste» : «Son répertoire est éclectique, plein de tendresse, de poésie et surtout beaucoup d’humour, ce que j’ai privilégié dans ce spectacle. Ses textes sont pleins d’humour, de gaieté, de grivoiserie, de gouaille. C’est un véritable titi parisien, Marie Dubas !»

Dialogue entre un pianiste et une chanteuse

Si Catherine Delourtet a été séduite par la chanteuse, elle a aussi aimé la femme, le personnage : «Elle a tout fait avant tout le monde : se couper les cheveux courts, militer pour le droit de vote des femmes, rester célibataire le plus longtemps possible. C’est elle qui a inventé le récital, avant Maurice Chevalier et tous les autres. Elle était en avance sur son temps. Une femme libre, une grande artiste. Et une bosseuse acharnée qui donnait 300 spectacles par an pour faire bouillir la marmite et élever seule son fils.» Et si ce phénomène est peu connu aujourd’hui, c’est d’abord parce qu’il n’existe que peu d’enregistrements : «Elle n’aimait pas entendre sa voix sur disque. J’ai eu de la chance de rencontrer son fils, qui m’a confié des enregistrements inédits, de rencontrer des passionnés qui m’ont transmis des textes et partitions.» Le spectacle, lui, est un dialogue entre un pianiste, Florian Digne, qui commence à jouer quelques notes, et une chanteuse qui rentre à ce moment-là dans le café où il se trouve. De cette rencontre fortuite naît un dialogue plein de bonne humeur, d’humour et de talent. Une belle soirée assurée.

> « C’est si bon quand c’est défendu », de et avec Catherine Delourtet, Florian Digne au piano. Demain soir à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Etienne-de-Fougères. Réservations au 0685 40 62 52 ou au 06 08 40 59 69.

DU GRAND SPECTACLE AU CENTRE DE CONGRÈS

 Francis Cabrel a ouvert la saison 2015-2016 de la plus belle des façons…/Photo J.-M. M

Ce n’est pas une surprise, Francis Cabrel a triomphé, vendredi et samedi soir, sur ses terres du Lot-et-Garonne. La saison 2015-2016 du Centre de congrès est lancée…

Les noms, on les connaît. Le programme de la deuxième saison du Centre de congrès est fait pour plaire au plus grand nombre. Mais il reste un nom toujours inconnu. Pire, l’idée de départ semble abandonnée et personne ne parle plus de ça : le sondage auprès des Agenais, les noms possibles pour le Centre de congrès et la décision qui devait intervenir au début 2015… oubliés ! Le Centre de congrès n’a toujours pas de nom. Au fond c’est de l’anecdote. Mais celles et ceux qui avaient participé à l’enquête portée par Agglo Agen regrettent sans doute qu’aucune suite ne soit donnée et qu’aucun choix ne soit fait. «Ce n’est pas l’essentiel» disent les uns et les autres. L’essentiel c’est, il est vrai, que le Centre de congrès complément indispensable du parc des expositions remplisse la mission pour laquelle il a été porté sur les fonts baptismaux. Attirer des animations et des manifestations d’envergure en bord de Garonne ; contribuer au développement économique de l’Agenais. Mais on s’égare…

Francis Cabrel est venu inaugurer le Centre de congrès en juin 2014. Il a essuyé les «plâtres» en quelque sorte. Il a noté, lui aussi, l’excellence du son ; le confort des spectateurs et les possibilités offertes par une salle de spectacle jugée comme l’une des meilleures de France par les professionnels… de la profession. Au sortir des deux spectacles du chanteur d’Astaffort, les spectateurs enchantés par l’artiste ne tarissaient pas d’éloge sur l’outil. «Mais quand même, quel spectacle, six rappels et le sentiment que Cabrel était heureux d’être parmi les siens !»

Photos DDM Jean-Michel Mazet

Il est arrivé sur scène sans guitare, les mains vides. Dans son costume noir, il salue la foule et avance vers le micro. Il entame la soirée avec «La voix du crooner», issue de son dernier album «In extremis». Ses quatre musiciens le rejoignent, la foule tape des mains. Deux mille «Cabrel-accros» se sont réunis hier soir à l’Agen Expo Congrès. Un concert complet en quelques heures. Sa première chanson terminée, il envoie un simple «merci et bonsoir», avant de rajouter «ça sera mieux avec une guitare». Il enchaîne directement avec «Assis sur le rebord du monde», une chanson des années 2000.

Toutes les générations sont réunies dans la salle. En famille, en couple, Cabrel se présente devant une salle conquise d’avance. Une scène épurée, avec quelques projections d’images en fond et de petits spots pour créer l’intimité avec le public. Entre les chansons, il adresse quelques mots à ses admirateurs et admiratrices.

Puis il enchaîne ses plus grands tubes : «C’est écrit», «L’encre de tes yeux», «Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai», «Petite Marie» ou encore «La corrida». Un premier rappel, un second, Francis Cabrel ne veut pas quitter sa scène. Mais il pourra profiter du public agenais une deuxième fois, puisqu’il enchantera le Parc-Expo encore ce soir (complet).

UN MOIS D’OCTOBRE QUI MARQUE LE DÉBUT DE LA SAISON THÉÂTRALE

Michel Bouquet, une légende du théâtre./Photo DDM.

Avant même l’ouverture de la saison théâtrale et son premier spectacle, «A tord ou à raison», le jeudi 8 octobre, la programmation a eu un tel succès que les abonnements ont dû être bloqués. «1004 pour être très précis» commentent, sourires aux lèvres, Béatrice Delléa, Bruno Rapin, Dominique Monnoyeur. «La grande nouveauté cette année au sujet de ces abonnements, c’est qu’en moyenne chacun a réservé pour 11 spectacles différents. Une preuve supplémentaire que nos choix de programmation ne laissent personne indifférent. Et si les têtes d’affiches font effectivement le plein, aucun spectacle n’est délaissé. Tous attirent du monde…».

4 heures d’attente !

La satisfaction pouvait ainsi se lire sur les visages, même si aux guichets des réservations et des abonnements, c’est plutôt la fatigue qui se voit. «Nous tenons d’ailleurs à remercier le public pour sa grande patience. Les premiers jours, certains ont attendu plus de 4 heures avant d’obtenir leurs sièges pour la saison». Il semble bien que les équipes du théâtre vont réfléchir activement afin de réduire ces temps d’attente lors de la prochaine saison. «Nous allons rencontrer nos collègues d’autres théâtres afin d’échanger nos expériences et nos points de vue». Mais maintenant, il est temps de revenir à ces trois spectacles prévus au cours de ce mois.

«À tord ou à raison» avec Michel Bouquet

«C’est souvent le premier spectacle qui donne le dynamisme, l’impulsion, l’élan d’une saison. Avec Michel Bouquet, un immense acteur, une référence du théâtre et un texte admirable, son énergie sur scène et la qualité de son jeu, tout cela fait que nous démarrons très fort». Là aussi, c’est Bruno Rapin qui parle, et d’expérience, tant il a connu d’ouvertures de saisons théâtrales. «Il est certain que le théâtre sera plein pour cette pièce, mais il reste encore quelques places de disponibles, que ce soit au guichet ou sur internet. Ce théâtre est fait pour vivre de grands moments, et jeudi soir, nous allons en vivre un de très grand».

«Lettre d’une inconnue», le talent de Sarah Biasini

Une nouvelle de Stéphan Zweig ; un metteur en scène, Christophe Lidon qui connaît bien son actrice principale ; une actrice qui porte le texte, Sarah Biasini, fille de Romy Schneider, «déchirante de gravité et de fragilité, une âme lumineuse plongée dans les ténèbres…». Une plongée dans l’univers de Zweig mercredi 14 octobre. Toutes les critiques ont été unanimes pour saluer la performance de l’actrice face à ce texte qui pousse toujours plus loin l’analyse du sentiment amoureux et de ses ravages. «Sa présence sur scène est très particulière. Elle irradie littéralement et vit son texte totalement», explique Béatrice Delléa, «c’est d’ailleurs mon coup de cœur de la saison».

Les automates et Stephan Eicher

Artistes inclassables, Stephan Eicher a toujours voulu surprendre son public, lui proposer de nouvelles expériences. «Le voir sur scène est toujours une surprise, c’est là qu’il s’exprime le mieux», estime Dominique Monnoyeur. Eicher est en perpétuelle recherche. Pour cette tournée, il s’est entouré d’automates musiciens, programmés pour l’accompagner, mais avec de subtiles variations, une forme d’aléatoire dans la programmation. Les fans de Stephan Eicher ne seront pas déçus, ses plus grandes chansons sont au programme de ce concert, mais avec une nouvelle interprétation, et ses nouveaux musiciens d’un autre genre. Une véritable machinerie qui sera sur la scène du théâtre mardi 20 octobre.

Agen-Dinslaken, 40 ans d’amitié
Les élèves de Saint-Caprais et ceux de Dinslaken avaient participé aux commémorations de 14-18 cette année./Photo Morad Cherchari

Le 23 mars 1975, était scellé un pacte d’amitié entre les villes d’Agen et de Dinslaken en Allemagne. Exactement 30 ans, jour pour jour, après le terrible bombardement mené par les alliés sur cette ville de la vallée du Rhin qui fut presque entièrement détruite. Comme un pied de nez aux anciennes querelles, une façon de dire à la guerre que dorénavant, elle aille voir ailleurs.

Voici donc 40 ans que les deux villes entretiennent des liens d’amitié. La semaine prochaine, du mercredi 30 septembre au dimanche 4 octobre, une délégation de Dinslaken séjournera sur le sol agenais et ce sera l’occasion de festoyer.

Mais aussi de (re) découvrir la ville et notamment les dernières zones sorties de terre comme le centre de congrès, O’Green, la gare, ainsi que les installations du stade Armandie et une rencontre avec l’équipe du SUA rugby. Une balade à vélo autour du lac de Passeligne est également prévue ainsi qu’une visite de l’exposition «Les Belles images» aux Jacobins. Un repas se déroulera au lycée Saint-Caprais qui participe régulièrement à des échanges avec Dinslaken.

Côté spectacle, une soirée ouverte à tous et gratuite est programmée au théâtre Ducourneau en présence d’artistes de talent samedi 3 octobre, à 20h30 : Stefan Rizon accompagné de Marc Olivier Poingt au piano défendra les couleurs agenaises et Samirah Al-Amrie et Kerstin Saddeler-Sierp, celles de Dinslaken. L’Anglaise Philippa Scammell les rejoindra sur scène.

CONGRÈS NATIONAL DES POMPIERS : MARÉE ROUGE ATTENDUE SUR LES BORDS DE GARONNE

De droite à gauche : Philippe Rigaud, directeur du SDIS 47 et coprésident du COCNA, Philippe Moineau, coordinateur du COCNA, Jean-Luc Pérusin, vice-président de la FNSPF, et Philippe de Luca, président de l'Union départemental des sapeurs-pompiers du 47 et coprésident du COCNA.
De droite à gauche : Philippe Rigaud, directeur du SDIS 47 et coprésident du COCNA, Philippe Moineau, coordinateur du COCNA, Jean-Luc Pérusin, vice-président de la FNSPF, et Philippe de Luca, président de l’Union départemental des sapeurs-pompiers du 47 et coprésident du COCNA.

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve y est attendu ainsi que 30 000 autres visiteurs : la 122e édition du Congrès national des sapeurs-pompiers aura lieu, à Agen, les 23, 24, 25 et 26 septembre. Son comité d’organisation en a présenté les coulisses, hier matin.

Du monde et du beau monde sont attendus à la 122e édition du Congrès national des sapeurs-pompiers, manifestation exceptionnelle qui se déroule la semaine prochaine sur les bords de Garonne. Tant et si bien que le lieutenant-colonel Philippe Moineau, coordinateur du comité d’organisation agenais (COCNA) a annoncé, hier matin, à l’occasion d’un petit déjeuner presse au centre de secours principal d’Agen, «une forte densité de circulation» jeudi et vendredi matin, sur le pont de Beauregard et conseillé aux habitués de songer sérieusement à un «itinéraire bis». Du 23 au 26 septembre, au moins 30 000 visiteurs pourraient faire un tour à ce qui est «le premier congrès professionnel de France ouvert au public», comme l’a précisé, avec son accent sarladais, Jean-Luc Pérusin, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). Ce dernier représentait le président Éric Faure, retenu à Paris pour régler les détails de la venue du Premier ministre. Bernard Cazeneuve est espéré le vendredi, à 16 h 30, pour l’inauguration d’un village prévention au péristyle du Gravier doté de 20 ateliers dont 10 touchant à la prévention des risques routiers, sujet sensible en Lot-et-Garonne. Il doit participer, le samedi, à l’assemblée générale de la FNSPF, au Centre de congrès. Elle sera un des temps forts de cet événement, tout comme la discussion du vendredi matin entre Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de l’Hexagone, et tous les présidents de service incendie de France. Régional de l’étape, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur Matthias Fekl doit, lui, rencontrer les délégations étrangères et les fabricants de matériel. «À destination des sapeurs-pompiers, des élus, du grand public, des scolaires, le congrès est un carrefour d’échanges», a souligné le colonel Philippe Rigaud, directeur du SDIS 47 et coprésident du COCNA. Et d’ajouter : «Il est aussi un rendez-vous politique».

Deux grands débats

Deux grands débats devraient ainsi occuper les esprits : le 112 comme unique numéro d’appel d’urgence et la volonté de faire de la prévention des accidents domestiques une grande cause nationale. Pour ce dernier point, les chiffres sont éloquents. Noyade, chute de palombières, les accidents de la vie courante font 20 000 morts par an et onze millions de blessés. Au-delà des enjeux de taille et du budget conséquent (2,4 millions d’euros), ce congrès estampillé Sud-Ouest s’annonce comme un grand moment festif et convivial grâce à la participation d’un millier de bénévoles. 289 exposants, deux marchés de producteurs de pays, un match de rugby entre des sapeurs-pompiers et l’équipe Espoirs du SUA (mercredi prochain à 17 heures), un défi vélo, un open de golf, deux sites (Centre de congrès et esplanade du Gravier), etc… Il y a de quoi créer quelques ralentissements au pont de Beauregard. Et ailleurs.

TREIZIÈME JOURNÉE DE L’ÉLÉGANCE À L’HIPPODROME

Nicolas Corvisier, le directeur des Galeries Lafayette, Jean-Marc Martin, le président du Gentlemen Drivers Club, Eliette Debono, directrice de l'hippodrome et Jean-Pierre Semeillon, président de l'hippodrome posent autour de l'affiche de la journée de l'élégance./Photo Jean-Michel Mazet
Nicolas Corvisier, le directeur des Galeries Lafayette, Jean-Marc Martin, le président du Gentlemen Drivers Club, Eliette Debono, directrice de l’hippodrome et Jean-Pierre Semeillon, président de l’hippodrome posent autour de l’affiche de la journée de l’élégance./Photo Jean-Michel Mazet
Nicolas Corvisier, le directeur des Galeries Lafayette, Jean-Marc Martin, le président du Gentlemen Drivers Club, Eliette Debono, directrice de l’hippodrome et Jean-Pierre Semeillon, président de l’hippodrome posent autour de l’affiche de la journée de l’élégance./Photo Jean-Michel Mazet

Ce dimanche 20 septembre l’hippodrome lance sa nouvelle saison avec la journée de l’élégance. Une journée où le spectacle sera présent sur la piste comme en dehors.

Après 3 mois de fermeture, l’hippodrome Agen-Le Passage rouvre ses portes ce dimanche. Pour l’occasion, l’hippodrome organise la 13e édition de la journée de l’élégance. Cette journée sera rythmée par de nombreuses animations et par la présence de Élodie Zieba, Miss France 2014 du Comité Miss France (présidé par Muriel Trueba). Ainsi que celle de Jessica Scie, Miss Gascogne en 2005 et marraine de longue date de la journée élégance à l’hippodrome. Un défilé de mode organisé par les Galeries Lafayette présentera les nouvelles tendances de l’hiver et des stands gratuits de maquillages et de coiffures officieront toute la journée. Miss France tiendra ensuite une séance de dédicaces et de photos. Le Gentlemen Drivers Club, présidé par Jean Marc Martin embarquera les jeunes miss dans ses vielles anglaises. 11 voitures anciennes d’origines britanniques défileront autour de la piste et seront exposées à l’hippodrome.

Des courses de haut niveau

Le spectacle aura aussi lieu sur la piste dimanche. Cinq dames participeront à une course de road car. Parmi les cinq chanceuses; les deux miss mais aussi une gagnante tirée au sort parmi le public.Sept courses de trot se succéderont toute la journée : cinq courses professionnelles dont le Prix des Galeries Lafayette pour les chevaux de 5 ans qui n’ont pas gagné 80.000 euros et deux courses amateurs. Les deux courses amateurs compteront pour la finale de la Coupe Régionale. Les grilles seront ouvertes au public à partir de 11h45 et le départ de la première course sera donné à 14heures. L’entrée sur l’hippodrome est gratuite pour tous.

Grande foule, grandes Foulées !

 Plus de 1 100 partants hier pour le 10 et le 21 km. Exceptionnel ! C'était le record dujour ! / Photos Jean-Michel Mazet

La 37es édition des Foulées du Petit Bleu a connu, une nouvelle fois, un véritable succès. Du monde, des performances, des belles histoires, il y en avait pour tous les goûts.

Comme chaque année depuis 37 ans, l’esplanade du Gravier s’est drapée de bleu, le temps d’un week-end de septembre, et a accueilli plus de 2000 personnes, coureurs et spectateurs confondus. Les Foulées du Petit Bleu ont à nouveau été un franc succès et s’inscrivent plus que jamais comme un rendez-vous annuel pour les Agenais.

Ce millésime 2015 était de haute volée avec des performances athlétiques remarquables à l’image de la première course de la journée remportée haut la main par Kamal Saidi, annoncé comme le grand favori dès le départ par Max le speaker. Le coureur de l’AS Saint-Jumien a expédié les 5 km en 15’35. Un petit quart d’heure seulement pour lui, qui a relégué ses deux principaux concurrents Michel Bondodet (16’34) et Benjamin Michot (16’40) à près d’une minute. «C’était une course de reprise, je suis très content de mon temps» a-t-il confié à chaud après sa performance. Cette première course a enregistré un doublé du club de Saint-Jumien avec la victoire de Hasna Kaarour chez les femmes, en 18’39. À 10 h 30, ce sont plus de 1 100 personnes qui se sont massées sur la ligne de départ pour le 10 km et le 21 km. Le 10 km est la course la plus prisée de ces Foulées du Petit Bleu. On a même aperçu trois jeunes s’inscrivant littéralement à la dernière minute ! Mais c’est bien Sylvain Gobin qui a franchi la ligne d’arrivée en premier en 32’54. Le vainqueur de l’édition précédente Matthieu Laporte n’a rien pu faire et termine une minute après, suivi de près par le jeune tennisman du SUA, Marin Laffort (34’27). Du côté des femmes, c’est l’inévitable Pauline Boelle qui s’est à nouveau facilement imposée (38’44) malgré «un parcours difficile, a-t-elle avoué, avec beaucoup de relances et de faux plats». Stéphanie Cazimajou (45’29) et Julie Schuler (45’48) complètent le podium. À peine les derniers du 10 km arrivés que le premier arrivant du semi-marathon débarquait à toute allure dans la dernière ligne droite. Le vainqueur est un Agenais (1 h 20) expatrié en région parisienne. David Mengolo est un habitué des marathons et n’a pas caché «son plaisir d’être là aujourd’hui» dans sa ville natale. C’est ce qu’on appelle un retour gagnant. !Il a devancé Jérôme Wiart (1 h 21) et Jérôme Frachet (1 h 22). La lutte a été encore plus rude, côté féminin, avec seulement 6 secondes d’écart entre Anne-Lise Alicot (1 h 42) et Francine Garcia (1h42m06). Cathy Cecot vient se placer sur la troisième marche du podium (1h42m49). Les Foulées du Petit Bleu ne sont pas qu’un événement populaire, c’est aussi une rude compétition. l

Les chiffres

1 981 participants sur les deux jours

72 Enfants sur le 800m

33 sur le 1 500 m39 sur le 3 000 m

50 zozos à la course costumée des Festi foulées

254 participants à la marche de 10 km l’Agenaise

1 270 € récoltés lors de cette randonnée pour l’association Handisport 47

903 aux 10 km

En petites foulées

Organisation >Parfaite. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, mais reconnaissons-le objectivement : l’organisation de ces Foulées 2015 fut parfaite. Sur le plan sportif, l’intégration de la puce à la chaussure du coureur et la mesure officielle des parcours par la Fédération française d’athlétisme permet à chacun d’obtenir un vrai temps de référence. L’affichage des noms des coureurs sur un écran à la ligne d’arrivée est également une indication appréciée quand on ne possède pas de montre chronomètre. Organisation au top encore, hier matin, avec des centaines de concurrents venant retirer leurs dossards en bon ordre. Nos remerciements à celles et ceux qui ont remporté la victoire de l’organisation : les personnels du Petit Bleu et de Dépêche Events, les bénévoles de Courir pour des prunes, les militaires du 48e RT, les policiers municipaux et les sapeurs-pompiers, qui ont assuré la sécurité de l’événement.

Pompiers >À l’honneur. L’an passé, les Foulées étaient placées sous le signe du centenaire du Petit Bleu. Cette année, les pompiers étaient au cœur de l’événement sportif et populaire. Grâce à la présence de leurs mascottes Tom et Prune, et aux prises de parole des responsables du Service départemental d’incendie et de secours, le grand public a été sensibilisé à l’autre événement de ce mois de septembre à Agen : le congrès national des sapeurs pompiers. Il se déroulera du 24 au 26 septembre au centre de congrès, mais de nombreuses animations sont également programmées au Gravier.

C’est cadeau >Tous gagnants. Aux Foulées il y a les cracks, mais il y a surtout monsieur tout le monde qui vient courir pour s’amuser. Sur la ligne d’arrivée, que des gagnants donc, avec une médaille, une bouteille de Buzet, et la fierté d’être toujours en forme. Pas mal non ? À noter que le ticket détenu par Sareth Perrier a été tiré au sort. Il remporte un voyage de quatre jours pour deux personnes à Marrakech (Maroc) et un dossard pour le marathon international qui s’y déroulera le 31 janvier. D’Agen au jardin Majorelle, la même couleur : le bleu ! l

MICHEL BOUQUET OUVRE LA SAISON
Michel Bouquet (ici dans la pièce «Le Roi se meurt») sera sur la scène du théâtre G.-Leygues avec «A tort et à raison»./Photo DDM
Michel Bouquet (ici dans la pièce «Le Roi se meurt») sera sur la scène du théâtre G.-Leygues avec «A tort et à raison»./Photo DDM

Pour connaître le programme de la saison 2015-2016 au théâtre Georges-Leygues, il faut chercher, encore et encore… Et soudain, on tombe sur une des nouvelles affiches en noir et blanc «Abonnez-vous»… En dessous, une liste de grands noms du théâtre, de la musique et bien d’autres… Il ne reste plus que les dates à trouver… Pas facile. Mais à force de persévérance et d’imagination, on réussit. Voici quelques spectacles qu’accueillera le théâtre G.-Leygues, histoire de mettre l’eau à la bouche des futurs spectateurs.

Pour le premier rendez-vous, le théâtre G.-Leygues frappe fort les trois coups avec la venue de Michel Bouquet avec la pièce «À tort et à raison», de Ronald Harwood, dans une mise en scène de Georges Werler. En 1946, à Berlin, le commandant américain Steve Arnold se retrouve face au célèbre chef d’orchestre, Wilhelm Furtwängler. Ce dernier se voit reprocher d’avoir continué à diriger la Philharmonie durant le régime hitlérien et échangé une poignée de mains avec le dictateur… Un affrontement poignant et féroce entre le commandant et l’artiste.

Les spectateurs pourront également voir «Lettre d’une inconnue», avec Sarah Biasini (la fille de Romy Schneider), et «Chère Elena», avec Myriam Boyer (la maman de Clovis Cornillac). N’oublions pas la pièce «La Vénus à la fourrure», avec Nicolas Briançon et Marie Gillain, programmée le 3 novembre…

Côté musique, il y aura du beau monde : le 20 octobre, Stephan Eicher ; le 25 novembre, Sanseverino, qui vient de sortir un nouvel album, «Papillon» ; le 5 décembre, Renan Luce. Au centre culturel, plusieurs spectacles sont programmés, dont celui du chanteur Ours, qui n’est autre que Charles Souchon, le fils d’Alain.

Un avant-goût de la saison théâtrale qui nous permet d’attendre le 4 septembre, jour de la présentation officielle. J.F.

Centenaire de haut vol à l’aérodrome avec la Patrouille de France

N'a pas failli à sa réputation et a régalé le public.

Malgré le temps maussade en début de journée, plusieurs milliers de spectateurs se sont amassés aux abords du tarmac de l’aérodrome. «La pluie nous a fait peur mais on savait que le soleil allait revenir. L’objectif était de ramener un maximum de gens». Objectif remplie pour le président de l’aéro-club Jean-Louis Mauroux, soulagé et satisfait du bon déroulement de la journée et du succès de ce meeting. Pour souffler cette centième bougie, des avions et des patrouilles légendaires ont défilé dans le ciel agenais. La Villeneuvoise Kathel Brageot, qui avait promis d’en mettre plein les yeux, a tenu parole en multipliant les figures de voltige à bord du Xtrem jaune de son mari Mikaël. Une performance chaudement applaudie par le public qui, à peine le temps de se remettre de ses émotions, a pu apprécier le saut de cinq parachutistes de l’armée de l’air avec en fond sonore l’hymne national. Parmi ces cinq sauteurs, il y avait le sergent-chef Nicolas Sanchis qui a vécu un moment particulier : «Je suis originaire d’Agen. Ça m’a fait super plaisir de venir ici, ça faisait longtemps que je n’étais pas revenu. Nous voulions montrer que l’armée de l’air, ce ne sont pas que des avions. On est aussi des ambassadeurs au même titre que la Patrouille de France». Au fil de la journée, le soleil est sorti petit à petit de sa léthargie, de même que la foule qui s’est largement densifiée à quelques minutes du show très attendu de la Patrouille de France. «On est arrivés à 16 heures. On est venus pour la PAF, c’est un symbole de la France et on voulait montrer ça aux enfants» explique cette famille layracaise. Peu avant 17 heures, les moteurs des alphajets ont démarré, la foule s’est rapprochée des barrières et les spectateurs ont dégainé leurs appareils photos pour ne pas en rater une miette. Le maire d’Agen, arrivé dans l’après-midi, a fait de même. Le show aérien de la PAF était sans aucun doute la cerise sur le gâteau d’anniversaire de l’aérodrome. Les alphajets vont et viennent au-dessus du tarmac en effectuant de superbes acrobaties plus époustouflantes les unes que les autres. Les fumées tricolores font crépiter les flashs des appareils photos alors que les impressionnants croisements où deux avions s’évitent d’un souffle au dernier moment ne manquent pas de faire réagir les spectateurs. La PAF a conclu cette belle journée d’anniversaire sur un éclatement final et des applaudissements nourris. l

Même si la pluie est venue jouer les trouble-fête, l’aérodrome d’Agen a dignement célébré ses 100 ans, hier avec toute une flopée d’invités prestigieux.

CANAL LATÉRAL AUX MILLE ET UNE RICHESSES
Canal latéral aux mille et une richesses

Un peu moins de 80 kilomètres entre Saint-Jean de Thurac et Meilhan-sur-Garonne pour une balade exceptionnelle sur le Canal. L’occasion de découvrir le Lot-et-Garonne et certaines de ses richesses culturelle, patrimoniale et gastronomique. Balade entre la voie verte et la longue bleue…

Loin du trafic du Canal du Midi, la partie lot-et-garonnaise du Canal enregistre tout de même un flux de plus de 2 000 bateaux à l’année, surtout dans l’axe Buzet-sur-Baïse – Meilhan sur Garonne. En période estivale, la circulation est dense sur cet axe fluvial plus diversifié dans ses découvertes et richesses que les autres affluents que compte le Lot-et-Garonne. Pour ceux qui veulent effectuer une simple balade, une journée ne suffira pas pour sillonner le département d’un bout à l’autre.

Avec ses 23 arches, le Pont Canal d’Agen est long de 539 mètres

C’est pour cette raison que de nombreuses communes ont aménagé des haltes nautiques afin de favoriser une «économie locale» liée à ce tourisme fluvial. D’autres comme Buzet-sur-Baïse ou Agen peuvent compter sur des capitaineries dernier, cri offrant une pléiade de services aux plaisanciers. L’histoire de ce Canal est ancienne. Le projet de relier l’Atlantique à la Méditerrannée a accompagné l’histoire au fil des siècles. En 1938, les travaux débutent en plusieurs points et des milliers d’ouvriers assurent la construction des 193km de canal entre Toulouse et Castet en Gironde, et donc aussi de la partie lot-et-garonnaise. Des ouvrages phénoménaux sont réalisés, à l’image du Pont-Canal d’Agen. Il est ouvert à la circulation en 1849. C’est le plus long de France, avec ses 539 mètres, après celui de Briare. Avec ses 23 arches, il est devenu un lieu privilégié des Agenais pour des balades exceptionnelles, dans un lieu qui permet au pont canal de changer de rive. Il faudra attendra quatre ans de plus pour que la navigation soit ouverte en amont de Buzet.

Le Canal aux musées

Au fil de l’eau, vous pourrez découvrir toute la richesse patrimoniale et culturelle de ce département. À Meilhan-sur-Garonne, la petite commune perchée au sommet de son tertre offre une vue panoramique déconcertante. Une vraie carte postale s’offre à votre vue. Au Mas d’Agenais, une halte s’impose pour visiter l’église romane et découvrir la représentation de la crucifixion peinte par Rembrandt. Puis, une série de musées s’offre à vous. À Villeton, un musée est consacré à la mémoire paysanne. Le temps d’une visite tracteurs, charrues et charrettes prennent la vedette au bateau. À Lagruère, on se rappelle au bonx souvenirs de l’école avec le musée-école de Lamarque. L’occasion de repasser son «certif» ! Certains préféreront le sentier de balade pédestre à la découverte de la faune et de la flore locale. À La Falotte, dans une maison en bois située en hauteur, un musée des minéraux attise la curiosité avec plus de 3 000 variétés de minéraux de toutes origines, autant d’échantillons de sable provenant de 60 pays. Au niveau de Castelculier, le site de Villascopia est idéal pour les passionnés d’archéologie. Auparavant, à Sérignac-sur-Garonne, vous aurez admiré le «clocher-tors» reconstruit en 1989 par les Compagnons du Tour de France. Inter : Un canal aux saveurs gourmandes Cette balade, au fil de l’eau, vous fera traverser les vergers de la Garonne. Ses pêches, ses kiwis, ses nectarines, ses pommes. Sans oublier ses étendues à perte de vue de champs de maïs. Une balade gustative et viticole aussi avec des AOC incontournables comme celui des Côtes du Marmandais à Meilhan, de Buzet ou des Vions du Bruilhois sur l’Agenais. Sans oublier ses étapes gastronomiques au fil des bonnes tables jonchées au fil de l’eau. Et de la voie bleue à la voie verte, il n’y a qu’un coup de pédalier à donner pour une double découverte sur l’autre joyau du canal latéral. l

DÉCOUVREZ LES INCONTOURNABLES DU MUSÉE

Photo

Caveau de Jasmin au cimetière Gaillard./Photo Jérôme Lacoste
Caveau de Jasmin au cimetière Gaillard./Photo Jérôme Lacoste

De nombreuses personnalités reposent dans les cimetières agenais. Des visites sont proposées par le conservateur du cimetière de Gaillard.

Au cimetière de Gaillard, l’un des deux cimetières agenais avec celui de Lacapelette, on dénombre bon nombre de personnalités d’envergure locale et nationale, dont on retrouve les noms à chaque coin de rues, du moins pour les principales d’entre elles.

Reposent, en effet, «six pieds sous terre» d’illustres «gaillards», et ce dans différents domaines : politique, sportif, culturel, médical… ou encore dans l’invention.

Dans la rubrique nécrologie politique, nous retrouvons notamment le sénateur et maire Joseph Chaumié. Pour le sport, on dénombre à la lutte le ceinture d’or Paul Pons ; avec, pour les amoureux du ballon ovale, l’ancien ailier international Serge Méricq ou encore le natif de Tonneins Albert Ferrasse. Ancien président de la Fédération française de rugby et seconde ligne gauche au Sporting Union agenais, ce dernier a notamment cravaché pour contribuer à la première édition de la Coupe du Monde de rugby en Nouvelle-Zélande en 1987.

Le domaine culturel et plus précisément des lettres n’est pas en reste avec un caveau blanc laissant «de marbre» localisé sur l’allée principale, côté droit n°229. Il s’agit de la dernière demeure de notre grand poète et prosateur en langue d’Oc du XIXe siècle Jacques Boé, plus connu sous le nom de Jasmin. Et pourtant ce grand conteur, coiffeur de profession, nous «coiffe au poteau», comme en témoigne cette phrase inscrite sur son caveau à faire dresser les cheveux de nos amis franciliens : «Si Paris me rend fier, Agen me rend heureux».

Le philologue Joseph Juste Scaliger

A noter la présence du docteur et philosophe, l’érudit philologue Joseph Juste Scaliger, la philologie étant l’étude du langage. Dans un registre plus théâtral, réside dans un mausolée Alphonse Pierre Ducourneau. Celui dont les finances étaient «en béton» grâce à son invention du ciment «alpha» a légué une partie de sa fortune à la ville, ce qui a permis l’édification du théâtre à son nom, place du Docteur-Esquirol.

Ducos du Hauron, inventeur de la photographie couleur

Toutefois, n’enterrons pas trop vite d’autres personnalités notables. Loin des clichés, on retrouve ainsi par exemple l’un des inventeurs de la photographie couleur Louis Arthur Ducos du Hauron, décédé en 1920 à Agen ; ou encore le dermatologue du XXe siècle Louis Brocq. Originaire de Laroque-Timbault, il a inventé une pommade en guise de traitement contre le psoriasis.

Enfin, histoire d’être à la page, les fondateurs du Petit Bleu qui ont «fait couler de l’encre» y sont inhumés. L’imprimeur Paul Arjo a en effet fondé ce journal «bleu» au lendemain de la victoire de la Marne le 11 septembre 1914 dans le but de donner des nouvelles du front, avec l’aide de celui qui fut le directeur du journal, Albert Drozin.

Le conservateur du cimetière, Guy Souilhé, en poste depuis 2001, est un passionné. Il propose chaque année des visites touristiques de son cimetière où il retrace l’historique des modes d’inhumation, du cimetière et des illustres le dernier week-end de mai ou le premier de juin.

Téléphone: 0553694731 et blog: http ://conservateur-de-cimetiere.over-blog.com/.

Louez votre pénichette depuis le port de plaisance
Le responsable, Christophe Boisson./Photo M.T.
Le responsable, Christophe Boisson./Photo M.T.

La société Locaboat Holidays, installée au port de plaisance d’Agen depuis 1989, propose des voyages sur les canaux par la location de ses pénichettes sans permis.

Du 15 mars au 1er novembre, l’entreprise française ayant des bases en Allemagne, aux Pays-Bas, en Irlande, Pologne et Italie est ouverte aux locataires.

A Agen, ce sont 24 pénichettes qui sont à disposition, de 9 à 15 mètres soit, de 2 à 12 personnes. Pour la semaine, les prix vont de 896 € à 4 725 € (possibilité de louer au week-end).

No stress, c’est les vacances…

Christophe Boisson est le responsable de la base agenaise. Il travaille avec trois techniciens, une hôtesse et une femme de ménage. La seconde base que gèrent les Lot-et-Garonnais se situe à Valence-sur-Baïse, dans le Gers. «Essentiellement, les clients sont des touristes. Nous avons beaucoup d’anglophones», explique le responsable. Dans la pénichette, pas de télévision, pas de climatisation.

«C’est un choix», note Christophe Boisson. «Par contre, il y a le wi-fi et les vélos», ajoute-t-il. Pour naviguer, la vitesse maximale autorisée est de 8 km/h. «Le but du jeu est de conseiller les clients. On leur donne les coins à voir, les bons restaurants. Avec 3 à 4 heures de bateau par jour, les touristes ont le temps de se promener et de visiter la région.» Le trajet conseillé en partant d’Agen est d’aller au Mas-d’Agenais puis à Nérac et de retourner sur le port de plaisance agenais. Locaboat Holidays Agen n’a jamais rencontré de gros pépins. Il est arrivé que des clients arrêtent au bout de deux jours, se plaignant que la navigation n’allait pas assez vite, mais généralement, ce sont les écluses qui posent problèmes. «On trouve, parfois, des chocs à l’avant, à cause des écluses. Rien de bien grave. En hiver, nous travaillons l’entretien des bateaux et c’est finalement là où nous avons le plus de boulot», confie le responsable.

Quai de Dunkerque à Agen, tél.

0386917272

À VOIR OU REVOIR, «LES BELLES IMAGES. LES DÉRIVÉS DE LA PHOTOGRAPHIE»

120 œuvres sont exposées dont des photogrammes en noir et blanc de Pierre Savatier. /Photo Jean-Michel Mazet
120 œuvres sont exposées dont des photogrammes en noir et blanc de Pierre Savatier. /Photo Jean-Michel Mazet

 

Inaugurée le 26 juin dernier, l’exposition photographique «Les Belles Images. Les dérivés de la photographie» est visible en l’église des Jacobins, rue Richard-Coeur-de-Lion, jusqu’au 31 octobre.

La photographie, dénigrée à ses débuts par les artistes peintres, est aujourd’hui une œuvre d’art à part entière. Les 120 œuvres exposées invitent aux visiteurs réfléchir sur la place de la photographie dans l’histoire, à ses usages et ses représentations. C’est dans ce contexte que le travail de l’Agenais Louis-Ducos-du-Hauron, premier photographe couleur, trouve sa place en tête de pont.

Des pionniers…

L’exposition se poursuit sous les voûtes de l’église. Les œuvres d’une soixantaine d’artistes ont été sorties des réserves du musée des Beaux-Arts d’Agen ou des collections du Frac Aquitaine. Les photos reflètent les premières expérimentations. Les artistes jouent avec les procédés. Denis Brihat développe ses photos noir et blanc en couleurs grâce à des sels. Willy Otto Zielke s’amuse avec les jeux de transparences, reflets et diffractions de la lumière. Tandis que Paolo Gioli s’approprie les œuvres de ses prédécesseurs pour conjuguer les différentes techniques : dessin, photographie et sérigraphie.

…aux grands noms de la photographie

Walker Evans, Robert Franck, August Sander, Robert Doisneau ou Raymond Depardon sont des photographes dont le travail se retrouve exposé. Une série intimiste de Jean Dieuzaide attire le regard. Lors d’un reportage en Espagne, le photographe a tissé une complicité avec ses modèles qui transcende les images. Les curieux pourront admirer, entre autres, le travail d’Anette Messager, artiste qui a repris des photos de magazine et les a retouchées en accentuant les rides des visages. Par cette action, l’artiste lutte contre les clichés et critique la société du paraître.

L’exposition s’achève sur une exploration des artistes sur les notions d’empreinte, de trace, d’enregistrement et d’impression inhérentes au procédé photographique.

Ouvert tous les jours de 14 heures à 18heures, sauf le mardi.

Les sites originaux du guide d’Agen
Vincent Madaule nous fait visiter l'ancienne station des eaux, lieu atypique d'Agen./ Photo JM Mazet

L’office de tourisme Destination Agen propose cette année des visites insolites de la ville. A l’occasion de cette initiative, Vincent Madaule livre son top 3 des lieux originaux de l’agglomération agenaise.

Depuis le 7 juillet, l’office de tourisme Destination Agen présente les visites insolites d’Agen. Lors de ce rendez-vous, il n’est pas vraiment question de visite historique. «C’est un moment récréatif, une visite nocturne d’Agen sur un ton humoristique», explique Vincent Madaule, guide conférencier pour Destination Agen depuis 2007.

Dans le cadre de ces animations, nous avons demandé à ce natif d’Agen de nous décrire trois lieux originaux dans l’agglomération agenaise.

1. L’ancienne station des eaux d’Agen

Située en contrebas du canal, l’ancienne station des eaux est le premier lieu qui est venu à l’esprit de Vincent Madaule. C’est l’aspect historique de cet endroit qui attire l’attention du guide agenais. «J’aime beaucoup sa façade en pierre de taille et les armoiries de la ville qui sont superbes», décrit Vincent Madaule, «un projet de réhabilitation est prévu mais je garderais la part d’ancienneté de cette station ainsi que la machinerie à l’intérieur».

2. Le port de Boé-Village

Cette fois-ci, Vincent Madaule privilégie le côté naturel en citant le port de Boé-Village en bord de Garonne. «On a un aspect naturel du fleuve bien visible avec un banc de graviers, une flore qui est liée au fleuve et donc pas modifiée», détaille-t-il. Le port de Boé était un lieu très fréquenté à l’époque du Moyen Âge. «C’est un lieu plus calme aujourd’hui mais toujours plein de vie», ajoute-t-il.

3. L’église Ste-Radegonde de Bon-Encontre

Lieu très historique, l’église romane est le troisième lieu loué par Vincent Madaule. «Des petits jardins ouvriers ornent ce bâtiment et dans cet écrin de verdure, on a cette église du XIe siècle avec un beau cimetière autour et la vierge au sommet. C’est un site surprenant à Bon-Encontre», conclut-il.

UN MIRACLE MUSICAL EN LA CATHÉDRALE

Un artiste exceptionnel./ photo DR

Second concert des Heures d’orgues, aujourd’hui, à 17 heures, à Saint-Caprais, avec, derrière le pupitre, un artiste exceptionnel : Thomas Ospital.

Après un concert d’ouverture éclatant donné par l’ensemble de cuivres Silverbrass, qui s’est terminé par une ovation dans une cathédrale comble mercredi dernier, le festival des Heures d’orgue reçoit aujourd’hui Thomas Ospital, le jeune prodige de l’orgue, titulaire du deuxième plus grand instrument de France, le grand orgue de l’église Saint-Eustache (Paris).

Ce jeune homme de 25 ans au talent hors du commun commence une carrière internationale. Tout le monde veut voir ce phénomène exceptionnel à l’ascension fulgurante aussi à l’aise dans le répertoire de virtuosité que dans l’improvisation.

Tout jeune élève du conservatoire de Bayonne, il s’était inscrit aux master-classes qui avaient lieu en la cathédrale d’Agen en 2007 pour l’inauguration du grand orgue restauré.

Jérôme Chabert, animateur en chef des Heures d’orgues, saisi par les dons exceptionnels qu’il manifestait alors qu’il n’avait que quelques années de pratique le présente à Eric Lebrun et Pierre Pincemaille, puis c’est le Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Son parcours brillant et sans faute lui fait parcourir le monde et le ramène à Agen ce mercredi 8 juillet.

Un collectionneur de premiers prix

Né en 1990 au Pays Basque (France), Thomas Ospital débute ses études musicales au Conservatoire de Bayonne et obtient, en 2008, un Premier prix d’orgue dans la classe d’Esteban Landart. Il intègre ensuite le Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il travaille auprès de personnalités musicales comme Olivier Latry, Michel Bouvard, Philippe Lefebvre et Pierre Pincemaille. Il y a déjà obtenu quatre premiers prix en orgue, harmonie, contrepoint et fugue et termine actuellement ses études dans la classe d’improvisation de Thierry Escaich, Laszlo Fassang et Jean-François Zygel.

Il remporte de nombreux prix dans différents concours internationaux comme celui de Saragosse (premier prix) en 2009, Chartres (prix Duruflé et prix du public) en 2012, Toulouse (deuxième prix) en 2013. En mai 2014, il reçoit le Grand Prix Jean-Louis Florentz et le prix du public au concours d’Angers sous l’égide de l’Académie des Beaux-Arts. En novembre de la même année, il obtient le Deuxième prix, le prix du public et le Prix Jean-Louis Florentz au concours international de Chartres.

En 2012, il est pendant six mois «young artist in residence» à la cathédrale Saint-Louis King of France de La Nouvelle Orléans aux Etats-Unis. En 2015, il est artiste en résidence au festival de musique sacrée de Rocamadour.

En mars 2015, il est nommé titulaire du grand-orgue de l’église Saint-Eustache à Paris. Il est également, depuis 2006, titulaire du nouvel orgue Thomas de l’église Saint-Vincent de Ciboure.

L’improvisation tient une place importante dans sa pratique musicale ; soucieux de faire perdurer cet art sous toutes ses formes, il pratique notamment l’accompagnement de films muets. Son activité de concertiste l’amène à se produire tant en France qu’à l’étranger, aussi bien en soliste, en musique de chambre ou avec orchestre symphonique.

Concert ce soir à1 7 h en la cathédrale Saint-Caprais d’Agen; Entrée libre.


LE CENTRE-VILLE AGENAIS S’ANIME CET ÉTÉ

Le maire d'Agen Jean Dionis du Séjour se réjouit de ce nouvel événement populaire/Photo JM Mazet
Le maire d’Agen Jean Dionis du Séjour se réjouit de ce nouvel événement populaire/Photo JM Mazet

 

À partir du 10 juillet, Agen Village animera le cœur de ville agenais avec des soirées hebdomadaires gratuites jusqu’au 21 août sur la place de la Mairie.

«C’est le nouveau rendez-vous de l’été» selon le maire d’Agen, Jean Dionis du Séjour. L’association Monte Le Son propose Agen Village, soit des soirées hebdomadaires culturelles et familiales sur la place de la Mairie, chaque vendredi, de 18heures à 23heures.

«C’est un événement urbain, populaire et gratuit, détaille le maire agenais, on y tient beaucoup». Inspiré des marchés gourmands, Agen Village offre «aux Agenais qui n’ont pas la chance de partir en vacances» ainsi qu’aux touristes, des soirées éclectiques pour tous les âges. Sous la houlette de l’association Monte le Son, partenaire de la mairie d’Agen, Agen Village va apporter «du dynamisme et de la nouveauté dans le cœur de ville» se réjouit l’édile.

C’est avec un budget de 25 000 euros soit 10 000 de moins que les animations estivales de l’année dernière, que l’association a «accepté de relever le défi d’apporter un vent de fraîcheur au centre agenais».

Une programmation lot-et-garonnaise

Daniel Such, président de Monte Le Son, met en avant «la convivialité et la proximité avec le public grâce à une plus petite scène plus proche des spectateurs». Une scène qui sera occupée par des «groupes locaux qui amèneront leur public» espère Such avec notamment Thomas Sarrodie, Michel Fraisse ou encore Yemoja, trio folk agenais.

Avec sept soirées programmées du 10 juillet au 21 août, Agen Village est «une sorte de pré Pruneau Show» selon Daniel Such, qui démarrera le 28 août.

L’association Monte le Son et la ville d’Agen ont ainsi souhaité trouver une solution pour maintenir la diversité de l’animation de la ville en été, l’office de tourisme s’étant transformé en office intercommunal ne pouvait plus assurer cette fonction.

Convivialité et dynamisme sont alors au programme d’Agen Village où vous pourrez «picorer alimentairement et culturellement» selon le maire Jean Dionis.

Plus d’infos et le programme sur www.agen.fr

Le programme d’Agen village

Vendredi 10 juillet

Soirée blues

EG What Else, Thomas Sarrodie, Michel Fraisse & Co.

Vendredi 17 juillet

Guinguette Party

DJ’s de Culture Mix et les 3 Moustikaires

Vendredi 24 juillet

Cabaret Bohème

Ambiance musicale et le Théâtre Eécole d’Aquitaine

Vendredi 31 juillet

Agen monte le son

Ambiance DJ

Vendredi 7 août

Soirée salsa avec le groupe Laboca

Vendredi 14 août

Laissez-vous surprendre

Vendredi 21 août

Découverte avec le trio folk Yemoja


Ducos du Hauron, un inventeur méconnu

Expos – Photographie

Du 26/06/2015 au 31/10/2015
Marie-Dominique Nivière devant les photos originales de Ducos du Hauron./Photo Morad Cherchari
Marie-Dominique Nivière devant les photos originales de Ducos du Hauron./Photo Morad Cherchari

À l’occasion du vernissage de l’exposition «Les Belles images. Les dérivés de la photographie.» à l’église des Jacobins, focus sur un inventeur agenais : Ducos du Hauron.

Louis Ducos du Hauron, né à Langon, en 1 837 est issu d’une famille de la bourgeoisie agenaise. Il est considéré comme l’inventeur de la photographie en couleur.

En 1869, il présente à la Société Française de Photographie — – sa théorie d’un «système de reproduction photographique des couleurs». Le même jour et sans qu’ils se connaissent, l’inventeur et poète, Charles Cros présente la même théorie. Ducos applique le principe démontré par Maxwell de la décomposition de la lumière par les trois couleurs fondamentales, le rouge, le vert et le bleu. Il prend, à travers trois filtres — rouge, bleu, jaune — trois photographies successives d’un même sujet. C’est en superposant exactement ces trois positifs qu’il obtient la restitution des couleurs.

Des clichés originaux

Marie-Dominique Nivière, conservatrice du musée des Beaux-Arts d’Agen, a choisi d’exposer quelques clichés originaux de Louis Ducos du Hauron. «On en possède une vingtaine dans les réserves du musée, mais malheureusement tant qu’on n’a pas trouvé de système pour stopper la dégradation on ne pourra pas toutes les exposer» explique celle dont on sent que son métier est une passion. Les trois œuvres photographiques exposées représentent deux vues de l’Agenais et le portrait d’un comte de Paris. «Le choix est sentimental. C’est un grand inventeur que je ne trouve pas assez connu du grand public. Et puis avec ces photos, je souhaitais montrer les tâtonnements du début de cette invention géniale.» Le reste de l’exposition est consacré à la pratique photographique d’hier et d’aujourd’hui. «Grâce aux collections du FRAC Aquitaine, on a pu constituer un joli panorama.» Des premières photographies aux dessins contemporains.

Du 26 juin au 31 octobre

En préparant «Les Belles images.Les dérivés de la photographie.», Marie-Dominique Nivière, conservatrice du musée d’Agen s’est penchée sur le travail de Ducos du Hauron. Elle a découvert une photo intitulée «Environs d’Agen» qui a longtemps été prise pour une vue d’Alger. Son œil d’experte a tilté sur l’architecture «assez européenne». Elle a fait appel au CEDP 47 qui a retrouvé l’endroit exact où a été prise la photo : une maison de la rue Georges Delpech, route de Bordeaux. Un mystère résolu !

Jean Dionis reçoit les insignes de Chevalier

Entouré de son épouse Marie-Agnès et de ses cinq enfants, Jean Dionis, ému, a reçu la décoration de smains de Paul Chollet./Photo CDN

Entouré de son épouse Marie-Agnès et de ses cinq enfants, Jean Dionis, ému, a reçu la décoration de smains de Paul Chollet./Photo CDN

Le maire d’Agen Jean Dionis a reçu hier les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur des mains de Paul Chollet, ancien maire, auquel est fortement attaché Jean Dionis pour des raisons également personnelles. Devant de nombreuses personnalités, de droite, du centre, de gauche, devant les représentants de l’État dont le préfet de Lot-et-Garonne, devant beaucoup d’amis, Jean Dionis du Séjour, maire d’Agen, est devenu Chevalier de la Légion d’honneur. Il raconte : «Le matin du 1er janvier, je fais la grasse matinée, lorsque je reçois un message sur mon téléphone portable d’André Chassaigne, le président du groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale ! Je reste perplexe, mais une demi-heure plus tard, l’annonce était reprise sur Twitter. Je faisais partie de la promotion de Janvier 2015.» C’est son parrain dans cette distinction, mais aussi en quelque sorte dans la vie, Paul Chollet, qui épingla la croix sur le costume de son «protégé», après avoir dressé un portrait élogieux de toute la famille Dionis du Séjour, avec une mère de Jean disparu trop tôt. «La grande catastrophe pour mes sœurs et pour moi» avouait l’actuel maire d’Agen. C’est alors que la famille Chollet l’a pris sous son aile.

Paul Chollet rappela que son «filleul» avait été nommé rapporteur de la première loi Internet, avait œuvré pour le monde paysan et en faveur des handicapés et… avait été le député qui se déplaçait à bicyclette.

Quelques classiques et beaucoup de surprises

Laurence Maïoroff, adjointe à la culture, et Karine Gunzburger, directrice du théâtre, présentent la nouvelle saison du théâtre Ducourneau./Photo Jean-Michel Mazet

Laurence Maïoroff, adjointe à la culture, et Karine Gunzburger, directrice du théâtre, présentent la nouvelle saison du théâtre Ducourneau./Photo Jean-Michel Mazet

Une saison chasse l’autre. La nouvelle programmation du théâtre a été présentée, à quelque 500 spectateurs. La nouvelle directrice Karine Gunzburger s’est fait plaisir… Ce qui va agréablement en surprendre plus d’un ! «On aura beaucoup parlé de culture en 2015» remarque Laurence Maïoroff. «Il y a eu les Assises, une première historique, puis le conseil municipal spécial, le pacte avec l’État pour une durée de 3 ans, ce qui nous permet de maintenir notre budget de 5,3 millions d’euros, même s’il est distribué différemment. Et il y a la nouvelle saison du théâtrale, entièrement portée par la nouvelle directrice Karine Gunzburger.» L’adjointe à la culture ne boudait pas son plaisir de se lancer dans une nouvelle aventure, hier, à quelques heures de la présentation de la saison 2015-2016, à laquelle 500 spectateurs fidèles à Ducourneau ont assisté. «Elle sera innovante, festive, décalée aussi, surprenante, tout en gardant des moments généralistes et des pièces populaires. Et fera également la part belle à la création en mettant à l’honneur des artistes locaux en résidence.

70 % des 25 000 spectateurs dont plus de 5 000 jeunes et 624 abonnés, habitent les 29 communes de l’agglomération, c’est ce qui ressort de l’enquête lancée à l’occasion des Assises culturelles. Plus de «transversalité» aussi, avec notamment «un compagnonnage avec une compagnie théâtrale qui aura une action forte vers les familles, vers les quartiers. Et nous continuons également les représentations dans d’autres communes de l’agglo» avec les historiques notamment comme Bajamont, Boé, Bon-Encontre.

Karine Gunzburger développe : «J’ai voulu une saison pleine de couleur, de créativité, ouverte à tous, aux habitués comme au public qui a envie de vivre des aventures singulières. Nous y retrouverons des grands noms et d’autres à découvrir, venus de toute la France, de Suisse, de Belgique et d’Aquitaine, du Lot-et-Garonne, de l’Agenais, car c’est un vrai vivier de création. Il faut donner aux talents locaux l’occasion de s’exprimer sur une scène théâtrale.» Qui verra, soit dit en passant, son conventionnement «Théâtre et Voix» renouvelé par l’Etat. Ce qui ne nuira pas aux finances !

Justement, les tarifs ont augmenté de 10 %, sauf le ticket famille (15 €pour toute une famille) et un abonnement jeunes de moins de 26 ans est proposé.

Théâtre Ducourneau,

Tél. 0553662660

Une nuit des échecs place Wilson

L'Échiquier agenais et la ville d'Agen organisent la première Nuit des échecs le 13 juin./Photo Morad Cherchari

L’Échiquier agenais et la ville d’Agen organisent la première Nuit des échecs le 13 juin./Photo Morad Cherchari

Jouer aux échecs jusqu’au bout de la nuit, ça vous dit ? Ce sera possible samedi 13 juin, à partir de 14 heures, place Wilson, sur le boulevard piéton à Agen. C’est l’échiquier agenais, présidé par Gérard Marciniak, qui propose l’événement, porté par la ville d’Agen. De nombreuses parties seront organisées. Pour les plus avisés, il sera possible d’affronter des grands maîtres internationaux dont Mathieu Cornette et Sébastien Mazé. Pour les moins forts, des initiations auront également lieu. «La nuit des échecs a trois objectifs» explique le délégué aux sports à la mairie d’Agen, Alain Dupeyron. «Il s’agit de valider d’apprentissage de 450 enfants en les faisant participer à un tournoi homologué par la Fédération ; de faire découvrir le haut niveau en présence de deux grands maîtres, entraîneurs des équipes nationales féminines et masculines, proposer de parties en simultanée avec un joueur face à quinze autres, des parties en aveugle avec les membres de l’échiquier agenais ; organiser un tournoi homologué par la fédération en blitz (parties éclairs) de 20 heures à minuit.

Du mime pour un chemin spirituel

Du mime pour un chemin spirituel
Du mime pour un chemin spirituel

L’association agenaise «Réconciliation» propose un spectacle de mime spirituel avec Martina et Farid. «En 1994, Martina et Farid ont reçu la passion pour le mime en participant à un stage d’anciens élèves de Marcel Marceau. Ils ont poursuivi leur formation à Innovo Physical Théâtre à Pasadena (USA) où ils ont obtenu leur certification. Martina et Farid, un couple dans la vie et sur scène, ont participé à des tournées artistiques et donnent des spectacles en France et ponctuellement à l’étranger (Allemagne, Belgique, Italie, Ile de la République Dominicaine). Professeur de mime, ils proposent également des ateliers d’initiation à la «louange par le geste» et organisent un stage annuel de mime, danse et théâtre an avril. L’association «Réconciliation» qui anime également une chorale de chanteurs gospel, le Gloryspel, a choisi «la période de Pentecôte pour accueillir ce spectacle» explique Henri Koumba. Il sera question «des événements de la vie». Ce spectacle est ouvert à tous.

> Samedi 23 mai, à 20 heures, et dimanche 24 mai, à 10 heures, au Stim’Hotel, 105 bd Carnot à Agen. Tél. au 06 28 90 32 59.

Centre des congrès : Agen site d’excellence sur l’axe Toulouse/Bordeaux

Centre des congrès : Agen site d'excellence sur l'axe Toulouse/Bordeaux

En juin 2014 l’agglomération d’Agen s’est dotée d’un centre de congrès complétant ainsi l’offre du parc des expositions. Un outil essentiel pour le développement de l’Agenais. Tal a fait le buzz. Et Calogéro est venu quelques semaines plus tard confirmer la nouvelle attractivité d’Agen. Pour la première saison du tout nouveau centre de congrès, les spectateurs d’ici et des départements voisins ont compris l’intérêt pour la préfecture du Lot-et-Garonne de disposer d’un équipement capable d’attirer des spectacles de premier plan et de s’imposer sur le créneau très concurrentiel du tourisme d’affaire.

La montée en puissance

«Si l’on prend en compte les seuls 4 premiers mois de l’année, on est pour 2015 à 59 635 personnes recensés sur le parc des expositions contre 42 958 en 2014. C’est l’effet centre de congrès», explique Gilles André qui dirige une structure placée au niveau de sa gestion sous une forme «public privé» qui lie pour 12 ans l’Agglomération d’Agen et le Groupe Dépêche du Midi via sa filiale Dépêche Events. «Dans les années 2011 à 2013 nous organisions autour de 50 événements dans l’année. En 2014, première année de la mise en service du centre de congrès, on est passé à 76 animations différentes. Pour 2015, on va atteindre une centaine de manifestations. La montée en puissance est significative.» L’attractivité du nouvel outil est donc une réalité, «pourtant le marché des congrès est fourni en destinations. Notre avantage ? La taille humaine, la position géographique entre Toulouse et Bordeaux, la réactivité de la gestion. Et surtout, des prestations extérieures qui sont de qualité équivalente à ce qui se fait ailleurs en étant évidemment moins cher.»

Le congrès national des sapeurs-pompiers

Et l’outil lui-même. Le centre de congrès offre une capacité de 2 000 places assises ou 4 500 places debout pour les seuls spectacles. Œuvre du cabinet d’architectes toulousains, Cardete Huet, le centre de congrès propose aussi son amphithéâtre «Jean-François-Poncet», d’une capacité de 500 places. «On peut donc accueillir une quantité d’événements. Pour exemple, Agenva recevoir en septembre le congrès national des sapeurs-pompiers.» Il drainera plus de 3 000 participants mais on attend un total de 25 000 à 30 000 visiteurs. On pourrait ajouter, pour confirmer cette capacité d’attraction, le congrès national des arbitres de rugby, le congrès national de la Jeune chambre économique, le 1er congrès européen des apiculteurs, etc.Sans oublier les rendez-vous traditionnels comme celui de la foire d’Agen, en septembre qui a décidé de promouvoir les talents locaux. Dans un département qui compte Francis Cabrel, Chimène Badie, Béatrice Uria-Monzon ou encore Stephan Rizon, «The Voice» 2013, (sans parler du rugby et du SUA, bien sûr) le talent est un mot qui du sens. Le centre de congrès entend bien le faire savoir.

Les répétitions avant le grand soir
La troupe théâtrale de Monclar-d’Agenais présente son nouveau spectacle musical jeudi et vendredi à Agen. Un travail acharné et passionné pour sauver les Baladins.La musique de Dallas s’élève dans la salle Damira Asperti de Monclar–d’Agenais. «Je veux voir des J.R. et des Sue Ellen !», annonce Roger Louret à ses interprètes. Tous jouent le jeu et enchaînent les tableaux sous le regard acéré mais passionné du directeur artistique des Baladins. Pas de doute, la troupe théâtrale a encore des choses à dire et à chanter après 42 ans de longévité. «Aujourd’hui les difficultés sont là, mais le soutien aussi. Thomas Boissy, Omar Hasan, Jean-Paul Delvor… ils ont commencé chez les Baladins, ont réussi mais veulent revenir». Et la réussite, Roger Louret en connaît quelque chose. De Muriel Robin à Guy Bedos en passant par Jean Marais, il a mis en scène les plus grands. Mais Monclar et sa troupe restent sa priorité. «Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir. Je veux montrer qu’il y a encore beaucoup de jeunes qu’on ne connaît pas mais qui ont du talent».Les Baladins ne sont pas en balade
Mais pour continuer, il ne faut malheureusement pas que du talent. L’argent manque, mais tous s’accrochent et se donnent entièrement à ce spectacle musical qui pourrait être le dernier. D’ailleurs certains sont venus se greffer au projet, tous aguerris au domaine musical. Les répétitions sont intenses malgré les plannings des uns et des autres et tout est exécuté, recommencé jusqu’à ce que cela soit parfait. Placement sur scène, jeu avec le public, interprétation vocale… rien n’est laissé au hasard. Roger Louret ne veut pour l’instant pas penser à la suite, mais si l’aventure des Baladins devait continuer, les projets sont déjà là. Rendez-vous donc les 7 et 8 mai au Centre de congrès à Agen pour «Les Années Baladins» afin de rire, voyager et chanter avec ces nombreux artistes pleins d’avenirRepères
Le chiffre : 3
Représentations > les 7 et 8 mai. Au Centre de congrès à Agen.Infos pratiques du spectacle
Réservez votre place pour «Les Années Baladins» au 05 53 48 49 50 ou au 05 56 48 26 26. Billets également disponibles sur www.boxoffice.fr, dans les points de vente Box-office, Leclerc, Auchan, Fnac, Cultura mais aussi en achat sur place le jour du spectacle.
Les représentations se dérouleront le jeudi 7 mai à 20 h 30, ainsi que le vendredi 8 mai à 15 heures et à 20 h 30.Tarifs : de 25 à 47 € (carré or).
Jessy Périé


Du blues chez Prévert

Du blues chez Prévert

L’espace Jacques-Prévert à Bon-Encontre accueille, ce vendredi 24 mai, le blues band de Selwyn Birchood, une soirée au profit de la recherche sur la maladie de Charcot.Une soirée solidaire avec une tête d’affiche internationale : voilà ce qui est proposé par la municipalité de Bon-Encontre, ce vendredi soir, sur la scène de l’espace Jacques-Prévert, place du marché en face de la mairie.En première partie, le groupe toulousain Bobby Sox Blues Band, une formation composée de cinq musiciens, orientée vers le style Texas blues avec une forte influence swing. Le groupe est formé par Bogdan Grigore, chant et guitare ; Pierre-Jean Guérin, guitare ; André Ded’s, harmonica ; Marc Guggan, basse, et J.J.Sweet sticks Hamelin, batterie.
En tête d’affiche donc, le Selwyn Birchood blues band, en direct des Etats-Unis. Selwyn Birchood est un «jeune» artiste né en 1985 à Orlando en Floride. Auteur-compositeur de la jeune génération blues électrique avec sa voix rauque et un jeu sans agression, ce bluesman moderne a remporté en 2013 l’International Blues Challenge à Memphis, Tenesee. Après avoir foulé les plus grandes scènes des États-Unis, il entame une tournée européenne avec son band et en avant-première à Bon-Encontre, grâce au concours de Christian Boncour, de la Blues Station in Tournon. Le chanteur guitariste sera accompagné de Regi Oliver, saxophone et clarinette ; Donald Huff Wrigth, basse ; Curtis Nutall, batterie. L’espace Jacques-Prévert sera doté d’une exposition de photos sur le blues réalisées par le photographe Michel Cambon.
> Vendredi 24 mai, 21 heures, Bon-Encontre, Entrée 18 €, billetterie et renseignements à la mairie de Bon-Encontre. Tél. 05 53 77 07 77.

La Dépêche du Midi


Poser un autre regard sur la nature

Publié le 22/03/2015

 

Il faut avoir l’œil, et un sacré coup de patte./ photos SEPANLOG/ADM
Nouvelle innovation du côté de la réserve naturelle de l’étang de la Mazière avec la création du premier Pôle de l’art animalier en Aquitaine. 40 m² de la Maison de la réserve se trouvent désormais voués à ce mode d’expression si particulier décliné tour à tour en peinture, sculpture ou batik. Un monde nouveau, parfois surréaliste, toujours plaisant, jamais lassant. Une cinquantaine d’œuvres, propriété de l’association gestionnaire ornent les murs de tuileaux jointés à la chaux du Périgord dans ce pôle joliment restauré par deux entreprises tonneinquaises spécialisées dans la restauration de l’ancien.
Un but pédagogique
Le but essentiel de cette initiative de la réserve naturelle se niche dans le désir toujours affirmé de son responsable de convaincre, de sensibiliser, de s’approprier notre environnement pour mieux le préserver : «On ne peut protéger vraiment que ce que l’on aime, or pour aimer il faut connaître. Ce sera le fil conducteur de toutes les animations qui seront mises en place autour de ce pôle de l’art animalier». Première «cible», les scolaires pour lesquels des animations spécifiques vont être proposées aux classes du cycle 3 (pour commencer) aux enseignants dans le cadre de la Convention éducative passée entre le conseil général et l’inspection académique d’une part, du partenariat entre ce même conseil général et la Sepanlog au titre de la politique des Espaces naturels sensibles d’autre part.
«En accord avec les services de l’IA, nous allons mettre en place des mini-stages d’éducation aux arts plastiques avec la participation de professionnels : peinture (craie, fusain, crayon, encre ou aquarelle), sculpture (terre, bois, carton) ou de personnels spécialement formés à ce type d’approche.»
Il ne devrait pas être trop difficile, pour cette réserve qui fêtera cette année son trentième anniversaire, de remporter cet ambitieux challenge dès lors que l’animation pédagogique, elle connaît pour accueillir chaque année entre 3000 et 4000 élèves.
Des œuvres de qualité
Parmi la cinquantaine d’œuvres présentées, une vingtaine d’aquarelles attirent tout de suite l’attention par l’équilibre des teintes, l’expression des animaux, leurs poses, la quiétude qui se dégage de ces portraits croqués dans un «coin de nature», la sensibilité qui se dégage de chacune d’entre elles, une sensibilité qu’a su transmettre leur auteur, un Castrais qui aura su faire de sa passion, un métier.
Nicolas De Faveri, le premier invité de la réserve, viendra présenter ses œuvres, au cours d’une manifestation à laquelle serait conviée Ségolène Royal pour inaugurer le nouvel espace tout comme les éléments, bâtis ceux-là, accompagnant traditionnellement les fermes de la basse plaine inondable de la moyenne Garonne.«Nous allons fêter, cette année, le trentième anniversaire de la création de la réserve naturelle et donc organiser un certain nombre d’événements de nature à donner à celui-ci un relief particulier. En dehors de l’inauguration que nous venons d’évoquer, nous aurons, peut-être la joie d’accueillir Nicolas Hulot au centre culturel Paul-Dumail de Tonneins.» En attendant, les tableaux se trouvent déjà accrochés aux cimaises, les plaquettes imprimées et la programmation des diverses manifestations quasiment bouclée. Un rêve vieux de quinze ans est en train de se réaliser, faire de Villeton la capitale de l’art animalier en Aquitaine.
Renseignements : 05.53.88.02.57

La Dépêche du Midi


 

Willy Rovelli : «Mon dépucelage à Agen»
Quand Willy perd son self-control./ Photo Orély du Lac
Il est un peu dingue Willy Rovelli, avec sa voix stridente et ses blagues mordantes. L’humoriste se donnera en spectacle le 3 avril à Agen. Attention, ça va pulser…
L’humoriste Willy Rovelli se donnera en spectacle, le 3 avril à Cap’Cinéma. Un «dépucelage» selon lui, puisqu’il n’est jamais venu jouer à Agen. A noter que son one-man-show a été mis en scène par le Lot-et-Garonnais Roger Louret.
Comment définir votre spectacle «Willy Rovelli en encore plus grand» ?
«Disons que c’est un peu… bordélique, ça part à 100 km/h ! Je parle de moi, de l’actualité, mais une grande partie du spectacle – le tronc commun je dirais – c’est un peu ma vie, mon œuvre. Je raconte mes petits déboires à la terre entière, ma vie au quotidien, mes enquiquinements. Mais avant cela, je commence toujours par six ou sept minutes consacrées à la ville d’accueil. Je vais acheter votre journal dès mon arrivée à Agen, et y puiser des éléments. Je suis sûr qu’on va bien rigoler… Moi, on m’a invité hein, je ne connais pas Agen, alors je vais me lâcher (rires). Le public aime bien qu’on le brocarde, que l’on s’amuse sur sa ville. Il se dit : «Chouette, l’artiste s’intéresse à nous». Cela place de la proximité. Maintenant, il y a de ma part un vrai travail d’écriture sur cette entame de spectacle. C’est aussi une manière pour moi de me mettre en danger. Sinon, on trouvera également une revue de presse que je nomme «le poing sur l’actu».
Accordez-vous une place à l’improvisation ?
«Toujours, je profite d’un visage, d’un rire particulier, d’une sonnerie de téléphone, de gens qui arrivent en retard pour partir dans des délires. Cette relation avec le public, je la vois comme une partie de tennis avec lui.»
Quelle est la place accordée au jeu corporel, à la gestuelle ?

«Il s’agit d’un élément sur lequel nous avons travaillé avec Roger Louret, qui m’a demandé d’éviter les déplacements inutiles sur scène. Le spectacle est cadré, mais il est vivant, c’est-à-dire différent chaque soir. Cadré, parce qu’il y a des musiques, des effets de lumières, etc. Roger est venu me voir jouer, l’an passé, lors d’un festival à Sai

Mairie d’Agen