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Les coordonnées Agen

Adresse :

148 PLACE LAMENNAIS
47000 AGEN

Actions :

Accès aux soins et bien être
Postes de secours
Aide Alimentaire
Urgence et autres opérations
Formation Interne

Téléphone :

05 53 66 12 94
05 40 40 19 02 
ul.agen@croix-rouge.fr.structures_photo_logo_3243CROIX ROUGE FRANCAISE

Présentation –
Nous œuvrons sur deux secteurs principalement :
– les actions sociales
– le secourisme qui comprend les formations aux premiers secours.
En ce qui concerne les actions sociales :
– aides financières (sur dossier des assistantes sociales)

– SAMU SOCIAL (maraudes l’hiver et distribution d’eau l’été aux personnes à la rue)

– Accueil Ecoute dans les Unités Locales

– aides aux personnes agées à domicile

– HRDA à Tonneins et Marmande

– 3 MAISONS CROIX ROUGE – Agen Villeneuve et Marmande

– 5 ESPACES

– 3 EQUIPES LOCALES RATTACHEES

– Castillonnes à Villeneuve

– Duras à Miramont

– Casteljaloux à Marmande

 

Les actions faites sur le département dans les différentes Unités :

– Vestiboutique (Vêtements à bas prix pour les personnes dans le besoin)

– Distribution Alimentaire (Repas à bas prix pour les personnes dans le besoin)

– Ventes de Meubles et divers objets à bas prix

– Alphabétisation – Français Langues Étrangères (Pour les personnes qui ne parlent pas très bien le Français)

– Micro Crédit (Aides financières pour les personnes dans le besoin)

– Distribution de bouteilles d’eau aux personnes âgées et par temps de canicule

– Halte Répit Détente Alzheimer (une seule à Tonneins et plusieurs projets sur le département dont Marmande) pour toutes les personnes

qui ont un proche atteint de cette maladie.

– Actions dans les Prisons (Formation secourisme et bibliothèque)

 

Pour le secourisme :

Notre principale activité est le poste de secours lors de manifestations sportives,

nous envoyons des secouristes. Ils sont là pour dispenser les premiers soins et évaluer de la gravité des blessures.

Ce sont tous des bénévoles titulaires de diplômes de secouristes.

Nous intervenons sur des motocross, concerts (Garorock…) Férias (Casteljaloux…)

Nous participons également aux situations d’urgences ainsi nous sommes intervenus lorsque qu’une maison de retraite c’était

effondrée il y a quelques années, lors d’une intoxication au monoxyde de carbone dans une église.

Toutes ces interventions que nous appelons « plan rouge » sont déclenchées par la préfecture du 47

 

En matière de formation aux premiers secours, nous en proposons plusieurs :

– Les I.P.S (Initiation aux premiers secours) + I.R.R (Initiation réduction des risques)
Elles durent une heure ou deux et sont destinées au grand public dans le but de former un maximum de personnes.
– Le P.S.C. 1 (Premiers secours civiques niveau 1) cela dure 8 heures
et c’est la formation de base en premiers secours pour le grand public.
– Le P.S.E.1 et P.S.E.2 (Premiers secours en équipe niveau 1 et 2) ils durent 35 heures chacun
et sont réservés aux membres de la Croix-rouge, qui ensuite portent les premiers secours sur les grandes manifestations
(Garorock, Gass-track…).
Voilà à peu près toutes nos actions
sur le département du Lot-et-Garonne
Cordialement
Benjamin Monzie
Croix-rouge 47

URGENCE ET SECOURISME
FORMATION
SANTÉ ET AUTONOMIE
ACTION SOCIALE
ACTION INTERNATIONALE

Revue de Presse

La Croix-Rouge Française recherche des bénévoles

L'épicerie étudiante gérée par les bénévoles vient en aide aux jeunes. / Photo DDM Jean-Michel Mazet
L’épicerie étudiante gérée par les bénévoles vient en aide aux jeunes. / Photo DDM Jean-Michel Mazet

L’unité locale d’Agen de la Croix-Rouge a besoin de bras, de sourires et de bienveillance pour les publics jeunes, isolés ou exclus qu’elle accueille ou soutient à longueur d’année.

La Croix-Rouge Française est très investie dans le champ social de la précarité et de la solidarité. L’unité locale d’Agen est une des sections les plus importantes en termes d’activités du Lot-et-Garonne. Et pour mener à bien ses missions, l’organisme a besoin de davantage de bénévoles, que les 50 actuellement actifs :

«20 personnes de plus seraient les bienvenues» pour Bertrand Thille, le président, et Paul Poulet qui est une des chevilles de l’épicerie solidaire étudiante. L’entité départementale de la Croix-Rouge a un volet secourisme abrité dans les locaux de son siège départemental place Lammenais à Agen. Toute personne formée aux gestes des premiers secours, peut rejoindre et renforcer l’équipe.

Mais le besoin est plus accru au niveau du 18 rue de Grammont à Agen dans un immeuble qui communique avec le boulevard Sylvain-Dumon à Agen. Là il manque des bénévoles pour la distribution de produits d’épicerie sèche aux étudiants post-bac issus de milieux défavorisés, qui sont boursiers, ou qui viennent de pays étrangers étudier à Agen. Mais aussi pour tenir l’accueil de cette épicerie étudiante et prendre les inscriptions les mercredis de 17 heures à 19 heures. D’autres bonnes âmes pourront aider aux collectes alimentaires deux fois par an dans les hypermarchés de la région et procéder aux achats auprès de la banque alimentaire. Du côté de la «Vesti boutique» ouverte plusieurs après-midi par semaine, une bénévole ou deux en plus, permettraient de faire tourner ce magasin de vêtements à prix cassés. «Mais il faut aimer le contact», prévient Michel Thille.

Renforcer le planning des maraudes

Autre mission d’importance qui appelle des volontaires pour organiser les tournées : les maraudes d’hiver et d’été en périodes de grand froid et de canicule qui ont lieu chaque jour, et de manière beaucoup plus espacées en dehors de ces pics sensibles. Enfin, des bénévoles peuvent aussi compléter l’équipe des enseignants bénévoles qui donnent des cours de français aux demandeurs d’asiles et migrants toute la semaine à raison de 15 plages d’1h30 par semaine. 12 professeurs œuvrent déjà au sein de l’association et les cours sont dispensés au 18 rue de Grammont également.

Enfin pour ceux qui peuvent consacrer quelques heures, ne serait-ce que trois heures par semaine, la Croix-Rouge assure une permanence sociale pour les gens en grandes difficultés. Un temps d’écoute, de conseils, un échange autour d’un café et la remise d’un colis d’urgence en cas de besoin. Mais la distribution de colis alimentaire n’est pas la priorité de la Croix-Rouge, à l’exception de quelques denrées d’épicerie pour les étudiants et de colis de dépannage pour les plus fragilisés.

Pour tout renseignement, contacter le 0 540 401 902 ou ul.agen@croix-rouge.fr.


L’initiation aux gestes qui sauvent se poursuit

 
Deux sessions organisées par les pompiers aujourd'hui, de 8 heures à 10 heures et de 10 heures à midi./Photo archives

Le 6 février dernier, le SDIS, la Croix-Rouge et Action Secours 47 mettaient en place dans le département, la première journée d’initiation aux gestes qui sauvent, en coordination avec la directive nationale annoncée par le gouvernement.

Deux sessions gratuites seront organisées aujourd’hui au SDIS d’Agen, situé rue Stalingrad, entre 8heures et 10heures, puis entre 10 heures et midi. Ces sessions viennent prendre la suite de celles qui avaient été proposées aux citoyens lot-et-garonnais le 6février dernier dans une grande partie du département.

 

Une première plutôt réussie

Il y avait encore de la place lors des deux séances du 6 février, explique le lieutenant-colonel Xavier Pergaud, responsable de l’action dans l’établissement, mais l’envie d’apprendre était fortement présente. «On a vu des gens très impliqués, et très satisfaits lorsqu’ils sont sortis de la session. Certains m’ont dit qu’ils allaient poursuivre des formations plus poussées». Il se réjouit de ce simple témoignage car, selon lui, tout ce qui fait que les acteurs de la santé et du secourisme arrivent à insuffler des bases aux citoyens est une victoire. «Il faut que le plus de gens connaissent les bases du secourisme, même s’ils ne les maîtrisent pas parfaitement. Mieux vaut essayer de faire quelque chose pour tenter de sauver une personne, parce que si on ne fait rien, la personne mourra à coup sûr». Sur deux heures, les intervenants délivrent un ensemble conséquent, programme national, de gestes de secours. Lorsque l’on parle de sauver des vies, rien n’est à négliger.

Maraudes de la Croix-Rouge : main tendue, chaleur et humanité

Départ en maraude un jour de Noël pour apporter un peu de chaleur aux publics de la rue. / Photo archives Morad Cherchari

50 bénéficiaires de plus, en un mois et demi… La Croix-Rouge va à la rencontre de ceux et celles qui vivent dans la rue. Des maraudes hebdomadaires qui se renforcent par temps froid.

Les maraudes de la Croix-Rouge ont débuté fin novembre en ville et elles s’intensifient dès que les températures baissent et que la préfecture met en alerte les équipes de bénévoles. Ce fut le cas le week-end des 16 et 17 janvier, où le froid a opéré une timide percée. «De deux tournées par semaine, dès que les températures deviennent négatives, nous passons à une maraude par jour», explique Sandrine Trimoulet, responsable des plannings au sein de la Croix-Rouge d’Agen. Les maraudes ont repris un rythme normal en milieu de semaine dernière, dans la mesure où le climat s’est radouci. Ces tournées se termineront à la fin du mois de mars.

Mais d’ores et déjà, un premier bilan fait apparaître une cinquantaine de personnes en plus par rapport à l’an dernier, en situation de précarité ou à la rue, qui vont au contact des bénévoles en fourgon. Avec cette année une augmentation des jeunes. «Nous voyons en règle générale 10 à 20 personnes sur chaque tournée».

Pas de circuits organisés sur Agen et au Passage, mais des lieux identifiés comme susceptibles de rassembler des SDF tels que le marché parking, où certains font la manche, et à la gare, mais aussi des signalements de gens totalement isolés qui se sont réfugiés dans des abris de fortune.

«Notre tournée est articulée à partir des signalements du «115», plateforme téléphonique pour les appels d’urgence. Et concernant la gare, nous nous rapprochons du chef de gare. Car des gens restent au chaud dans le hall ouvert jusqu’à 23 heures». Il n’existe pas à sa connaissance de personnes qui dorment dehors. La plupart occupent des squats tenus secrets ou vivent dans des voitures. Jadis, les bords de Garonne et du canal pouvaient être des points de passage.Ce n’est plus le cas.

Appel aux dons

Les bénévoles constatent que la solidarité entre personnes défavorisées fonctionne à plein. «Les gens que nous croisons n’hésitent pas à nous parler de copains qui se trouvent à tel ou tel endroit dans des conditions difficiles et précaires. Nous allons systématiquement vérifier et tournons sur certains parkings de supermarchés la nuit».

Sandrine Trimoulet rappelle que la première mission est d’éviter que quelqu’un puisse mourir de froid dans la rue, et que l’objectif des 30 bénévoles de la Croix-Rouge à Agen est de parer aux situations de détresse et de créer du lien social. «Nous les écoutons. On leur offre un moment de convivialité et d’échanges. Mais nous ne sommes pas là pour faire de la distribution systématique. Nous analysons les situations personnelles pour évaluer les besoins».

Lors de ces maraudes hivernales, les équipes composées dans l’idéal de deux binômes de deux bénévoles, disposent dans le fourgon de couvertures, duvets, tentes et de vêtements contre le froid. Ces anges gardiens des «laissés-pour-compte» de la société, servent aussi des boissons chaudes, offrent des rations de survie et des conserves».

Les dons, à ce titre, sont les bienvenus au siège de la Croix-Rouge, place Lammenais à Agen, les mardis et jeudis après-midis. Surtout des couvertures, duvets et autres protections contre les frimas.

Un phare dans la nuit froide

«Mais de la même façon que nous recensons toutes les personnes rencontrées, nous notons scrupuleusement ce qui est distribué et à qui. Une gestion plus drastique de la répartition pour lutter contre d’éventuels abus, dans un souci d’équité». Sandrine connaît tous les visages et les prénoms. Beaucoup sont des nouveaux, âgés de 20 à 65 ans. De la rupture familiale aux aléas de la vie qui, parfois du jour au lendemain, ont privé quelqu’un d’un travail, d’un toit et l’ont conduit à l’exclusion et au dénuement le plus total.

Les bénévoles cultivent des facultés d’empathie, de bienveillance et sont dans l’absence de jugement. Cette année, les femmes sont majoritaires. Elles sont formées aussi aux règles de sécurité. Et la plupart sont du genre expertes à la conduite du fourgon orné de sa croix rouge. Tel un phare qui surgit dans les nuits froides de la solitude urbaine…

Une main tendue, un bol de soupe chaude, des paroles réconfortantes et une aide précieuse pour ne pas s’enfoncer davantage.

Lot-et-Garonne : la Croix-Rouge cherche des bénévoles pour la prison

Lot-et-Garonne : la Croix-Rouge cherche des bénévoles pour la prison

La Croix-Rouge recrute des bénévoles pour les prisons du Lot-et-Garonne. Pour la maison d’arrêt d’Agen, l’association caritative aurait besoin de volontaires pour redynamiser la bibliothèque, d’animer un échange de savoir autour d’un texte, d’un poème ou d’article de presse, lus en groupe. Après l’opération montée avec succès l’an dernier, la Croix-Rouge souhaiterait également pérenniser le Noël des enfants des parents détenus, qui participe à préserver le lien familial. Selon les compétences des bénévoles, il s’agirait aussi de proposer des actions ponctuelles ou durables.Pour le centre de détention d’Eysses, les besoins se situent plutôt autour de l’animation de divers ateliers (cuisine, création et suivi d’un potager, loisirs créatifs), mais aussi de jeux de temps occupationnels pour les enfants dans la durée du parloir, dans un espace destiné à cette activité.

Pour prendre contact avec l’unité locale d’Agen, appelez le 05 53 95 46 43. Pour l’unité locale de Villeneuve-sur-Lot, appelez le 05 53 70 34 87.


Croix-rouge : poussez la porte de la prison

Bernard Chalmel et Nathalie Menor./ photo S. Bo.

La Croix-Rouge souhaite développer ses actions sociales au profit des détenus d’Eysses et d’Agen. Pour ce faire, elle recrute des bénévoles.

Depuis plusieurs jours, Bernard Chalmel attend fébrilement un appel téléphonique sur son téléphone portable. Un coup de fil qui viendra de la préfecture de Lot-et-Garonne, et qui lui annoncera l’arrivée imminente de migrants en Lot-et-Garonne. Pour quarante d’entre eux, après une traversée maritime périlleuse et un long périple continental, l’odyssée s’achèvera par un point d’accueil à Sauméjan.

Mais le directeur de l’action sociale de la Croix-Rouge de Lot-et-Garonne n’oublie pas que son association traite au jour le jour des dossiers ô combien moins médiatiques. Ainsi, les actions menées en direction du public carcéral sont en souffrance, faute de bénévoles.

«Nous sommes impliqués au centre de détention d’Eysses et à la maison d’arrêt d’Agen, explique Bernard Chalmel. Mais nous avons besoin de bénévoles pour maintenir notre aide aux prisonniers. Nous donnons par exemple des formations aux premiers secours. C’est souvent le premier diplôme pour un détenu, et cela peut être un prérequis dans leur prochain emploi.»

Montrer patte blanche

«On ne s’improvise pas bénévoles pour la Croix-Rouge du jour au lendemain, de surcroît en milieu carcéral, ajoute Nathalie Ménor, responsables des actions en prison. Il faut avoir un casier judiciaire vierge, recevoir l’agrément du responsable du centre pénitentiaire, puis suivre des formations obligatoires, dont l’une spécifiquement liée au contact avec les détenus. Et il faut surtout avoir une certaine philosophie de vie, être dans la «main tendue». Le bénévole est là pour aider, notamment à la réinsertion, pas pour juger.»

Rajoutons que ce travail de proximité avec les prisonniers s’effectue dans des conditions de sécurité très encadrées.

Les bénévoles sont recherchés en Lot-et-Garonne pour d’autres actions. La bibliothèque de la maison d’arrêt d’Agen est par exemple gérée trois demi-journées par semaine par la Croix-Rouge et le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), mais cette activité est mise actuellement en sommeil faute de bonnes volontés. «D’autres secteurs nécessitent de l’aide, poursuit Bernard Chalmel. Depuis 2009, nous jouons les médiateurs pour les achats de cadeaux de Noël, pour les enfants des détenus. Là encore, nous recherchons des bénévoles. Pour le quartier des femmes à Agen, nous avons besoin de compétences dans les domaines de la coiffure et de l’esthétique. C’est une aide importante, car la confiance et l’estime de soi sont nécessaires pour bien préparer le retour à la liberté.»

Certains bénévoles ne seront pas en contact direct avec l’univers carcéral, comme ceux qui amènent des vêtements collectés par la Croix-Rouge. Distribués aux personnes incarcérées, ils sont également un vecteur de réinsertion. Enfin, d’autres projets sont avancés, comme des cours de cuisine et la création d’un potager à Eysses, et la mise en place d’ateliers d’écriture et de lecture à Agen. Mais avec seulement six bénévoles, c’est mission impossible…

«Les bénévoles ont toujours fait la richesse de la Croix-Rouge, précise Nathalie Ménor. La diversité des compétences, l’envie d’aller vers l’autre, le cœur grand ouvert sont des qualités indispensables. Plus nous serons nombreux, et mieux ce sera.»

Croix-Rouge 148 Place Lamennais à Agen. Tel : 06 21 17 63 82

Couleur menthe à l’eau avec la Croix- Rouge

Sandrine, Claire, André : «Notre mission, faire passer le message de la prévention à tout le monde…»/Photo J.-M. Mazet
Sandrine, Claire, André : «Notre mission, faire passer le message de la prévention à tout le monde…»/Photo J.-M. Mazet

Composantes du Plan canicule, les maraudes d’été sont en cours cette semaine dans Agen. Objectif : proposer des boissons fraîches et faire passer le message de la prévention.

Sous les arbres presque centenaires de la place du Pin, un léger vent rafraîchit l’atmosphère d’un jeudi de canicule et la pièce d’eau, au milieu, apporte un sentiment de bien-être. «Mais cela ne durera pas», explique Sandrine qui, à la tête d’une équipe de maraude de la Croix-Rouge, conduit ses troupes dans différents endroits d’Agen, «des lieux recensés sur lesquels on sait pouvoir trouver des personnes isolées, mais pas seulement».

La partie de pétanque fait une pause, «merci d’être venu», explique l’un des pétanqueurs, «j’avais quand même la bouche sèche. Mais c’est bien ce que vous faites». L’eau fraîche et un peu de sirop de menthe se conjuguent avec des conseils toujours bienvenus sur la nécessité de boire souvent, de ne pas rester à l’extérieur par les temps de fortes chaleurs, d’ouvrir, le matin, toutes les fenêtres pour aérer le plus possible. «Et surtout de s’inquiéter de l’état de santé des autres, les voisins, les personnes seules. La différence avec les maraudes d’hiver ? D’abord nous sommes réquisitionnés par la préfecture et notre action s’inscrit pleinement dans le Plan canicule. On peut même, sur demande et dans le cadre d’une cellule d’urgence, intervenir plus directement chez les particuliers listés par les services sociaux». Deuxième étape, place du Pin. «Merci, de l’eau fraîche, c’est bien». Mais au passage, «parce que l’on connaît certaines personnes isolées que l’on voit aussi l’hiver, on se renseigne sur ce qu’ils deviennent, les difficultés. Même si nous ne sommes jamais là pour juger».

Et le contact est toujours excellent, grâce au tee-shirt «Croix-Rouge». Pour la Croix-Rouge, c’est aussi une organisation à trouver et des bénévoles à mobiliser, «pour une maraude par jour pendant toute la durée du Plan canicule, on ne sait pas quand il s’arrêtera, il faut 35 bénévoles».

Après la place du Pin, la maraude prend la direction de la prairie du canal, le marché couvert, la gare… «Il faut qu’ils comprennent que le manque d’hydratation peut avoir des conséquences dramatiques».

On devrait souffler à partir du … 10 juillet

On attendait une chaleur exceptionnelle vendredi , et on ne fut pas déçu même si le record historique des 41 ° n’est pas tombé. Il a quand même fait 37,2 °, et jamais (selon les relevés de Météo France commencés en 1941), un 3 juillet n’avait été aussi chaud. Les températures vont un peu baisser dans les prochains jours, bien que l’on reste très largement au-dessus des normales saisonnières (maximales de 25/27 °). Samedi, le vent d’autan a donné une impression toute relative de fraîcheur. Ce matin, les températures avoisinneront le 20°C, pour grimper dans l’après-midi jusqu’à une trentaine de degré. En soirée le ciel se voilera. On devrait souffler un peu à partir… du 10 juillet.

Pascal, Claire et Odette de maraude lundi soir… Des bénévoles engagés au service de leur prochain /Photo C.St-.P.
Les maraudes de la Croix-Rouge ont démarré sur Agen et sa banlieue. Par équipe de trois, les bénévoles vont la nuit sur le terrain à la recherche de personnes sans abri ou qui vivent dans des conditions précaires. La Croix-Rouge d’Agen organise des maraudes les lundis et jeudis, de 18 heures à 20 h 30 depuis le 1er décembre, jusqu’en mars. Des tournées qui ont vocation à aller à la rencontre de publics précaires qui vivent dans la rue, dans des squats, des fourgons ou des abris de fortune. L’objectif est de faire du lien social, explique Odette Bergagnini, responsable des maraudes. «Nous sommes bien souvent attendus, confie Claire, une bénévole assidue. Des gens qui ne nous ont pas vus au marché couvert, ont téléphoné au 115 pour savoir où nous étions, si nous allions passer…». Lundi soir, Pascal, Claire et Odette ont effectué au dépôt de Boé, le chargement du fourgon en rations de nourriture offertes par la centrale de Golfech, de couvertures récupérées chez Emmaüs, de vêtements chauds, de tentes et de soupes chinoises. Le cap est mis vers des lieux où des populations en situation d’exclusion ont l’habitude de se regrouper. Des endroits fluctuants d’une année sur l’autre. Bien qu’il existe des incontournables comme le marché couvert ou le Pin. Les bénévoles qui ont fait un détour avant d’arriver au marché ont trouvé sur place cinq personnes : quatre hébergés dans des logements et le cinquième qui est à la rue. «Nous avons ensuite filé au Gravier, à la recherche d’une voiture de couleur sombre. On nous a indiqué que quelqu’un vivait dedans. On n’a pas trouvé le véhicule». Vérification de la contre-allée, personne… L’équipe s’est également souciée d’un garçon handicapé qui dort aussi dans sa voiture à Jasmin. Puis direction la prairie du pont canal, mais l’endroit est désert, tout comme le secteur de la gare. Parfois des personnes squattent le hall au chaud, mais pas cette fois-ci.
La moindre ration de survie, bonnet distribué ou kit d’hygiène sont consignés par Claire en rentrant, histoire que les dotations soient réparties équitablement.
Lundi soir, le fourgon a grimpé sur le plateau de l’Ermitage. Car le 115, sentinelle du «SAMU social», a signalé la présence d’un homme sous une tente. Lors d’un travail préalable de reconnaissance, Pascal a appris par une riveraine que le monsieur en question s’était installé dans des broussailles.
L’homme a été repéré, mais il n’a pas voulu se montrer, ni accepter un bol de soupe chaude. Ils lui ont déposé un colis près de sa tente. Toujours à l’Ermitage, l’équipe a suivi à pied un chemin en terre qui conduit à une maison en ruine dans laquelle campe, sous une tente, un autre homme. Introuvable ce soir-là. Les bénévoles ont croisé une petite dizaine de sans-abri cette nuit-là, parfois c’est le double. Moyenne d’âge : de 35 ans à 55 ans. Les circuits changent au gré des tuyaux recueillis par «radio trottoir», indique Bernard Chalmel, le président de la Croix-Rouge d’Agen, «ce sont les SDF qui nous indiquent eux-mêmes où se rendre ou qui, parmi leurs compagnons d’infortune, se trouve en difficulté».
Éducateur et psychologue
Mais les maraudeurs repassent partout pour n’oublier personne et ont l’œil aiguisé, tout en roulant. Ils sont une trentaine de bénévoles à se partager ces rotations d’hiver qui s’intensifient si le mercure baisse en dessous de 0°, trois nuits consécutives. Les maraudes deviennent alors quotidiennes. Les jeudis soirs, un éducateur du 115 et de l’hôtel social «La Pergola» accompagne les membres de la Croix-Rouge pour démêler des situations compliquées et à partir de janvier, un psychologue sera également présent sur les tournées. Les publics sont souvent fragilisés, en proie aux addictions et intempérants à l’alcool, ce qui complique parfois la tâche aux bénévoles : «Mais cela se passe bien… Ce sont eux qui viennent au-devant de nous», stipule Pascal qui assiste parfois à des miracles. Des jeunes qui «zonent» et s’en sortent. Il a un exemple en tête, mais il observe que «c’est très dur de se débarrasser de certains réflexes lorsque l’on est resté longtemps à la rue, un monde dur avec ses règles. Ce jeune continue à faire la manche alors qu’il travaille et qu’il a un toit».Les maraudes servent aussi à identifier les nouveaux arrivants pour les orienter de tout suite vers des structures et des travailleurs sociaux, affirme Odette. Pour ces bénévoles, l’essentiel c’est d’être sur le terrain pour aider ces âmes en détresse ou ces «loups» solitaires comme hier, jour de Noël.

 

 

Lot-et-Garonne : la Croix-Rouge cherche des bénévoles

Maraudes, séances de lecture à la maison d’arrêt… Les missions ne manquent pas.

Lot-et-Garonne : la Croix-Rouge cherche des bénévoles
Bernard Chalmel lance un appel pour étoffer l’équipe de bénévoles.
La Croix-Rouge Lot-et-Garonne a besoin de bénévoles. » C’est l’appel lancé par son président, Bernard Chalmel, et ce, alors que la date de reprise des maraudes d’hiver approche. « La maraude reprend en décembre et la formation – une journée pour nos bénévoles – est programmée en novembre. »Pour mémoire, la maraude est organisée tout au long de la période hivernale, à raison de deux soirs par semaine les mardis et jeudi, de 17 h 30 à 20 h 30, et tous les soirs en période de grand froid. « Trois bénévoles de la Croix-Rouge, soit une équipe mixte composée d’hommes et de femmes, de bénévoles aguerris et de débutants va à la rencontre des sans domicile fixe et propose des boissons chaudes, des repas, parfois des vêtements et, bien évidemment, une écoute et des adresses pour l’hébergement. Le bénévole doit respecter l’éthique de l’association, respecter les personnes à qui il s’adresse et savoir à la fois faire preuve d’empathie tout en gardant une certaine distance », ajoute Bernard Chalmel.

Épicerie solidaire étudiante

Empathie et distance nécessaires également pour la mission de la Croix-Rouge à la maison d’arrêt d’Agen.« Nous manquons là aussi de bénévoles pour venir animer un atelier lecture, voire d’écriture. Plus nous avons de personnes mobilisées sur ces missions, plus ces dernières peuvent s’intégrer dans un emploi du temps sans être chronophages pour celui qui donne de son temps. »

Même appel pour les ateliers d’alphabétisation et accompagnement pour adultes.

Le mois d’octobre est également le moment pour la Croix-Rouge de reprendre certains de ses rendez-vous et d’en initier de nouveaux. Ainsi, samedi, dans le cadre de son 150e anniversaire, le président lot-et-garonnais, Bernard Chalmel dédicacera le livre anniversaire de 15 heures à 18 heures, à la librairie Martin-Delbert.Et le 15 octobre, l’épicerie solidaire pour étudiants, lancée l’an passé, rouvre ses portes à un rythme hebdomadaire le mercredi, de 17 heures à 18 h 30. Rappelons qu’elle permet à des jeunes en difficulté d’avoir accès à un panier de provisions pour 1 euro (1). À cette même date, l’association lance, tous les mercredis matin à partir de 9 h 30, dans ses locaux, une braderie vaisselle.

(1) Renseignements auprès de la Croix-Rouge, 148, rue Lammenais à Agen. Tél. 05 53 95 46 43.


Agen. La Croix-Rouge riche de ses bénévoles

Cécile et Satya, deux bénévoles de la Croix-Rouge./Photo J.-M M

Au moment de célébrer le 150e anniversaire de la Croix-Rouge, la section agenaise met en avant les bénévoles indispensables à son fonctionnement.Cécile, on le lui souhaite, va retrouver du travail prochainement. «Mais quand j’ai perdu mon emploi, je me suis dit que je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je voulais donner un peu de temps. C’est dans ma nature, j’ai toujours voulu faire quelque chose pour les autres.» Logiquement, donc, elle s’est retrouvée dans l’armée des bénévoles de la Croix-Rouge à Agen. «J’aurai pu choisir de participer aux séances d’alphabétisation, mais j’ai eu peur d’un manque de temps. Quand on s’engage, c’est pour du long terme.» Elle s’est donc «spécialisée» dans l’épicerie solidaire pour les étudiants. «C’est une idée du président, mis en chantier à l’automne 2013. Il s’est rendu compte que les étudiants manquaient de l’essentiel et ne disposaient que d’un minimum pour vivre. Moins de 300 € par mois après avoir réglé le loyer.» Ils sont actuellement une vingtaine de bénéficiaires, «sûrement plus à partir de septembre. On joue là un rôle social» ajoute Cécile, 41 ans. «C’est une épicerie, c’est-à-dire qu’il y a une contribution des étudiants, 1 euro ! En plus, on se rend compte encore qu’il y a un besoin d’équilibre de la nourriture et nous faisons en sorte que les paniers soient, sans parler de diététique, adaptés.»

«Donner et partager»

 

 

 

 

Satya est bénévole à la Croix -Rouge depuis plus d’un an. «L’engagement bénévole ce n’est pas nouveau pour moi. À Paris, dans ma vie d’avant, j’étais dans plusieurs structures associatives, «Blouses roses», «Partage», «Restos»… Quand je suis arrivé en Lot-et-Garonne, j’ai eu envie de continuer.» Surtout qu’à l’âge de 61 ans le temps de la préretraite était arrivé.» Aider et ne pas rester inactif, «deux raisons qui m’ont fait croiser la route de la Croix-Rouge. Je donne des cours de français aux primo-arrivants, de l’alphabétisation à des étrangers (Sri Lankais, Afghans, etc.) qui ne parle pas un mot de notre langue et qui, après une année de formation sont capables, par motivation et courage, de se faire comprendre dans notre langue». Et puis comme il manquait quelqu’un, Satya intégra les équipes de maraude de la Croix- Rouge, «pas facile, il faut apprendre les autres, comprendre que les deux mots essentiels sont «donner» et «partager». On donne, on ne reçoit rien. Un sourire parfois, une poignée de main… Quelque chose d’indéfinissable qui se nomme solidarité, respect. Amour du prochain. «Donner rend riche à l’intérieur» répète l’un après l’autre Cécile et Satya. Invitant, sans le dire, d’autres Agenaises et d’autres Agenais à rejoindre les bénévoles de la Croix-Rouge.


 

Ce 8 mai était la Journée internationale de la Croix-Rouge. L’occasion d’offrir des peluches à des nouveau-nés, et de lancer le 150e anniversaire de l’association. 

Hier, opération câlins avec la Croix-Rouge, dont les bénévoles ont débarqué dans les maternités de la clinique Saint-Hilaire et de l’hôpital d’Agen. Une arrivée tout en douceur, puisqu’il s’agissait d’offrir à de jeunes mamans et à leurs bébés une peluche, en guise de bienvenue dans notre monde.Une vingtaine de nouveau-nés ont donc été gâtés, dont un enfant né pile ce 8 mai. C’est justement cette date que comptaient marquer d’une pierre blanche les bénévoles, puisqu’Henri Dunant – fondateur de la Croix-Rouge – était né ce même jour (en 1828, à Genève). Un hommage à celui qui a créé une société, mais plus globalement le mouvement humanitaire, mais un hommage également à la Croix-Rouge française qui célèbre cette année son 150e anniversaire.Dans notre département, cet anniversaire de la Croix-Rouge française sera véritablement célébré le 24 mai, avec le dévoilement d’une plaque Henri-Durant place de la Mairie, à 14 heures. Un défilé de danseurs accompagnés de fanfares se déroulera également sur le boulevard de la République. Un pot de l’amitié sera offert dans l’après-midi place Foch (face à la cathédrale) avant le tirage au sort des tickets gagnants de la grande tombola départementale (dont tout le produit sera reversé aux actions de la Croix-Rouge). Enfin, une soirée dansante est également organisée, à la chambre des métiers, et animée par le chanteur Christian Moulié (entrée libre, un appel aux dons étant toutefois adressé au public présent).

Mais où est Adriana Karembeu ?

S’appuyant sur plus de 54 000 bénévoles et 18 000 salariés, l’association de la Croix-Rouge française met en œuvre au quotidien tous les moyens à sa disposition pour remplir les missions sociales et humanitaires qu’elle s’est fixées. Elle compte plusieurs centaines de bénévoles dans notre département. Ils œuvrent pour les plus démunis, donnent des formations aux premiers secours, etc. Chacun peut directement y participer en devenant bénévole, ou en soutenant les actions via un don.Les bénévoles seront ce dimanche devant le stade Armandie d’Agen (match SUA/Bourg-en-Bresse), pour vendre les tickets de la tombola du 150e anniversaire. L’occasion d’établir un contact encore plus direct avec les Agenais. Seule mauvaise nouvelle : Adriana Karembeu, égérie de l’association, sera absente. Joyeux anniversaire quand même !

Agen. Maraude de Noël pour les sans-abri avec la Croix-Rouge

 
Franck (ci-dessus) vit dans un fourgon devant le cimetière du Passage-d'Agen. Un quotidien rude, adouci le soir de Noël par des friandises. Ci-dessous, Romain sous le pont de Pierre et Franck et sa guitare.
Franck (ci-dessus) vit dans un fourgon devant le cimetière du Passage-d’Agen. Un quotidien rude, adouci le soir de Noël par des friandises. Ci-dessous, Romain sous le pont de Pierre et Franck et sa guitare.

Satya, Brigitte, Najet et Gaëlle, bénévoles à la Croix-Rouge, viennent en aide aux SDF. Le soir du 25 décembre, ils ont organisé une maraude à Agen et Passage-d’Agen.Ils vivent dans des baraques de fortune, de vieilles caravanes, aux portes de la ville, des squats, des portes cochères à Agen. Des sans-abri, toute une frange de la population invisible aux yeux des autres. Investis vis-à-vis de ces déshérités, les bénévoles de la Croix-Rouge organisent deux soirs par semaine des maraudes avec, cette année, une tournée spéciale Noël. Direction un parking proche de la rue Roland-Goumy où un ancien artisan qui a tout perdu, son entreprise, sa famille et son toit, dort dans sa voiture à l’année. La vieille Mercedes est vide. Le paquet est déposé par les bénévoles sur le toit du véhicule. L’équipe poursuit son itinéraire. Elle connaît les SDF, leurs habitudes, leurs prénoms. Devant le tabac «Le Balto» porte du Pin siège de rassemblements, personne… Un tour au marché couvert déserté, lui aussi. Cap sur la rive gauche Le camion met le cap sur la rive gauche, Le Passage-d’Agen, et bifurque rue de la Bénazie. Sous le pont de Pierre plongé dans l’obscurité, une caravane équipée d’un poêle à bois dans laquelle ont trouvé refuge Pierre, Romain et sa compagne. Averti par les aboiements de son chien, Romain sort. Les quatre bénévoles, coiffés d’un bonnet rouge de Père Noël scintillant, prennent des nouvelles. Ils remettent le colis surprise, des croquettes et un jeu de Pictionnary pour la fille de son amie. «On lui avait promis», assure Brigitte la secrétaire de l’unité locale. Déçu de la société, Romain confie avoir choisi ce mode de vie depuis 10 ans. Avec sa tronçonneuse, il coupe du bois sur les bords de Garonne pour se chauffer. Il remercie ses bienfaiteurs et retourne à ses conditions de vie rudimentaires. «Bon courage c’est normal !», lui rétorquent gentiment les bénévoles. La camionnette continue son périple sur la route de la Bénazie jusqu’à l’entrée du cimetière de Dolmayrac où stationne dans un fourgon en fin de course, Franck, un jeune homme longiligne qui flotte dans son jogging. Il s’excuse, son amie ne se montrera pas car elle est aux fourneaux. L’accueil est chaleureux. Reconnaissant Franck est reconnaissant pour le colis. Il explique que ses amis font les poubelles pour manger, et que lui-même a fait l’amère expérience de se faire jeter d’une boulangerie d’Agen qui se débarrasse des invendus, et aussi d’un hypermarché qui a refusé qu’il se serve dans un container rempli «d’une quantité astronomique de nourriture». Il se dit dégoûté par ce gaspillage quand des gens jetés à la rue, ont faim. Mais il sait aussi qu’il peut compter sur des associations qui lui donnent des aliments pour son chien et sur le soutien de la Croix-Rouge. Brigitte lui rappelle qu’il existe des permanences médicales gratuites et que la porte de l’association lui est ouverte. Retour en ville à la gare où les soirs, des jeunes «squattent» le quai avant de rentrer la nuit dans le hall. Mais ils ne sont pas là. Les bénévoles arrêtés à un feu, sont abordés par un homme à scooter. Ils se garent. Pascal, 58 ans, a roulé depuis Biarritz, une guitare sur le dos. Il peste contre un homme qui lui a dérobé son portable : «35 ans que je me fais voler». Il ne décolère pas. Il veut retrouver son voleur : «Je suis pauvre, mais pas sans défense». Il est à bout : «je n’ai plus rien à bouffer». Pascal habite un logement social et touche 400 euros de RSA. L’équipe de la Croix-Rouge lui offre un colis, un kit de survie et il réclame une couverture faute de couette réservée à ceux qui dorment dans la rue. Les bénévoles l’invitent à venir leur rendre visite au local pour discuter : «oui mais attention ! La pitié j’en veux pas ! La solidarité oui !». La maraude s’attardera encore un peu. Une dizaine de sans-abri rencontrés le soir du 25, dont Beck et Mouss, deux visages familiers retrouvés un plus tard au marché couvert, et une jeune Roumaine place Jasmin.

 

 

 

 

L’équipe Mercredi soir 18 heures, le top départ est donné rue d’Albret. Le camion est conduit par Satya, un Indien qui a fait ses études de lettres à Delhi, avant de travailler à Paris et venir vivre à Agen. Brigitte a un passé d’éducatrice. Najet la bénévole est responsable dans un garage et Gaëlle la secouriste, étudiante. Le camion est bourré à bloc de colis de friandises, de soupes, de bouilloires, de couvertures, de kits de survie offerts par la centrale de Golfech, de nécessaires d’hygiène et de vêtements chauds. Bernard Vidal est le responsable des maraudes et Jean-Bernard Chalmel, président de la Croix-Rouge d’Agen. Ces gens donnent de leur temps, ont toujours des paroles réconfortantes et beaucoup de bienveillance. Un peu de chaleur apportée à des personnes, des jeunes souvent, soumis à la dureté de l’existence.

C.St-.P.

Villeréal. Braderie de la Croix-Rouge
Les samedi 14 décembre et dimanche 15, toute la journée, aura lieu la braderie de la Croix-Rouge, à la salle François-Mitterrand.
Concert : Vendredi 20 décembre, à 20h30, salle F.-Mitterrand, retransmission sur écran géant du concert de Michel Sardou à l’Olympia (tournée 2013). Réservations au 05 53 36 00 37. Tarifs: adultes, 8€; enfants, 3€. Marché aux truffes : Le samedi 21 décembre, aura lieu un marché aux truffes, salle Jean-Moulin à Villeréal. Les truffes produites dans la région seront contrôlées de 8 heures à 9h30. Ouverture au public à 10 heures précises.

La Dépêche du Midi


 Une épicerie solidaire pour étudiants pauvres
/ Photo Morad Cherchari
La Croix-Rouge ne fournit pas d’aide alimentaire directe. Par contre elle propose une réponse aux difficultés des étudiants «pauvres»: une épicerie solidaire.

Des étudiants pauvres ? Ici, sur les bords de Garonne ? Inutile de se voiler la face. «Il faut le dire, oui. Il y a des étudiants pauvres, dans toutes les villes universitaires et même ici, àAgen.» Et Bernard Chalmel de donner des exemples d’étudiants contraints de frapper à la porte des Restos du cœur pour manger à leur faim. «Une fois qu’ils ont réussi à payer leur hébergement, il ne reste presque plus rien.» Ce constat irrita, le mot est faible, Bernard Chalmel. Mais quelle réponse y apporter ? «D’autant que la Croix-Rouge ne fournit pas d’aide alimentaire directe comme les autres associations caritatives.» «Moins de 200 € par mois !» La statistique a de quoi surprendre. Selon les fédérations étudiantes, le coût moyen d’un étudiant serait de l’ordre de 1 000 € par mois (hébergement, coût des études, nourriture) pour les étudiants non boursiers. «Pour les autres, n’allez pas croire que les choses sont plus faciles. Bien sûr il y a les bourses, mais combien, in fine, vivent avec un solde de plus de 200 € par mois ?» interroge Bernard Chalmel. «En moyenne si j’en crois les étudiants que l’on voit ici, ils disposent d’une somme comprise entre 50 et 100 € pour s’alimenter pendant tout un mois !» L’épicerie solidaire étudiants s’adresse donc aux étudiants qui disposent de moins de 200 € par mois. «La distribution a lieu d’octobre à juin, les 2e et 4e jeudis de chaque mois. Ils sont une dizaine d’ores et déjà inscrits sur nos listes.» Moyennant la somme de 1 €, pour «les responsabiliser, ils peuvent disposer de produits de première nécessité que nous collections auprès de grandes et moyennes surfaces partenaires.» > Les étudiants peuvent se faire connaître auprès de la Croix-Rouge, 148, place Lamennais, tél. 05 53 95 46 43 ou 07 86 12 87 28.

J.-L. A.


 Agen. La Croix-Rouge pourra intervenir sur l’A62
Photo PB Jean-Michel Mazet
Photo PB Jean-Michel Mazet

Thierry Lassagne, le directeur régional Aquitaine-Midi-Pyrénées de Vinci-Autoroutes, a signé, hier soir, avec Damien Sagot, le vice-président de la Croix-Rouge pour le Lot-et-Garonne une convention destinée à définir les possibilités d’intervention des équipes de la Croix-Rouge sur l’axe autoroutier A 62. Cette convention définit en particulier les modalités qui permettront à la Croix-Rouge du Lot-et-Garonne, à la demande de Vinci Autoroutes, de porter assistance aux automobilistes qui pourraient être immobilisés dans les perturbations de trafic de longue durée. Pour faciliter les interventions de la Croix-Rouge sur les autoroutes exploitées par Vinci-réseau ASF, Thierry Lassagne a remis, hier soir, après la signature de la convention, les clés d’un fourgon, «en cas d’événements majeurs générant de fortes perturbations, ce véhicule permettra de distribuer des sandwiches, des boissons chaudes ou froides ou des couvertures», expliquait Thierry Lassagne, «ces dispositifs peuvent être enclenchés dans les cas de chutes de neige importantes ou à la suite d’un accident ayant pour conséquence de bloquer le trafic pendant plusieurs heures».

La Dépêche du Midi
La Croix Rouge Française