Mairie de Marmande

Place Clemenceau

47207 Marmande

Tel : 05.53.93.09.50 – FAx : 05.53.94.35.23

La municipalité souhaite donner un nouveau souffle au centre-ville, cœur de la cité. L’ambition qui nous anime au travers de ce projet urbain d’ampleur est de concilier les différents usages de la ville avec un aménagement harmonieux de la mobilité, des accès, de la circulation, du stationnement, du logement, de l’animation, de la dynamique commerciale … en bref, faire la ville de demain, aujourd’hui !
6a00e553cde02288340133f28a6c39970b-800wiPour cela, nous souhaitons mobiliser les habitants, commerçants, usagers, professionnels, associations, etc. … sur tous les sujets, pour un centre-ville accessible et pratique, habité, agréable et vivant.
Pour construire ce projet, trois thématiques ont été retenues.
1. Mobilité/Circulation/Stationnement
2. Cadre de vie et Habitat
3. Dynamisation de l’activité et de l’animation en centre-ville
Chacun peut participer à ces groupes de projets/actions.
En juin a été menée la première étape de diagnostic de la situation grâce à la mobilisation des acteurs et des Marmandais. Lors de ces ateliers ont été dégagées les pistes de réflexion pour l’élaboration du projet Centre Ville Cœur de Vie.1023968486

MARMANDE, 12 siècles d’histoire …

En 673, sur ordre du roi Childéric II, les archevêques et évêques de la région se réunissent dans le prieuré de Saint-Pierre de Granon qui dépend de la puissante abbaye bénédictine de Clairac, défendu par un castrum, pour régler les affaires internes de l’Eglise d’Aquitaine : c’est le célèbre Concile de Granon que quelques historiens nomment aussi “Concile de Bordeaux.”Entre le VIIIème et IXème siècle, vient le temps des grandes invasions avec en 726 celle des Sarrasins puis celle en 844, des Normands en route vers Toulouse qui détruisent le castrum ainsi que le prieuré de Saint-Pierre de Granon.

Après cette destruction, un déplacement du centre militaire et économique se produit; le site de Granon est abandonné, au profit d’un site mieux adapté sur un plateau protégé par la Garonne qu’il domine et par ses deux affluents l’Eaubonne et le Dozac. Ce site à l’avantage également d’être alimenté en eau potable par plusieurs sources et de ne pas subir les inondations du fleuve. C’est le point de départ d’un groupement d’habitations qui constituera le noyau mère de la future ville.

Cet emplacement se situe aujourd’hui, sur l’actuel jardin du château.

A partir du IXème siècle, il y a donc la construction d’un nouveau camp retranché proche du modèle du castrum de Granon dont le rôle est triple : garder une frontière, surveiller la Garonne dont le trafic a une importance stratégique et économique tout en facilitant le franchissement de cet obstacle naturel.

Ce camp retranché va se transformer dès la fin du Xème siècle en un château structuré, en bois avec une haute tour, ancêtre du donjon. Vers la deuxième moitié du XIIème siècle on commence la construction du château en pierre. Le château et sa citadelle seront détruits entièrement au XVIIème siècle.

Marmande est donc sur une frontière naturelle mais aussi politique, à l’époque du castrum, elle sépare les territoires des Nitiobriges et des Vasates puis elle sépare les évêchés de Bazas, Agen et Condom et plus tard, elle sera la frontière entre les deux grandes régions du duché d’Aquitaine, la Guyenne et la Gascogne d’où son rôle politique de premier plan durant toute l’époque médiévale.

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Journal “Marmande ma ville” – octobre 2015

ANNUAIRE DES ASSOCIATIONS

LE TISSU ASSOCIATIF DE MARMANDE EST DENSE, ON DÉNOMBRE ACTUELLEMENT 124 ASSOCIATIONS. ENTRAIDE; LOISIRS, SPORTS, ARTS, ENSEIGNEMENT, ELLES SONT OUVERTES À TOUTES ET TOUS, JEUNES, ACTIFS ET SENIORS.

Pour consulter le fichier complet, cliquez ici !


Revue de Presse

Le Garorock festival, «une île aux plaisirs» qui va fêter ses vingt ans 

Cinq scènes seront installées cette année sur la plaine de la Filhole. 120 0 00 à 150 0 00 personnes sont attendues pendant quatre jours./

Il y a 20 ans, ils partirent à quelques bénévoles, Ludovic Larbodie en tête, les Wampas et les Sheriff programmés en date unique en France et 2 500 fondus de rock firent le déplacement à l’Espace expo de Marmande (Lot-et-Garonne). Vingt ans plus tard, les bénévoles ont pris des rides, Ludo aussi et le Garorock Festival fait partie du paysage. À la fois rock, electro et techno, mais surtout unique en son genre en dessous de la Loire, il soufflera ses vingt bougies du 30 juin au 3 juillet dans la plaine de la Filhole, un espace plus à même d’accueillir cet exceptionnel festival qui a accueilli l’an dernier 80 000 spectateurs.

Cette année, Ludo Larbodie et son millier de bénévoles en attendent «entre 120 000 et 150 000» – plus de 20 000 pass de trois jours ont déjà été vendus. La faute aux Anglais de Muse sans doute (plus de 20 millions d’albums vendus à travers le monde), qui se produiront pour deux dates cet été en France, Nîmes et… Marmande, le 30 juin. Une affiche majeure qui a demandé «un travail de longue haleine» et qui constitue de fait, «le cadeau des vingt ans»…

Hier, les organisateurs ont levé un peu plus le voile sur une programmation déjà bien avancée. 48 groupes sont proposés et une dizaine d’autres encore seront annoncés le 20 avril prochain. «Parce que le festival est évolutif et que l’on essaie aussi de dégoter les groupes du moment ou à venir» reconnaît Ludovic. Et puis l’important, c’est l’esprit de ce que le directeur artistique définit comme «une communion». «Avec sa fête foraine qui s’agrandit, son camping où 80 % de ceux qui plantent la tente le font pour les trois jours, en toute sécurité , Garorock est un festival qui n’est pas là que pour faire du pognon. En quelques mots, c’est «une île aux plaisirs» imaginée pour vivre «une aventure différente».

Infos sur les dates, les tarifs et les groupes sur www.garorock.com/

Le Garorock festival, «une île aux plaisirs» qui va fêter ses vingt ans

Cinq scènes seront installées cette année sur la plaine de la Filhole. 120 0 00 à 150 0 00 personnes sont attendues pendant quatre jours./

Il y a 20 ans, ils partirent à quelques bénévoles, Ludovic Larbodie en tête, les Wampas et les Sheriff programmés en date unique en France et 2 500 fondus de rock firent le déplacement à l’Espace expo de Marmande (Lot-et-Garonne). Vingt ans plus tard, les bénévoles ont pris des rides, Ludo aussi et le Garorock Festival fait partie du paysage. À la fois rock, electro et techno, mais surtout unique en son genre en dessous de la Loire, il soufflera ses vingt bougies du 30 juin au 3 juillet dans la plaine de la Filhole, un espace plus à même d’accueillir cet exceptionnel festival qui a accueilli l’an dernier 80 000 spectateurs.

Cette année, Ludo Larbodie et son millier de bénévoles en attendent «entre 120 000 et 150 000» – plus de 20 000 pass de trois jours ont déjà été vendus. La faute aux Anglais de Muse sans doute (plus de 20 millions d’albums vendus à travers le monde), qui se produiront pour deux dates cet été en France, Nîmes et… Marmande, le 30 juin. Une affiche majeure qui a demandé «un travail de longue haleine» et qui constitue de fait, «le cadeau des vingt ans»…

Hier, les organisateurs ont levé un peu plus le voile sur une programmation déjà bien avancée. 48 groupes sont proposés et une dizaine d’autres encore seront annoncés le 20 avril prochain. «Parce que le festival est évolutif et que l’on essaie aussi de dégoter les groupes du moment ou à venir» reconnaît Ludovic. Et puis l’important, c’est l’esprit de ce que le directeur artistique définit comme «une communion». «Avec sa fête foraine qui s’agrandit, son camping où 80 % de ceux qui plantent la tente le font pour les trois jours, en toute sécurité , Garorock est un festival qui n’est pas là que pour faire du pognon. En quelques mots, c’est «une île aux plaisirs» imaginée pour vivre «une aventure différente».

Infos sur les dates, les tarifs et les groupes sur www.garorock.com/

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Office de tourisme : bilan de la saison touristique

Après la réunion, les discussions ont continué autour du pot de l'amitié./Photo DDM repro

 

Ce moment a été l’occasion pour un certain nombre d’entrepreneurs et d’élus, impliqués dans l’économie touristique sur Fumel Communauté, d’échanger leurs informations concernant l’année écoulée. L’office a mis à leur disposition une synthèse de son activité 2015 : augmentation du nombre de consommateurs informés, plus de 30 000 au total ; stabilité pour la Gabarre fuméloise avec 4 324 passagers ; progression pour les visites animées avec 443 visiteurs, mais avec des fréquentations assez faibles pour certaines ; légère baisse pour l’accueil de groupes du fait de l’impossibilité de visiter la Machine de Watt ; renforcement des collaborations avec des intervenants privés ; forte augmentation du nombre de visiteurs sur le site Internet ; 85 newsletters envoyées, 800 fans sur Facebook, 80 informations mises en ligne à l’attention des professionnels du tourisme.

Cette année 72 entrepreneurs ont participé à une souscription qui permettra à l’office d’éditer en 2016 une nouveau guide trilingue à destination de nos visiteurs néerlandais, allemands et espagnols. C’est aussi l’année de l’appel à projets d’entrepreneurs d’activités touristiques et de loisirs pour revitaliser le site de «La Gare» à Fumel. Ce projet, bien relayé par nos médias locaux, a permis au Fumélois de bénéficier de communications nationales. Les participants à la soirée ont aussi pu découvrir la couverture du guide découverte 2016… qui va certainement attirer l’attention des consommateurs par son esthétique.

L’équipe de l’office de tourisme tient à remercier l’ensemble des acteurs de l’économie touristique sur Fumel Communauté, ainsi que les médias qui l’accompagnent.

La soprano Clémentine Decouture rafle le prix du concours de Marmande

Clémentine Decouture chante l'air de Musette . / Photo Ch.P.

Depuis plusieurs années les grands prix étaient attribués à des chanteurs arrivant de Chine, de Corée… Et puis l’an dernier, Marion Lebégue a brisé cette «spirale infernale». Et cette année le jury constitué d’une vingtaine de responsables d’opéras français et étrangers a choisi de consacrer le talent d’une Bourguignonne. Clémentine Decouture !

Des grandes voix venues du monde entier

Pendant 4 jours, les amateurs d’art lyrique ont pu entendre, écouter et apprécier 149 chanteurs en catégorie opéra, et 68 en mélodie française : 85 soprano, 26 mezzo sopranos, 1 contre ténor, 15 ténors, 16 barytons et 7 basses. Ils sont arrivés des quatre coins du monde Les candidats ont tous été exceptionnels, ce qui prouve que la renommée du concours de Marmande n’est pas usurpée. Les concurrents étaient tous accompagnés par un piano. L’an prochain ce sera l’orchestre des symphonistes d’Aquitaine qui les mettra en valeur. À noter que Raymond Duffaut, (chorégies d’Orange) a annoncé qu’il programmerait l’an prochain Rocio Perez à Orange !

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À LA DÉCOUVERTE DE CES JARDINS EXTRAORDINAIRES

 Le jardin du cloître de Notre-Dame de Marmande./ Photo Thierry Pons

La capitale de la tomate cultive aussi les plantes pour le plaisir des yeux. En atteste, le trophée Trois Fleurs obtenu comme Ville fleurie, et le label «Jardin remarquable» décerné à deux de ses jardins, celui du cloître Notre-Dame et celui de Beauchamp. Fruits de la passion et de la patience de jardiniers heureux de partager leur amour de la nature sublimée, ils offrent des paysages très différents.

Les jardins sont un peu comme des romans, qui se feuillettent au fil des saisons en racontant des histoires. Celle du jardin du cloître commence au XIIIe siècle avec la construction de l’église Notre-Dame de Marmande, au cœur de la place forte créée par Richard Cœur de Lion, en 1182, en bord de Garonne.

Conçue dans un pur style gothique flamboyant et restaurée au XIVe, l’église fut enrichie d’un cloître à la Renaissance dont il ne subsiste qu’une seule galerie et… le jardin.

Laissé à l’abandon ou converti en cimetière, ce jardin a commencé à revivre en 1953, quand le conseil municipal a décidé d’y faire fleurir un projet ambitieux pour l’époque : faire renaître un art oublié qui contribua pourtant longtemps au prestige des fameux jardins «à la française» : l’art topiaire. Cette difficile maîtrise de la taille géométrique des arbustes a retrouvé ici toute sa noblesse, inspirée de celle des jardins du château de Langeais. Les élégantes broderies de buis alternent avec les déclinaisons d’ifs en boule, cône ou pyramide, autour d’un bassin dont les contours reflètent les motifs des fenêtres gothiques de l’église. Quant aux murs de charmille, ils évoquent les arcades de la galerie du cloître. Tilleuls et charmes modèlent les volumes et les fleurs apportent des touches colorées. Du grand art, en effet ! Le jardin a reçu le label d’État «Jardin remarquable» en 2007 qui a été reconduit en 2012. l

> Jardin du cloître de Notre-Dame, place du Prieuré, à Marmande. Visible toute l’année. Entrée gratuite.

Marmande : des fêtes auréolées de succès


Le cloître et son jardin «remarquable», pour un rendez-vous «immanquable»

 

Petit souvenir de vacances en Lot-et-Garonne./ photo S. Bo.La capitale de la tomate cultive aussi les plantes pour le plaisir des yeux. En atteste, le trophée Trois fleurs obtenu comme Ville fleurie, et le label «Jardin remarquable» décerné à deux de ses jardins, celui du cloître Notre-Dame et celui de Beauchamp. Fruits de la passion et de la patience de jardiniers heureux de partager leur amour de la nature sublimée, ils offrent des paysages très différents.

Les jardins sont un peu comme des romans, qui se feuillettent au fil des saisons en racontant des histoires. Celle du jardin du cloître commence au XIIIe siècle avec la construction de l’église Notre-Dame de Marmande, au cœur de la place forte créée par Richard Cœur de Lion, en 1182, en bord de Garonne.

Conçue dans un pur style gothique flamboyant et restaurée au XIVe, l’église fut enrichie d’un cloître à la Renaissance dont il ne subsiste qu’une seule galerie et… le jardin.

Laissé à l’abandon ou converti en cimetière, ce jardin a commencé à revivre en 1953, quand le conseil municipal a décidé d’y faire fleurir un projet ambitieux pour l’époque : faire renaître un art oublié qui contribua pourtant longtemps au prestige des fameux jardins «à la française» : l’art topiaire. Cette difficile maîtrise de la taille géométrique des arbustes a retrouvé ici toute sa noblesse, inspirée de celle des jardins du château de Langeais. Les élégantes broderies de buis alternent avec les déclinaisons d’ifs en boule, cône ou pyramide, autour d’un bassin dont les contours reflètent les motifs des fenêtres gothiques de l’église. Quand aux murs de charmille, ils évoquent les arcades de la galerie du cloître. Tilleuls et charmes modèlent les volumes et les fleurs apportent des touches colorées. Du grand art, en effet ! Le jardin a reçu le label d’État «Jardin remarquable» en 2007 qui a été reconduit en 2012.

Jardin du cloître de Notre-Dame,place du Prieuré, à Marmande.

Visible toute l’année. Entrée gratuite.

Gar(o) gargantuesque !

Gar(o) gargantuesque !

Après trois jours de fête, l’édition 2015 du Garorock a pris fin. Pour les producteurs de l’événement, c’est l’heure du bilan, avec des chiffres plus qu’encourageants.

Alors que les derniers festivaliers se groupaient autour de la scène pour assister au concert de Brigitte, en backstage, les cinq associés de Margo, la société qui coproduit l’événement, dressaient le bilan d’une édition exceptionnelle.

Le cap des 80 000 festivaliers dépassé

Dix-neuf Garorocks après des débuts presque confidentiels au Parc des expo en compagnie de 3 300 festivaliers, la version 2015 a réuni 80 000 personnes sur la plaine de la Filhole. Pour les organisateurs, c’est plus qu’une satisfaction, c’est un gage de qualité : «Ça veut dire que la soirée qui a été annulée l’an dernier, les spectateurs ont compris que ce n’était pas de notre faute», appréciait Dominique Revert. «Cette année, enfin, je pense que Garorock Marmande est un point de plus en plus gros sur la carte des festivals de France», de quoi laisser rêver l’équipe de Margo qui se dit que son «Garo» pourrait bientôt la jouer au coude-à-coude avec d’autres rendez-vous majeurs comme le Rock-en-Seine et ses 120 000 festivaliers. Exalté par une édition réussie et sans accrocs technique, Michel Goudard s’emporte : «Garorock, ce n’est plus un festival, c’est une marque et même si on n’annonçait pas de programmation, le public est tellement fidèle qu’il achèterait des billets».

À propos de programmation, la question des têtes d’affiches pour 2016, l’année des 20 ans, est bien évidemment arrivée sur le tapis.

«Ce ne sera pas pour les 20 ans qu’on explosera»

Mais pour l’instant c’est une surprise, même pour le programmateur, Ludovic Larbodie, qui confie : «On a besoin de se retrouver tous ensemble, pour réfléchir. En Septembre, on y verra plus clair. Comme chaque année, ça change, donc ça va changer et il y aura quelque chose de plus», annonce-t-il sans donner plus de détails. Une seule chose de sûre : le budget ne va pas augmenter. «On a envie de garder cet esprit homogène, de ne pas se la péter», explique Ludovic Larbodie. «On va continuer de construire, je ne pense pas que ce sera pour les 20 ans qu’on explosera». Après seulement 4 années sur la plaine de la Filhole, les associés préfèrent ancrer le festival marmandais même si «on va certainement marquer le coup», admet Dominique Revert. «Mais on ne va pas forcément faire venir les Rolling Stones ou Muse. On s’est aperçu que ce n’est pas en dépensant de l’argent sur les artistes qu’on fait venir du monde.» Les organisateurs préfèrent ainsi favoriser un esprit Garorock, caractérisé aussi par une bonne ambiance en coulisse où les artistes ne se regardent pas en chiens de faïence entre petits nouveaux et grosses têtes d’affiches. D’autant qu’avec une ambiance morose pour les finances des festivals, une augmentation du budget n’est pas forcément le risque à prendre alors qu’«on a des festivals amis qui ont vraiment du mal». Pas de changement au niveau du porte-monnaie, donc, mais une petite nouveauté au niveau de la date : «Le prochain Garo aura lieu le 24 décembre», annoncent les organisateurs taquins avant de lâcher le morceau : «Il aura lieu les 1er, 2 et 3 juillet», parce que le 4 juin coïncidera l’an prochain avec les dates d’autres rendez-vous culturels, que le bac ne sera sans doute pas terminé et surtout parce que Ludovic Larbodie avoue que «le 24 juin, c’est la finale du championnat de France de rugby et je veux aller la voir à Barcelone». L’occasion d’aller draguer le public espagnol et de diffuser l’esprit Garorock au-delà des frontières. l

Le bracelet électronique, une prise de risque maîtrisée ?

L’innovation cette année, sur le festival, c’était la mise en place de bracelets électroniques à puce censés servir à la fois de pass pour les scènes et de porte-monnaie. Une première dont s’est un peu enorgueilli l’équipe de Garorock. C’était sans compter le couac de vendredi soir avec 1184 festivaliers coincés à l’entrée de l’enceinte de la Filhole pendant 3 heures et des crédits pas toujours bien enregistrés. Mais Ludovic Larbodie relativise : «On a pris le risque, on a été les premiers et finalement c’est 97 % de réussite» explique-t-il, persuadé d’avoir essuyé les premiers échecs de ce qui deviendra à l’avenir «le meilleur système pour tout le monde». D’ici lundi, l’équipe du festival assure que tous les remboursement nécessaires seront faits. Et pour les «97 %» d’usagers pour qui tout s’est bien passé, le bracelet électronique a bien facilité les choses. «Je me rappelle quand on partait à 19 heures d’Agen, le temps d’arriver de faire la queue de s’installer, on n’était pas devant la scène avec une bière avant minuit et demi» raconte Nicolas, un habitué Agenais. «C’est une bonne idée, ça a vraiment fluidifié l’accès au festival et aux stands.» Un test concluant qui sera donc reconduit l’an prochain, en espérant moins de soucis techniques. l

Sous les pavés de Marmande, la plage

 Du 01/07/2015 au 31/08/2015
Marmande Plage./Comité Régional de Tourisme d'Aquitaine.

 

Marmande Plage./Comité Régional de Tourisme d’Aquitaine.

 

Installé depuis 2011 au cœur de la plaine de la Filhole, l’espace plage de Marmande jouxte la Garonne et ravit petits et grands. Avec les beaux jours, la tentation est grande de se laisser séduire par ce joli coin de verdure où coule, majestueuse, la Garonne… Depuis 2011, une plage de sable artificiel vous permet de poser votre serviette et à vos enfants de ressortir mini-pelles et seaux pour des concours de châteaux de sable. À Marmande-Plage, dont l’accès est gratuit, vous trouverez, pour plus de tranquillité, une baignade surveillée et des tables de pique-nique pour vos pause-repas. Tout autour, de nombreuses activités vous sont également proposées : parcours de santé, aire de jeux, skate-park, piste bi-cross, mini-golf… En couple ou en famille, vous pourrez également découvrir l’immense tunnel vert (long de 2 km) et l’atmosphère unique du jardin des sources. Pour plus de confort, et au fil des ans, l’espace a aussi connu de nombreux aménagements : toilettes, douche extérieure, parking-vélo ou encore point d’eau potable. Il faut dire qu’entre-temps, la plage de Marmande est devenue une sortie estivale incontournable pour les habitants du secteur mais aussi les touristes de passage. Durant les mois de juillet et août, le site accueille entre 200 et 300 personnes par jour.

Et si vous voulez vous essayer au sport à la mode, le «stand up paddle», sachez que c’est possible entre Marmande et Couthures-sur-Garonne. ProD’Sports et Loisirs, fondée par Eric Jolit, ancien champion d’Europe de canoë-kayak propose cette activité depuis 2010. Sous sa houlette, de nombreux novices et confirmés, enfants et adultes, viennent pagayer debout sur ses planches pour découvrir autrement la Garonne et autres plans d’eau.

pratique

Réservation :

contact@prod-sports-loisirs.fr

06 79 18 74 60.

De 12 à 15

Les associations toutes sous contrat d’objectifs

Les associations toutes sous contrat d’objectifs

Toutes les associations marmandaises seront «responsabilisées» face aux coûts de la consommation des fluides.© PHOTO

PHOTO ARCHIVES «SUD OUEST»

La municipalité a décidé d’aller encore plus loin en annonçant, fin janvier, lors des vœux aux personnalités, que ces contrats d’objectifs « s’étendront très vite à l’ensemble du tissu associatif au cours de cette année 2015 ».

La question des fluides

Une annonce pour le moins inquiétante pour certaines associations qui n’ont aucuns objectifs quantifiables sur un exercice. « Il n’est évidemment pas question de demander à une association de tricot, par exemple, de produire tant de pulls par an, ça n’aurait pas de sens ! rassure Daniel Benquet. Tout dépend de ce que l’on met en termes d’objectifs. Ils ne seront pas forcément financiers. »

L’idée est de responsabiliser les associations et la question des fluides – consommation d’électricité, de gaz ou d’eau potable – est au cœur de la problématique. « La commune et l’ensemble de ses bâtiments municipaux consomment par an l’équivalent d’un million d’euros de fluide. C’est un chiffre relativement important que nous souhaitons réduire. Nous avons calculé que les associations étaient responsables d’environ un tiers de cette consommation, soit 328 137 euros. » Le premier édile ajoute que cette facture s’est accrue de 18 % entre 2013 et 2014.

Aussi, la Ville s’est lancée dans une vaste enquête cherchant à déterminer d’où proviennent ces consommations et s’il est possible de les réduire. Les associations sont particulièrement concernées dans la mesure où nombre d’entre elles utilisent des locaux municipaux pour leurs réunions ou leurs activités (1).

Incitation

« Nous nous sommes aperçus que plusieurs associations disposent de subventions qui ne correspondent pas aux réalités de leurs besoins, avance Daniel Benquet. Il ne s’agit pas de pénaliser celles qui font attention à leurs consommations d’électricité et de chauffage, mais nous allons inciter celles qui ne le font pas à les diminuer. » Le maire assure que les gros consommateurs ne seront pas forcément pénalisés financièrement. Ce travail de longue haleine a donc été entamé avec les structures. La direction des services municipaux va les rencontrer individuellement, établir quels sont leurs consommations et leurs besoins, et de là, les inciter à réduire les coûts des fluides, quitte « à demander une participation » aux associations consommant trop. Ces dernières ont encore quelque temps pour s’y préparer et anticiper, puisque ces ajustements ne seront prévus que sur l’exercice 2016 de la mairie.

(1) La mairie héberge gratuitement les associations sur trois sites : la Maison des associations culturelles, bd Fourcade (14 associations), la Maison des solidarités, av. Charles-Boisvert (14 associations), et le square de Verdun (30 associations).

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