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PERMANENCE :

  • Le mercredi après-midi
  • Les autres jours de la semaine sur rendez-vous
 CONTACTS :
  • Annie Gourgue, Présidente de l’association
  • Marie-Line Vives, Secrétaire de l’association
 ADRESSE :
  • la Mouette – 12 rue Montesquieu – 47000 AGEN
 TELEPHONE :
  • Bureau : 05 53 47 06 18
  • Portable : 06 60 26 51 46
Mail:

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L’association La Mouette est une association loi 1901 apolitique et non confessionnelle.
Fondée en 1984, après la disparition et l’assassinat de Magali Forabosco âgée de 7 ans à Colayrac Lot-et-Garonne.
Déclarée à la Préfecture d’Agen le 19 Octobre 1988 n°3270 Parue au JO le 14 Décembre 1988.
Membre co-fondateur, avec Child Focus en Belgique et Aurora en Italie de MISSING CHILDREN EUROPE. Fédération Européenne pour enfants disparus et ou sexuellement exploités.

L’ASSOCIATION LA MOUETTE A POUR BUT :

  • La défense, la protection de l’enfant,
  • L’aide et le soutien aux familles des victimes,
  • La lutte contre la cyber-criminalité,
  • La recherche d’enfants disparus.

INFORMER

  • Faire connaître et diffuser La Convention Internationale des Droits de l’Enfant aux enfants et aux adultes.
  • Faire du Lot-et-Garonne le département pilote de la connaissance et du respect des « Droits de l’Enfant », en incitant les Maires à inaugurer dans leur commune une place, une rue ou un jardin des « Droits de l’Enfant ».

ÉDITER

  • Des bandes dessinées et des Cd-rom sur les pièges de la rue, des tapis de souris et des bandes dessinées sur les pièges de l’Internet,
  • un dépliant « 10 commandements pour éviter le danger » destiné plus spécialement aux jeunes et aux adolescents
  • le calendrier des Droits de l’enfant.

PARTICIPATION ACTIVE A LA RECHERCHE DES ENFANTS DISPARUS

Diffusion de la photo sur le Net et par affichage.

ADMINISTRATEUR AD’HOC

La Mouette accompagne, soutient et se constitue Partie Civile pour les mineurs victimes.

L’AIDE ET LE SOUTIEN AUX FAMILLES DES VICTIMES

  • Accompagnement psychologique, financier,
  • Préparation et accompagnement aux procès aux assises.

LUTTE CONTRE LA CYBER-CRIMINALITÉ

La Mouette lutte depuis 1997 contre la cyber-criminalité et se constitue partie civile dans le cadre des infractions relatives à la détention et à la diffusion de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. Les dommages et intérêts qu’elle reçoit servent à installer des “Salles Mélanie” dans les gendarmeries nationales.

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Membres du bureau

Présidente fondatrice

Chevalier de la Légion d’Honneur – Officier National du Mérite
Co-fondatrice de la Fondation Missing Children Europe

Christine BONFANTI-DOSSAT

Vice Présidente

Marie-Line VIVES

Secrétaire

Alain BOUTREAUX

Trésorier

Secrétaire

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L’association La Mouette est co-fondateur affiliée à MCE.  Missing Children Europe, Fédération Européenne pour enfants disparus et / ou sexellement exploités à été fondée en 2001 avec Child Focus en Belgique, Aurora en Italie et La Mouette en France.

Le but : constituer un réseau opérationnel à l’échelon de l’Europe pour lutter plus efficacement contre les disparitions et l’exploitation sexuelles des enfants. Aujourd’hui MCE regroupe 24 ONG (organisation non gouvernementale), des 16 Etats Membres de l’Union Européenne et la Suisse :

Allemagne – Angleterre – Australie – Belgique – Danemark – Espagne – France – Grèce – Hongrie – Irland – Italie – Pologne – Portugal – Roumanie – Slovakie. Tchequie.

Chacune de ces organisations est active dans les cas de disparitions d’enfants et / ou sexuellement exploités, au niveau local, y compris dans la prévention et le soutien aux victimes.

Le siège fédéral est situé à Bruxelles.

Chaque année le 25 Mai MCE commémore la Journée Internationale des enfants disparus.

LA MOUETTE EST PARTENAIRE DE CE DISPOSITIF

 

 


 Revue de presse

BERGERAC : LA PREMIÈRE “SALLE MÉLANIE” DANS UN COMMISSARIAT DE POLICE

Le décor des auditions des jeunes enfants se veut "sécurisant"

Le décor des auditions des jeunes enfants se veut “sécurisant” © PHOTO DR

La structure est destinée à recueillir la parole d’enfants victimes de violences, notamment sexuelles

Couleurs acidulées, peluches et canapé pour décor, une “salle Mélanie” a été aménagée dans l’été au commissariat de police de Bergerac. Un environnement apaisant qui vise à recueillir au mieux les témoignages d’enfants victimes de violences sexuelles. Si le dispositif est décliné dans une quinzaine de compagnies de gendarmeries depuis 2009, d’Agen à Cambrai en passant par Arcachon, c’est la première fois qu’il est repris dans un commissariat de police.

“Le fait du hasard”, dit Annie Gourgue, présidente de La Mouette, une association agenaise qui vient en aide aux enfants victimes de sévices et finance l’aménagement de ces salles “Mélanie”. C’est, en avril dernier, au détour de l’inauguration d’un espace équivalent à la compagnie de gendarmerie de Bergerac qu’Annie Gourgue avait été approchée par David Vincent, capitaine de police.

Financée par La Mouette

Dans une salle Mélanie, la parole de l’enfant est “beaucoup plus libérée”, assure Annie Gourgue, à qui l’idée était venue en accompagnant un petit garçon de 4 ans victime de son entourage, dans les années 2000, à une audition filmée : “Il avait été reçu dans le petit bureau de l’assistante sociale, on lui avait demandé de ne pas bouger pour qu’il reste dans le champ de la webcam. Dans le couloir, il y avait sans cesse des allées et venues, les portes claquaient… C’était insupportable pour cet enfant.”

Les dommages et intérêts qu’obtient l’association à des procès servent à financer ces salles. S’y ajoute la contribution de clubs-services, en l’occurrence le club Inner Wheel d’Agen, qui a récolté au cours d’un gala près de 5000 euros. Au total, l’aménagement de la structure s’élève à 8.000 euros. S’y ajoutera un équipement vidéo de quelque 11.000 euros.

 

Une somme qu’Annie Gourgue espère boucler à travers un appel aux dons (renseignements au 05 53 47 06 18, au 06 60 26 51 46 ou sur le site la-mouette.fr).

 

Source SudOuest.fr par Daniel Bozec.

 

Annie Gourgue : «Le huis clos ne protège que l’accusé…»

La victime que «La Mouette» et sa présidente Annie Gourgue assistent lundi a 9 ans. Son agresseur était mineur au moment des faits. «S'il avait été majeur, je n'aurais pas demandé le huis clos. Il protège l'accusé, pas les victimes»./Photo Jean-Michel Mazet

Présidente de l’association «La Mouette», qui protège l’enfance et les victimes majeures ou mineures, Annie Gourgue défend l’idée d’audiences publiques et non fermées.

Lundi, les jurés de la cour d’assises de Lot-et-Garonne vont découvrir un énième dossier de mœurs. La victime a 9 ans aujourd’hui, elle en avait 6 à l’époque, son agresseur est tout juste majeur. Le huis clos s’impose, les portes seront fermées. Mais Annie Gourgue, présidente de l’association «La Mouette», défend aussi l’idée de débats publics.

Au tribunal correctionnel pour les délits d’agressions sexuelles, en cour d’assises pour les viols, vous assistez les victimes. Et vous êtes opposée au huis clos systématique…

«Une précision utile, nous ne nous opposons jamais au souhait des victimes, quand elles souhaitent que les portes de la salle d’audience soient fermées au public. En revanche, nous les incitons à éviter le huis clos. Je leur dis à chaque fois qu’elles ne doivent pas être reconnues victimes en catimini, derrière une porte fermée. Ce qui importe, c’est la reconstruction après le procès. Et je considère comme d’autres qu’un huis clos protège surtout l’accusé. Pour la cour d’assises des mineurs, c’est différent. La loi impose la protection des identités, et elle est respectée. Un accusé mineur à l’époque des faits a la possibilité de réinsertion, en tout cas il doit l’avoir par la préservation de son identité. Dans l’affaire qui débute lundi, s’il avait été majeur au moment de ses agissements, je n’aurais pas demandé le huis clos.»

Depuis plus de 30 ans, vous protégez l’intérêt des victimes majeures ou mineures. Certaines ont regretté le huis clos, ou l’inverse, une audience publique ?

«J’ai le souvenir entre autres de Sabine, abusée par son père, reconnu coupable et condamné. Je l’ai revue sur l’un de ces marchés paysans dans le département. Elle était après coup satisfaite d’avoir abandonné l’idée du huis clos. Elle m’a dit qu’elle avait refermé le tiroir de la victimologie. Ce témoignage m’a confirmé que nous avions raison. Je le répète, la non-publicité des débats protège avant tout l’accusé, pas les victimes. Mon expérience fait remonter aussi le témoignage de majeurs victimes qui m’ont dit qu’ils regrettaient que le procès n’ait pas été public (…) Si la victime est bien préparée, et on s’y emploie à chaque fois, le procès peut être constructif. Quand «La Mouette» est administrateur ad hoc dans un procès, je ne demande jamais le huis clos. Dans l’affaire Trama, le huis clos a été demandé par l’avocat de la partie civile, la victime. Je l’ai reçue. C’était vraiment une injustice de la voir seule dans la salle alors que l’ensemble de la famille Trama était présent. Ce n’est pas normal (…)«Exactement, c’est cela. Je leur dis qu’elles ne doivent pas avoir honte, y compris en cas d’inceste. Elles ne sont pas les coupables. Elles ne sont pas victimes à vie, elles peuvent se reconstruire.»

Faut-il revoir selon vous la notion de huis clos ?

«Je ne pense pas. De toute façon, c’est la victime qui choisit, par le magistrat qui préside le tribunal ou la cour d’assises. Et c’est une chance d’ailleurs (…) Il existe aussi le huis clos partiel, qui me convient le mieux. Une victime ne veut pas forcément voir étaler les détails d’une agression ou d’un viol. Là, lors de son témoignage, on peut dire aux personnes présentes de sortir. Ce système, peu utilisé, protège la pudeur profonde de la victime (…)»

En vous opposant au huis clos tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, vous pouvez être taxée de voyeurisme.

«Attention, il ne s’agit pas ici de voyeurisme, ou d’esprit morbide. Il faut dire que la maltraitance existe, il faut dire que le viol incestueux existe. Il s’agit ici de prévention avant tout.»

Il y a le procès, mais aussi l’enquête judiciaire en amont. La procédure est à revoir, selon vous ?

«Des avancées ont été faites mais le rôle d’une association comme «La Mouette» n’est pas de se tenir informée du déroulement d’une enquête. Cela dépasse notre mission. En revanche, je persiste à dire que des progrès restent à faire sur la prévention et l’information sur les violences. Imaginez qu’il n’existe qu’une journée, le 20 novembre, pour les Droits de l’Enfant. Si les associations ne vont pas dans les établissements scolaires pour en parler, personne ne le fait.»

Lors d’un procès criminel en cour d’assises, l’enquête de personnalité ne porte que sur l’accusé. Il faut y remédier selon vous ?

«Jamais ces enquêtes de personnalité ne sont diligentées pour les victimes. C’est pour nous essentiel malgré tout. En dehors des témoignages à la barre, qui sait quelles ont été les conséquences pour elles entre l’acte et le procès ? C’est important pour les éventuelles séquelles, pour les indemnités. On veut en parler au

secrétaire d’État aux Victimes. On ne peut que se féliciter du retour de ce poste au sein du gouvernement.»

 

Une petite fleur contre l’oubli

Journée internationale des enfants disparus

Distribution de myosotis autocollants et du bracelet portant le numéro vert./ Photo Morad Cherchari.
Distribution de myosotis autocollants et du bracelet portant le numéro vert./ Photo Morad Cherchari.

Le 25 mai ne tombait pas très bien cette année au lendemain de la victoire du SUA… La ville était fantôme. Cela n’a pas découragé les bénévoles de «La Mouette» qui ont honoré la mémoire des enfants disparus. Au lendemain de la finale, ville déserte… Agen après une nuit de liesse, peine à s’éveiller. Pourtant Annie Gourgue et les bénévoles de la Mouette collent des myosotis sur les vêtements des passants : «Une petite pensée pour tous les enfants disparus…». La journée internationale des enfants disparus (International Missing Children’s Day) est un événement annuel et mondial qui se produit tous les 25 mai. Cette journée fut instaurée en 2003 par la Fondation pour l’enfance, l’association «La Mouette» et l’Aide aux parents d’enfants victimes, tous les trois membres de la fédération européenne «Missing Children Europe». Cette date du souvenir fut calquée sur le modèle de la journée nationale des enfants disparus créée en 1983 aux USA par le président Ronald Reagan à la suite du rapt d’Etan Patz en 1979. En ce lundi de Pentecôte, l’association La Mouette a tenu un stand de 10 heures à 18 heures place des Laitiers à l’entrée du boulevard piétonnier. Des myosotis «forget me not» et des bracelets ornés du numéro vert européen «116 000» (alerte fugues, enlèvements parentaux et disparitions d’enfants) ont été distribués au public à la fois à Agen et à Villeneuve-sur-Lot, ainsi qu’à Perpignan par la mère de Tatiana disparue en mai 1996.  Le 116 000 propose une écoute, un soutien et un accompagnement des familles. «Nous nous sommes battues pour obtenir ce numéro européen. L’Espagne et le Portugal étaient en avance sur nous. Je suis allée plaider ce dossier au ministère de la Famille sous Sarkozy et nous avons obtenu gain de cause», souligne Annie Gourgue.  Demain, la présidente de la Mouette assistera à Bruxelles à l’assemblée générale de «Missing children Europe» qui réunit 27 pays d’Europe. Une exposition consacrée aux enfants disparus doit être installée dans le hall du Parlement européen et une table ronde évoquera les moyens efficaces pour lutter contre le problème des enfants disparus.

124 145 appels d’alerte

En 2014, 250 000 enfants ont été portés disparus en Europe. En France, 49 261 mineurs ont fugué, 1 077 mineurs ont fait l’objet de disparitions inquiétantes, 455 mineurs ont été enlevés ou détournés, 124 145 appels ont été reçus au 116 000 et 1 234 dossiers ont été ouverts par les services enquêteurs. La ville d’Agen reste marquée à jamais par la disparition de Marion Wagon. Depuis ce jour-là, la mobilisation, l’élan spontané pour retrouver cette petite fille et son souvenir ardent ne se sont jamais démentis. Depuis près de 25 ans, la Mouette n’a eu de cesse de dénoncer tout ce qui était attentatoire aux droits et à l’intégrité des enfants. Un combat de toute une vie pour Annie Gourgue qui a élargi son champ d’action et de sensibilisation à l’échelle de l’Europe. Elle était encore mi avril à Athènes en Gréce pour l’inauguration d’une salle Mélanie dévolue aux enfants victimes de violences sexuelles. Une salle d’audition dont elle est à l’origine et qui a essaimé depuis, dans tout le grand Sud-Ouest et le Nord de la France. Hier jour de relâche, le myosotis symbolisait toute cette litanie de prénoms d’enfant qui n’ont pas été retrouvés et une façon d’être en communion de pensées avec la douleur immuable des parents.

Wheel soutient les salles Mélanie

Visite guidée par Annie Gourgue. Les membres du club Inner Wheel d’Agen ont pu mesurer l’utilité de cette salle aménagée le plus clair du temps dans des gendarmeries./ Photo J-M. Mazet
L’association «La Mouette» est à l’origine avec l’appui de la gendarmerie, de la création de salles Mélanie dédiées aux auditions de mineur(e) s victimes de violences sexuelles. Le club Inner Wheel soutient aujourd’hui l’initiative.
Les salles Mélanie ont vu le jour grâce à l’action de La Mouette. Depuis, elles ont essaimé dans le grand Sud-Ouest et le nord de la France grâce à l’implication de sa présidente, Annie Gourgue.
La Mouette se constitue systématiquement partie civile dans les procès de cybercriminalité et reverse les dommages et intérêts au profit de l’implantation de ces salles. En effet, dans ce type d’affaires, les bancs de la partie civile sont généralement vides.
Difficile d’identifier les mineur(e) s victimes sur les images de pédopornographie qui circulent sur le net. En revanche, les auteurs de ces mises en scène ou qui participent à la diffusion de ces fichiers, sont traqués et confondus par des services de gendarmerie spécialisés dans la cybercriminalité. La cause des enfants est un combat commun à l’association Inner Wheel qui a souhaité apporter son soutien, cette année, à La Mouette via la remise d’un chèque provenant de ses œuvres caritatives.
Femmes et enfants
«Soutenir cette action correspond pleinement à l’essence de nos missions en faveur des femmes et des enfants», a expliqué la présidente du club Inner Wheel d’Agen, Isabelle Ciaponi, qui n’exclut pas de pérenniser cette aide. Une contribution financière qui servira à l’ouverture programmée d’une 12e salle qui coûte en moyenne entre les travaux et les équipements d’enregistrement vidéo, au bas mot 11 000 euros.
D’autres clubs services ont pris part financièrement à certaines des salles Mélanie de la région.
Une visite guidée de la première salle Mélanie, aménagée à la gendarmerie d’Agen, a été organisée par Annie Gourgue à destination des bienfaitrices de l’Inner Wheel d’Agen et de Chantal Nouhaud, gouverneur du «District 69» qui rassemble 17 clubs en Aquitaine.
Première salle européenne à Athènes
Une salle dont les couleurs douces et les meubles bas à l’échelle des enfants, ne sont pas perçus comme anxiogènes par les petites victimes d’abus sexuels. Le local technique est séparé par une vitre sans tain de la salle d’audition.
Le but est d’observer le comportement de l’enfant, sans le côté formel et intimidant d’une audition dans un bureau de gendarmerie. Et surtout son audition est enregistrée une fois pour toutes. Ce qui constitue une pièce maîtresse du dossier qui sera reversée aux enquêteurs, au juge d’instruction et aux fins de procès, faisant ainsi l’économie de répétitions traumatisantes. Une maison de poupées permet aussi de mettre en mots les maux subis et de localiser les faits dans les pièces de l’habitation.
Dès que la première salle a été médiatisée, la Mouette a été assiégée de demandes émanant des brigades de gendarmerie qui voulaient éviter de la route et des virages dans les zones plus reculées, aux enfants.
Les emplacements sont réfléchis en fonction de leur aspect pratique.
Très investie au plan européen dans le champ de l’enfance maltraitée et des disparitions d’enfants, Annie Gourgue renoue avec ses racines grecques puisqu’elle s’apprête à s’envoler à Athènes en avril pour inaugurer la première salle Mélanie en Europe portée par une association grecque active dans le domaine de la protection de l’enfance «The smile of the child».
Les clubs du «District 69» se réuniront en juin à Agen, peut-être l’occasion de présenter le bien-fondé des salles Mélanie.
Salles Mélanie : Agen, Cambrai, Nontron, Villeneuve-sur-Lot, Marmande, Mont-de-Marsan (salle du conseil général), Orthez, Lourdes, Bordeaux, Bayonne, Bergerac et Oloron Sainte-Marie.

C.St-.P.


Mardi 20 Janv – Forum – Association La Mouette à Salle Mélanie d’Agen by Radiobulle on Mixcloud

Des images pédophiles dans le téléphone

Qui ne serait heureux de voir qu’un homme a rapporté le portable que vous aviez perdu dans la rue, au commissariat le plus proche ?

Pas le prévenu qui comparaissait hier devant le tribunal correctionnel d’Agen. Car les policiers durent chercher dans l’appareil des pistes leur permettant de remonter jusqu’à lui. Ce dont il se serait bien passé. En effet, les enquêteurs découvrent dans les photos stockées plus de 50 images à caractère pédopornographique. Elles mettaient en scène des fillettes, âgées de 6 à 8 ans à peine, forcées de subir ou de se livrer à des actes sexuels. Les policiers placent le propriétaire du Smartphone en garde à vue et se rendent aussitôt au domicile de ses parents, chez lesquels il vit. Mais la mère avait déjà jeté l’ordinateur et se refusera à toute autre déclaration. L’homme affirmait être tombé par hasard sur ce site et ne s’être jamais servi des photos pour assouvir ses fantasmes. Annie Gourgues, la présidente de l’association «La Mouette» interpellait le prévenu : «C’est parce qu’il y a des gens comme vous qui consultent ces sites que l’escalade de la violence va vers les tout-petits». «Ils souffrent parce que l’image que vous avez regardée, ils savent que toute leur vie elle restera». «Je ne sais pas s’il a conscience que ce sont de vrais enfants», s’indignait-elle.

Me Derisbourg se constituait partie civile pour «La Mouette» : «Nous ignorons l’identité des enfants sur ces photos. Nous n’avons donc pas la possibilité de réparer le préjudice qu’ils subissent avec ces images immortalisées à tout jamais». Elle expliquait que l’indemnisation demandée aux prévenus condamnés permettait d’aider de manière indirecte d’autres enfants victimes de sévices, car tout est réinvesti dans des salles dites Mélanie, où les petites victimes sont auditionnées.

«A-t-il seulement pensé à ces fillettes de 6 ans qui doivent faire des fellations, subir des pénétrations et au fait qu’il incitait les membres de ces réseaux à continuer à perpétrer des faits criminels», assène la représentante du ministère public qui requiert 15 mois de prison dont 10 mois avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins.

Me De Behr parle d’un petit garçon abandonné par sa mère malgache et étonné de découvrir de nouveaux parents qui n’étaient pas de la même couleur que lui. Puis elle évoque le travail que son client commence avec un psychanalyste de Tonneins avec lequel il a pris conscience de la gravité de ses actes. Elle demande de réduire le quantum de la peine. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré.

Un olivier s’impose devant le groupe scolaire

Enfants du groupe scolaire et personnalités.
Modeste par sa taille mais grand par ses réalisations, le village de St-Jean-de-Thurac en a fait ce dimanche une nouvelle démonstration. Complice, la météo capricieuse les jours précédents comme l’après-midi même de cette cérémonie, a voulu lui donner plus d’éclats durant le déroulement de celle-ci. Les enfants de l’école étaient à l’honneur autour de leur enseignant, du maire Jean Prouzet, de Lucette Lousteau, députée ; Annie Gourgue, présidente de l’association «La Mouette», et Christine Bonfanti-Dossat, vice-présidente ; Bernard Perret, conseiller régional d’Aquitaine ; Marc Boueilh, conseiller général, Thierry Bégué, chef de brigade de la gendarmerie de Puymirol, des maires et élus du canton. Alors que plusieurs communes du département ont célébré le 25e anniversaire de la signature par la France de la Déclaration internationale des Droits de l’Enfant, Saint-Jean-de-Thurac s’est tourné plus encore vers les enfants alors que sur la place du village de fortes émotions mêlées aux jeunes voix interprétant des chansons de l’incontournable Francis Cabrel s’élevaient. Et, sous la direction de l’instituteur, l’impulsion et l’émotion de Jennifer, les messages furent nombreux… En effet, quoi de «plus beau qu’un enfant» (Jean Prouzet), «droit de jouer, de dire non pour les enfants qui sont les adultes de demain» (Annie Gourgue), «droits de l’enfant, préoccupation et vigilance permanente envers ceux qui sont trop souvent victimes de guerre comme du profit» (Lucette Lousteau)…
Un olivier, arbre chargé de symboles, a été planté devant le groupe scolaire, place de la Mairie baptisée place des Droits-de-l’Enfant ont marqué cette matinée pour le plus grand plaisir de tous les acteurs et participants.
La Dépêche du Midi

Un arbre pour fêter les vingt-cinq ans des Droits de l’enfant

 

Les enfants écoutent le discours du maire Bruno Dubos et Annie Gourgue, présidente de « La Mouette », pour le 25e anniversaire de la convention des Droits de l’enfant./Photo Ch.H.
Quelques années après avoir inauguré la place des Droits-de-l’Enfant (mai 2006), Annie Gourgue, présidente de «La Mouette», est revenue, ce jeudi 20 novembre. Avec le maire Bruno Dubos, entouré d’élus, elle a fêté, en présence des enfants de l’école élémentaire et des enseignants, le 25e anniversaire de la convention internationale des Droits de l’enfant. L’édile s’est tourné vers «le personnel enseignant en le remerciant pour son implication à l’égard de cet événement. Cela permet aux élèves d’être sensibilisés à des notions importantes d’éducation qui contribuent à former les citoyens d’aujourd’hui et de demain».
Avant d’ajouter : «La défense des Droits des enfants est un enjeu majeur partout dans le monde. La convention internationale vient nous rappeler l’évidence : tous les enfants sont égaux en droits quelle que soit leur couleur de peau, d’origine, leur religion ou leur état de santé. Notre rôle d’adulte est de veiller à l’application de ces droits et d’abord de vous les faire connaître». L’élu a indiqué qu’il veillerait à les faire vivre. Il prend en exemple et félicite par là même les animateurs permettant le droit aux loisirs grâce aux structures municipales.
«C’est super d’être ici devant vous», s’exclamait Annie Gourgue. «Aujourd’hui pour moi, c’est une fête. Vous avez le droit de dire non à l’adulte mais vous avez aussi des devoirs», a-t-elle lancé.
«Nous allons vous faire un cadeau en vous remettant un marque-page et petit livre où sont inscrits les quarante-deux articles de la convention qui vous protègent et indiquent vos droits. Je suis contente car nous allons planter un arbre. Ce qui me plaît dans cette plantation est que chaque jour vos parents qui passent devant sauront que vous avez des droits», enchaîne la présidente. Après les chants, la présidente et le maire avec quelques élèves ont planté l’arbre place des Droits-de-l’Enfant.

La Dépêche du Midi


Un ruban blanc pour Marion, des arbres pour les enfants

 

 

« La Mouette » mène régulièrement des actions pour la protection et la défense des enfants. / Archive. M.C
Présidée par Annie Gourgue, l’association «La Mouette» s’est engagée depuis trois décennies dans la cause de l’enfance. Ses missions : la protection et la défense des enfants, l’aide et le soutien aux familles des victimes, la lutte contre la cybercriminalité et la recherche d’enfants disparus. Le 14 novembre prochain, «La Mouette» aura une pensée émue pour Marion Wagon disparue voilà 18 ans cette année. «Nous demandons au public d’arborer un ruban blanc du souvenir pour elle». Par ailleurs, le 20 novembre est la date du 25e anniversaire de la signature de la convention internationale des Droits de l’enfant. Pour marquer cette commémoration et à l’initiative de l’association, un arbre à feuilles persistantes sera planté dans l’enceinte du conseil général de Lot-et-Garonne, ainsi qu’un olivier le 30 novembre à Saint-Jean-de-Thurac sur la place des Droits-des-Enfants qui sera officiellement baptisée le même jour. Un arbre sera aussi mis en terre le 20 novembre à Foulayronnes accompagné d’un lâcher de ballons et tous les élèves des écoles primaires de la commune recevront un petit livre sur les Droits de l’enfant. Rappelons que «La Mouette» a contribué à la création des salles Mélanie dédiées aux auditions des mineurs victimes de violences sexuelles. La première salle a vu le jour en 2009 au groupement de gendarmerie d’Agen. Onze autres projets ont été menés à bien depuis : Marmande, Villeneuve-sur-Lot, Mont-de-Marsan, Orthez, Lourdes, Cambrai, Nontron, Bergerac, Bordeaux et Bayonne. Oloron-Sainte-Marie sera terminée en décembre et Sarlat est actuellement en préparation. Ces salles sont financées en majorité par les dommages et intérêts obtenus lors de procès contre les cybercriminels détenteurs de photographies à caractère pornographique infantile, avec des subventions de la fondation d’entreprise Caisse d’Epargne et des aides du Lions Club les Jardins d’Ovalie, Lions Club d’Agen et le Rotary-club d’Oloron Sainte-Marie.

C.St-.P


Agen : depuis 30 ans, la Mouette vole au secours de l’enfance

 

 

Publié 

Agen : depuis 30 ans, la Mouette vole au secours de l'enfance
C’est officiellement au 11 février prochain qu’Annie Gourgue va célébrer le trentième anniversaire de son association La Mouette, créée au lendemain du meurtre d’une fillette, Magali Forabosco, à Colayrac-Saint-Cirq en 1984.Depuis, l’association n’a cessé de lutter pour la protection des enfants, en les assistant dans les actions de justice, en ouvrant des salles d’auditions pour les victimes, les salles Mélanie. “Nous avons aussi contribué à la création du numéro vert européen 116 000 pour les enfants disparus, à celle d’Amber alert ou encore la journée internationale des enfants disparus.”Outre cet anniversaire, Annie Gourgue pourrait apprécier cette année à plus d’un titre. En effet, la première dame de France a annoncé sur les réseaux sociaux vouloir faire de l’enfance maltraitée une grande cause nationale.

Le myosotis, la fleur qui lutte contre l’oubli des 14 enfants qui restent disparus en France. / J-M Mazet.

 Un Comme chaque année depuis 13 ans, l’association La Mouette invite les Agenais à se souvenir des enfants disparus, dont la petite Marion, à l’occasion d’une journée internationale.À l’occasion du 25 mai, journée internationale des enfants disparus, le Centre français de protection de l’enfance invite à la mobilisation contre les disparitions d’enfants et rappelle que près de 50 000 enfants sont portés disparus chaque année.


«Un avant et un après Marion»

Un chiffre que tempère Annie Gourgue, présidente de La Mouette, dans la mesure où il ne totalise pas que des disparitions de nature criminelle, mais il englobe «bon nombre de fugues de mineurs avec des fiches de recherche pas toujours réactualisées même lorsque l’enfant a regagné le domicile ou le foyer». Pour autant, Annie Gourgue reconnaît que les disparitions de mineurs sont prises très au sérieux depuis plusieurs années: «On s’est entendu dire pour Marion: c’est une fugue, elle va revenir… Mais nous avons pu constater un avant et un après Marion». «Ces disparitions de mineurs sont systématiquement qualifiées d’inquiétantes. Il ne faut pas laisser passer un certain délai, on sait tous que c’est dans les premiers instants qu’il faut agir», insiste le lieutenant-colonel Chapotard qui dirige la section de recherches d’Agen.Cette unité spécialisée de la gendarmerie continue de vérifier les pistes potentielles dans le cadre de l’affaire Marion dont l’instruction reste ouverte, même si les témoignages se sont aujourd’hui raréfiés: 4 en 2013. La Mouette relaiera dimanche la journée internationale des enfants disparus sur Agen, place de la Mairie et sur la voie sur berge. D’autres associations vont prendre part à cette commémoration européenne comme CFPE, APEV (aide aux parents d’enfants victimes) et MANU association (aide aux familles victimes d’une disparition).

 

 

 

 

 

 

 

Le 116 000

À l’initiative de la fédération européenne, un numéro vert le «116000», en français et en anglais, a été mis en place confié à la CFPE. Il est actif dans 24 pays de la communauté européenne et en Suisse.Hier a été lancé aussi le site internet «25mai.fr» à visée du grand public et des familles éprouvées par des disparitions qui trouvent là un espace d’informations, un jeu de prévention des risques à destination des enfants du primaire, des appels à témoignages, aux dons, au bénévolat.Pourquoi la date du 25mai? En souvenir d’Etan Patz, petit garçon de 6 ans, enlevé un 25mai 1979 à New York provoquant une onde de choc aux Etats-Unis. Pour la première fois, le visage de cet enfant disparu avait été imprimé sur les briques de lait. Son meurtrier passait aux aveux la veille du 25mai… 2012.Dimanche, La Mouette va distribuer des myosotis, des tracts pour se souvenir des enfants qui se sont évanouis sans laisser de trace. 14 mineurs à ce jour.

Une distinction de plus pour Annie Gourgue

publié le 16/11/2011

 Annie Gourgue, que l’on ne présente plus, vient de recevoir la Médaille de Bronze des Services Militaires Volontaires. C’est à l’occasion de la prise de commandement du Lieutenant-colonel Xavier Facquet que le Général de division Bruno Carmichael, Commandant la Région de Gendarmerie d’Aquitaine, lui a remis cette distinction. Annie Gourgue va aussi prochainement se rendre en Grèce où elle accompagnera, en sa qualité de Présidente de La Mouette, une délégation de la Gendarmerie pour y présenter « la salle Mélanie » destinée à l’audition des mineurs victimes de violences sexuelles.   Rappelons que La Mouette est une association de défense et de protection de l’enfant et de soutien aux familles de victimes. Elle a été créée le 27 janvier 1984 suite au viol et à l’assassinat d’une fillette de 7 ans nommée Magali. Un de ses objectifs est de protéger les enfants et de les défendre. Pour cela, elle diffuse le plus rapidement possible des informations et des affiches sur les enfants ou adultes disparus. Ensuite, elle s’engage à faire connaître les droits de l’enfant auprès des adultes tels les enseignants et éducateurs, et auprès des enfants. Elle distribue des autocollants marqués du n°119 afin de promouvoir ce n° d’appel pour l’enfance maltraitée. La Mouette est là aussi pour soutenir les familles des victimes. En effet, pour toutes celles et ceux qui souffrent de la disparition de leur enfant, la Mouette se met totalement à leur disposition. Désireuse avant toute chose d’apporter tout ce qu’elle peut aux parents vivant cette situation si douloureuse, elle leur assure son aide matérielle, psychologique et sa chaleur humaine. La Présidente de l’association, Annie Gourgue est nommée administrateur ad’hoc par la justice. Ainsi, elle peut, entre autre, se constituer partie civile au nom de l’enfant chaque fois qu’il ne sera pas représenté par sa famille devant la Cour d’Assises.

 

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25 MAI JOURNÉE INTERNATIONALE DES ENFANTS DISPARUS,

FUGUES, ENLÈVEMENTS, DISPARITIONS INQUIÉTANTES.

UN NUMÉRO POUR LES FAMILLES, LE 116000

Créée pour renforcer la lutte contre la pédophilie et les réseaux pédo-criminels, cette journée mondiale est soutenue par différentes instances, notamment européennes.

En France, environ 40.000 enfants disparaissent chaque année mais fort heureusement, la très grande majorité est retrouvée dans les huit jours.

Cependant, certains de ces enfants sont exploités dans des réseaux pédophiles, et ne sont parfois jamais retrouvés.

Pour cette raison, la commission européenne insiste sur la nécessité d’une coopération internationale pour éradiquer les crimes sur internet, la pédo-pornographie et l’exploitation des enfants.

Les ministres de la Justice et de l’Intérieur du G8 ont aussi indiqué vouloir intensifier la lutte contre la pédo-pornographie sur internet: “Nous dénonçons catégoriquement ceux qui exploitent sexuellement les enfants en produisant des images de leurs crimes sexuels et en distribuant ou en collectionnant de telles images”.

Des discussions sont également en cours pour impliquer les fournisseurs d’accès internet dans cette lutte.

Soutenue par la commission européenne, une association internationale rassemble depuis 1996 des informations sur les enfants disparus… Child Focus est d’ailleurs en train de mettre en place un numéro de téléphone d’appel international, le 116000.

Chaque année le 25 Mai La Mouette commémore la Journée Internationale des enfants disparus.

 

 


Le 25 mai 2014 : Journée Européenne des Enfants Disparus avec La Mouette

A l’occasion de la 13ème journée européenne des Enfants disparus, qui coïncide avec le rendez-vous électoral et continental que l’on connaît, Annie Gourgue, la présidente fondatrice de l’association « La Mouette », rappelle les objectifs et les modalités de sa longue quête de trente ans en faveur de la protection des enfants. Elle met en exergue le numéro européen de détresse dédié à l’enfance, le 116.000 et nous offre quelques précisions sur les conditions dans lesquelles les enfants victimes seront accueillis par son association et les autorités judiciaires. Elle nous donne rendez-vous à cette date marquante pour tant de familles qui ont vu leur vie s’écrouler à cause d’un fléau social qu’il faut combattre sans trêve, et pour le souvenir impérissable de ce qui est arrivé à notre petite Marion, à Agen…

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