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Prévention des AVC : les risques radioscopés

A l’approche de la Journée mondiale consacrée aux Accidents vasculaires cérébraux (AVC), l’association d’aide aux malades de cette pathologie et à leurs familles, France AVC 33, était lundi soir à la salle des fêtes de Saint-Trélody pour une conférence-débat, organisée dans le cadre d’une vaste campagne d’informations sur ce problème de santé publique.

Pour l’occasion, Paul Ramazeilles, le président de l’association, et le docteur François Rouanet avaient fait le déplacement pour animer cette rencontre délocalisée.

Le public nombreux venu y assister a témoigné par sa seule présence de l’intérêt à porter à cette maladie qui laisse, bien souvent, des séquelles au patient qu’elle a frappé.

Une course contre la montre

D’ailleurs, le maire de Lesparre, Bernard Guiraud, dans son mot d’accueil a bien insisté sur le fait que « cela n’arrive pas qu’aux autres ».

Dans un premier temps, le docteur Rouanet a détaillé les symptômes qui vont tout de suite faire penser à un AVC. La lourdeur subite d’un membre ou du visage, la perte ou la difficulté de parole. Le patient lui-même, s’il est en capacité de le faire ou un de ses proches, doit aussitôt faire le 15 et bien expliquer au régulateur ses symptômes. « Il ne faut pas appeler le médecin généraliste dont l’examen ne suffirait pas à conclure à un AVC », martela le neurologue. « À partir du moment où un AVC est déclaré, une course contre la montre s’engage », dit-il encore, en précisant que les quatre premières heures et demie étaient cruciales pour la suite de l’AVC dont on enregistre, la survenance de 20 par jour, sur la région Aquitaine et 7 à 8, quotidiennement sur le seul département de la Gironde.

Un « cocktail détonant »

Le docteur Rouanet a bien entendu listé les facteurs à risques, en précisant toutefois que pour les jeunes femmes de moins de 45 ans, le « cocktail détonnant » était le tabac, la contraception orale et la migraine. Pour les plus jeunes, eux aussi frappés d’AVC, la consommation de drogues (cannabis, cocaïne) était à prendre en considération.

Le facteur le plus commun, toutes tranches d’âge confondues, est, selon le médecin, l’hypertension artérielle.

Prise en main à Lesparre

Laquelle, dès lors qu’elle est diagnostiquée, doit être surveillée « par la règle des trois » (à domicile, trois jours de suite, à trois reprises matin et soir en état de repos et ce tous les mois).

Après l’exposé, une série de questions a été posée par le public. Notamment celle d’une personne vivant seule à domicile et qui aurait été frappée d’un AVC. Le neurologue conseilla la téléalarme à titre préventif.

Pour le médecin, le surmenage n’est pas un vecteur d’AVC tout comme les fortes et régulières migraines qu’il faut cependant traiter.

Enfin, au cours des échanges, les Médocains ont pu apprendre que « courant 2014 », et à partir de la Clinique mutualiste de Lesparre, il sera possible, en pratiquant la télémédecine d’effectuer à distance, une première intervention dite thrombolyse. Celle-ci va consister à administrer, avec l’aval et les conseils d’un neurologue de l’unité neurovasculaire du CHU, un protocole médicamenteux qui va permettre, ensuite, de transporter le malade déjà traité, sur Bordeaux


Pour s’informer sur l’AVC

L’association AVC33 organise des permanences de prévention de l’accident vasculaire cérébral.

 

À la maison de quartier Antoune de la Châtaigneraie Arago, tous les premiers jeudis de chaque mois, l’association AVC33 accueille les personnes désireuses d’en savoir plus sur une maladie fréquente et grave qui touche chaque année en France entre 120 000 et 140 000 personnes : 20 % décèdent durant les premiers mois et 75 % gardent des séquelles. Il s’agit d’un accident vasculaire cérébral ou AVC.

Jeudi 1er mars, une permanence était mise en place avec la présence de Paul Ramazeilles président de l’association, de Michèle Chezaud trésorière et de Lucien Chezaud membre du CA. Tous ayant été directement ou indirectement concernés par cette maladie. « Il est important de faire passer l’information car chacun ou une personne de son entourage peut être à tout moment frappé, commente Paul Ramazeilles. Il s’agit d’une maladie méconnue qui fait peur et dont on parle assez peu. La prévention est primordiale. »

Au cours de ces réunions d’information, divers thèmes sont abordés : Qu’est-ce qu’un AVC ? Quels sont les symptômes d’un AVC ? À quoi sont dus les AVC ? Quels examens peuvent être réalisés ? Quels sont les traitements ?

« On parle aussi de la vie avant, pendant et après un AVC », surenchérit Michèle Chezaud.

Pour toutes informations complémentaires : paul.ramazeilles@numericable.fr ; contact : 06 26 87 06

Interview Paul Ramazeilles

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